Israel blasts ’dangerous’ EU call for deadline on Palestinian state

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European Union foreign policy chief Javier Solana
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The Foreign Ministry on Sunday dismissed a call by the European Union’s foreign policy chief, Javier Solana, for the United Nations to set a deadline for the establishment of a Palestinian state as “dangerous.”

“Resolutions 242 and 338 of the United Nations, the roadmap [peace plan] and agreements between Israel and the Palestinians all cautiously determine that the solution to the Israeli-Palestinian conflict will only be reached through negotiations by the sides,” the ministry said in a statement.

Speaking Saturday at a lecture in London, Solana said the UN Security Council should recognize a Palestinian state even if no peace accord had been reached between Israel and the Palestinians by the deadline.

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The Foreign Ministry added: "Israel has called more than once for the immediate renewal of the talks without preconditions.

“Another demand setting an artificial deadline endangers and harms the chances of actually reaching a bilateral agreement between Israel and the Palestinians.”

The Palestinians have said they will not revive peace talks unless there is a halt to Israel’s settlement activities in the West Bank.

Solana said on Saturday that, “After a fixed deadline, a UN Security Council resolution should proclaim the adoption of the two-state solution.” He added that this should include border parameters, refugees, control over the city of Jerusalem and security arrangements.

“If the parties are not able to stick to it [the timetable], then a solution backed by the international community should be put on the table,” he said.
Solana also praised Prime Minister Benjamin Netanyahu “for finally generating an Israeli consensus” on a two-state solution.

The EU, along with the United States, Russia and the United Nations, is part of the Quartet of Middle East Negotiators.

Commentaires

Israël condamne 13/07/09

Eh ben voilà, au moment où on n’y croyait plus, ça a fini par se faire : Solana a, enfin, eu le courage de constater, publiquement, qu’il est plus que temps que les instances internationales prennent leurs responsabilités et imposent une solution au conflit ?

Cela aurait du, évidemment être fait depuis des années, car les autorités sionistes se sont constamment montrées incapables de se décider en faveur d’un solution compatible avec les exigences minimum du droit des gens, c’est à dire qui cesse de faire du peuple Palestinien un peuple paria, vivant sur la terre de son propre pays dans une situation d’asservissement, se voyant interdire les droits élémentaires qui sont reconnus à tous les autres peuples de la terre, à commencer par le droit à l’autodétermination.

Depuis la duperie des accords d’Oslo, l’attitude constante des autorités sionistes a été ce mélange de double langage, de procrastination, de recours aux faits accomplis, de mépris du droit international qui permettait à leur établissement à se développer sur la totalité de la Palestine dont les habitants avaient pour seul choix l’exil ou la servitude.

Devant cette constatation, il était évident que la seule politique susceptible de détourner la montée de la légitime colère des peuples arabo musulmans constamment bernés, avec la grossière complicité de l’occident, était d’imposer l’intervention de la communauté internationale.

L’attente a été longue, beaucoup trop longue. Mais, si les gens qui sont à l’origine des déclarations de Solana ont quelque qualité virile, la politique volontariste et courageuse va vite montrer qu’elle est seule à pouvoir conduire à la paix.

Et surtout, fasse le Ciel que les agents sionistes qui grenouillent autour de l’UE n’obtiennent pas qu’on renouvelle la honteuse comédie des excuses!

Le Comité de rédaction