L’odieuse mascarade du « cessez le feu unilatéral ».

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Ils n’ont pas encore compris que nous ne sommes plus dupes

Sinistre moment de silence hier soir à 23h à Gaza !

Obéissant aux ordres, l’armée israélienne s’est statufiée sur place, le doigt sur la gâchette et a cessé de tirer.

Un silence assourdissant s’est installé sur la Zone de Gaza, entrecoupé de ci de là par quelques explosions de munitions à retardement .

L’armée occupante n’avait pas bougé d’un pouce, les hélicoptères Apache faisaient du sur place, les F16 ne faisaient que sillonner la zone, les drones continuaient leurs rondes infernales ; seuls les blindés avaient quelque peu reculé se reformant en cercle de bataille, en profitant pour se ravitailler en carburant et en munitions.

Cessez le feu de pacotille, les doigts sur la gâchette n’attendaient qu’un signal pour reprendre leur massacre.

En annoncant la nouvelle d’un cessez le feu unilatéral décidé par Israël, les médias ont simplement oublié d’informer leurs lecteurs, spectateurs, auditeurs, que l’armée occupante restait sur place, aux aguets et prête à reprendre instantanément son oeuvre de mort et de destruction.

Mascarade d’information, chef d’oeuvre méprisable de désinformation, parti pris complice, mépris du « client », stupidité d’un comportement suicidaire qui mène petit à petit les médias à leur perte par manque de crédibilité.

Quelle structure occupée, survolée, écrasée sous les chenilles des plus puissants blindés de la planète, pourrait accepter un cessez feu unilatéral d’un envahisseur criminel qui, tapi dans l’ombre, guette la moindre occasion de continuer à massacrer ceux dont il a décidé que l’existence ne valait pas celle d’un des siens.

Le résultat est là : le rideau se ferme sur une tragi comédie absurde et les civils palestiniens ainsi que les résistants vont à nouveau remplir les morgues du plus grand camp d’extermination du monde sous le regard indifférent de celles et ceux qui, ayant la solution en main, n’ont le courage que de s’agiter à grand renfort de trompette d’une bien sinistre renommée

Michel Flament, Coordinateur