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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Vendredi, 5 décembre 2008

vendredi 5 décembre 2008

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001

L’armée d’occupation assassine deux adolescents dans Gaza

Les hélicoptères sionistes ont lancé une attaque sur la route conduisant vers l’aéroport hors d’usage [financé par l’UE puis détruit en 2000 par les israéliens - N.d.T] Yasser Arafat à l’est de la ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza ce mardi.

Selon Mu’awiya Hassanein, directeur des services ambulanciers et de secours au sein du ministère de la Santé palestinien, un des Palestiniens blessés est dans un état critique à l’hôpital européen dans la ville de Khan Younis.

Les médecins ont déclaré que les deux adolescents morts sont arrivés « déchiré en morceaux » à l’hôpital d’Abu Yousif An-Najjar, dans la ville de Rafah. Hassanein a identifié les victimes comme étant Ramzi Ad-Duheini, âgé de 15 ans, et Ahmad Hammad âgé de 17 ans.

Des véhicules militaires sionistes, dont des tanks et des bulldozers, étaient entrés auparavant dans le secteur de l’aéroport à 200 mètres à l’intérieur de la ligne de démarcation avec la zone sioniste.

Des combats ont éclaté entre les troupes d’invasion et les combattants palestiniens qui ont riposté par plusieurs tirs de mortier. Les Brigades Al-Qassam du mouvement Hamas ont déclaré que leurs combattants avaient tiré cinq obus de mortier vers les véhicules sionistes, selon un communiqué envoyé à Ma’an.

Les forces terrestres ennemies ont abandonné le terrain plus tard dans l’après-midi, au moment du raid aérien, selon d’autres sources.
L’attaque sionistes est intervenue après qu’une fusée artisanale ait été tirée du nord de la Bande de Gaza vers la zone sioniste, sans faire de dommages. Les Comités Populaires de Résistance (CPR) ont revendiqué la responsabilité de cette attaque.

Également ce mardi, le mouvement Hamas a commencé une série de consultations avec d’autres organisations palestiniennes concernant le futur d’un fragile accord de cessez-le-feu avec le régime d’occupation.

La trêve négociée par l’Egypte et qui était entrée en vigueur en juin dernier a été minée par des semaines de violence et un blocus permanent des frontières de Gaza.

Cet accord expire le 19 décembre.

2 décembre 2008 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/en/index.ph...

[Traduction : Info-Palestine.net]

Info Palestine et Ma’an News Agency - mercredi 3 décembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5479

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002

Une colonie sioniste sur la colline du Capitole

« Avec (les stratèges de la défense israélienne), il s’agit de réservoirs et de terre et du contrôle des territoires... et cette colline-ci et cette colonie-là. Des choses sans valeur. » - Premier ministre en exercice, Ehud Olmert.

Le sable s’était à peine déposé après la guerre des Six Jours en 1967 que les colonies juives commençaient à apparaître ça et là, au sommet des collines, dans les territoires occupés. Ces colonies sont d’habitude installées sur les hauteurs afin de mieux contrôler la zone environnante. Aujourd’hui, il y a 127 colonies juives de peuplement avec une population de plus de 468 000 colons en Cisjordanie, sur le plateau du Golan et dans la banlieue de Jérusalem-Est - celles de Gaza de près de 8 000 colons ont été évacuées en 2005.

Selon un récent rapport d’Amnesty International, « Dans les six premiers mois de 2008, le régime sioniste a étendu ses colonies en Cisjordanie/Jérusalem-Est à un rythme plus rapide qu’au cours des sept années précédentes. »

A l’insu de la plupart des Américains, la colonie sionistes la plus à l’ouest ne se situe pas en Palestine-Sioniland, mais à 6 000 miles de là, sur les hauteurs qui surplombent le quartier de Foggy Bottom, à Washington D.C.

Cette colonie de lobbies et de think tanks pro-sionistes sur la colline du Capitole occupe stratégiquement les hauteurs qui dominent le paysage de la politique des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, ayant fait des kibbutzniks de la plupart des membres de l’exécutif et du législatif du gouvernement - y compris le président élu Obama, le vice-président élu Biden (sioniste célèbre), la future secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel (sioniste né).

Si les colonies des sionistes au sommet des collines des territoires occupées - en violation de plus de 30 résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 1968 - constituent « des faits sur le terrain » qui rendent improbable une solution de paix avec deux Etats, il est tout autant improbable, avec leur colonie sur la colline au cœur de la seule superpuissance au monde, que le gouvernement de droite de l’établissement sioniste se sente obligé de mettre fin à son action violente « auto défensive » contre le peuple palestinien, qui a été condamnée par la communauté internationale (Nations unies, Union européenne) comme crimes contre l’humanité.

Jean Holmes, sous-secrétaire général des Nations unies pour les Affaires humanitaires, a déclaré que le blocus par le régime sioniste des approvisionnements vitaux de la bande de Gaza, en représailles aux attaques de roquettes, « équivalait à une punition collective et était contraire au droit international humanitaire. »

La punition collective est interdite par l’article 33 de la Quatrième Convention de Genève qui stipule : « Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu’elle n’a pas commise personnellement. [Les peines collectives, de même que toute mesure d’intimidation ou de terrorisme, sont interdites.] ». Une « personne protégée » est une personne qui se trouve sous le contrôle d’une « puissance occupante dont elle n’est pas ressortissante » (*). Seuls, les individus les plus aveugles idéologiquement ne reconnaissent pas la bande de Gaza comme un territoire occupé.

Le blocus actuel de Gaza par les sionistes, commencé le 4 novembre, se traduit par ce que l’UNRWA (agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) appelle une catastrophe humanitaire. Avant le blocus, il fallait par jour 1 000 camions de nourritures, de carburant et de ravitaillements en produits essentiels pour la vie des un million cinq cent mille Palestiniens emprisonnés derrière une frontière de 25 miles de béton et de barbelés. 80% des Gazaouis vivent avec deux dollars par jour et sont tributaires de l’aide alimentaire pour leur survie. Depuis que les passages frontaliers sont bouclés, moins de 100 camions sont autorisés à traverser.

Les Palestiniens emprisonnés - dont 50% ont moins de 15 ans - sont en train de mourir lentement de faim. Ils manquent de carburant pour produire de l’électricité pour la lumière, la purification de l’eau, le traitement des eaux usées. L’irrégularité, l’intermittence de l’alimentation en électricité mettent la vie des malades en unités de soins intensifs et ceux qui sont reliés à un équipement de survie en grave péril. Le manque de médicaments de base tels qu’antibiotiques et insuline fait peser une menace tout aussi fatale.

23 organisations de défense des droits de l’homme et tous les journalistes israéliens et internationaux sont empêchés d’entrer dans la bande de Gaza depuis le début du blocus. Une lettre de protestation signée par la plupart des grands organismes de presse a été envoyée au Premier ministre Olmert. Le porte-parole du ministère de la Défense israélienne, Shlomo Dror, a répondu à la lettre en disant qu’Israël craignait que les journalistes ne gonflent la souffrance des Palestiniens. Personne n’est autorisé à parler au nom de cette population assiégée.

Le président élu Obama s’est exprimé « rapidement et hardiment » sur la catastrophe économique qui menace nos systèmes d’épargne retraite, mais son silence à propos de la catastrophe humanitaire en cours qui menace la vie des Palestiniens est à la fois assourdissant et révélateur du prix qu’il est prêt à payer pour conserver son statut de kibbutznik bien vu dans la colonie sioniste la plus à l’ouest.

Le soutien inconditionnel d’Obama à la politique sioniste de « légitime défense », d’attaques préventives et d’occupation répressive ne diffère pas d’un iota de celui de George W. Bush, criminel de guerre internationalement reconnu. Ce n’est pas un début encourageant pour un homme dont le cri de guerre fut « Le changement, nous pouvons y croire ».

Selon les normes rationnelles, humanitaires, la façon dont Israël traite les Palestiniens équivaut à une punition collective et à des crimes contre l’humanité. Les auteurs de tels crimes, que ce soient des individus ou des gouvernements, ou des alliés consentants, sont des criminels qui devront un jour s’asseoir au banc des accusés de la Cour internationale de Justice de La Haye - tout comme les accusés devant le tribunal de Nuremberg il y a 60 ans - et être jugés responsables de leurs crimes.

Jusqu’à ce que la colonie sioniste en haut de la colline, dans notre capitale nationale, ne soit démantelée, ouvrant alors la possibilité d’une paix juste et durable en Palestine-Israël, son influence sur les deux branches de notre gouvernement et son incidence dangereuse sur la politique US pour le Moyen-Orient continueront de faire de tous les Américains des kibbutzniks, volontaires ou non. Nous serons considérés comme des complices, et des coupables, tout comme les citoyens du pays dont les dirigeants se sont retrouvés au banc des accusés à Nuremberg.

Le monde demandera « Pourquoi n’avez-vous rien fait pour arrêter cela ? » et la majorité d’entre nous répondront « Nous ne savions pas ! »

Robert Weitzel écrit pour With a Conscience. Ses essais sont publiés dans le Capital Times à Madison, WI. Cet article fut rédigé pour PalestineChronicle.com. On peut contacter l’auteur à l’adresse : robertweitzel@mac.com. Son blog : http://www.smirkingchimp.com/author....

(*) - Personnes protégées par la Quatrième convention de Genève : Sont protégées par la Convention les personnes qui, à un moment quelconque et de quelque manière que ce soit, se trouvent, en cas de conflit ou d’occupation, au pouvoir d’une Partie au conflit ou d’une Puissance occupante dont elles ne sont pas ressortissantes.
Les ressortissants d’un Etat qui n’est pas lié par la Convention ne sont pas protégés par elle. Les ressortissants d’un Etat neutre se trouvant sur le territoire d’un Etat belligérant et les ressortissants d’un Etat co-belligérant ne seront pas considérés comme des personnes protégées aussi longtemps que l’Etat dont ils sont ressortissants aura une représentation diplomatique normale auprès de l’Etat au pouvoir duquel ils se trouvent.

Les dispositions du Titre II ont toutefois un champ d’application plus étendu, défini à l’article 13.

Les personnes protégées par la Convention de Genève pour l’amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en campagne du 12 août 1949, ou par celle de Genève pour l’amélioration du sort des blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer du 12 août 1949, ou par celle de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre du 12 août 1949, ne seront pas considérées comme personnes protégées au sens de la présente Convention.
article 4 de la Quatrième Convention de Genève.

28 novembre 2008 - Palestine Chronicle - traduction : JPP

[ commentaires : Pauvre peuple américain, qui continue à écouter bien poliment tous les discours sur la vigilance plus que rigoureuse qui frappe toute ce qui n’est pas strictement politiquement correct, et qui ne voit pas à quel point il a cessé d’être maître de ses propres décisions !

Heureusement, ce n’est pas chez nous que l’on verrait un lobby aux ordres d’un pays étranger étendant son influence dans tous les secteurs : partis politiques, presse écrite et surtout télévisuelle, jusqu’aux secteurs des industries stratégiques comme l’aérospatial ou le nucléaire. Ah non ! ]

Info Palestine et Robert Weitzel - Palestine Chronicle - mercredi 3 décembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5471

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003

Palestine : un peu de dignité !

Certains diront que, au point où il en est, Abbas n’en est plus à un compromis près. Avant sa dernière rencontre avec Olmert, il a parlé de “crimes de guerre” à Gaza... puis s’en est allé enlacer le criminel.

Les représentants des Nations unies sur place publient communiqué sur communiqué pour rappeler la gravité de ce qui se passe dans la bande de Gaza, délibérément affamée et humiliée de mille manières. Cela dépasse probablement la définition juridique des crimes de guerre.

Le crime est donc connu du public. Toute manifestation d’affection exagérée entre ennemis est de trop. On justifie l’afféterie des responsables de l’Autorité palestinienne vis-à-vis des sionistes par la nécessité de prouver à la diplomatie internationale que les Palestiniens ne sont pas des brutes.

Mais on parle aussi d’une cynique alliance implicite contre l’ennemi commun : le Hamas. Ajoutons la possibilité d’une affection de façade destinée à obtenir quelques allégements des conditions de vie des Palestiniens.

Mais aucune de ces justifications n’est satisfaisante. Ce qui est critiquable, c’est la gratuité de l’acte. Personne n’attend des Palestiniens qu’ils aiment leurs bourreaux. Comment demander à la communauté internationale de soutenir la cause palestinienne alors qu’il y a ces embarrassantes embrassades ?

Reste l’alliance contre le Hamas. Si elle doit exister, le prix sera élevé pour celui qui confond son propre camp, si divisé qu’il soit, avec celui d’en face. Les méfaits d’Israël s’étendent à tout le peuple palestinien. La preuve en est la punition collective infligée aux habitants de la bande de Gaza pour les tirs de roquettes du Hamas.

Juste avant la dernière rencontre entre Abbas et Olmert, ce dernier a annoncé la libération de 250 prisonniers palestiniens « pragmatiques ». Cela constitue une innovation dans le langage politique. Comment un prisonnier peut-il être pragmatique ? Cela signifie-t-il qu’il coopère avec l’occupant et qu’il respecte le système carcéral et ses gardiens ?

* Nahla Chahal est coordinatrice de la Campagne Civile Internationale pour la Protection de peuple Palestinien
Du même auteur :
Une guerre mondiale n’est pas un fait divers ! - 5 novembre 2008
"La Palestine : Game is over !" - 6 juillet 2007
Le néolibéralisme en France vend des illusions - 18 mai 2007
Que 2007 soit l’année de toutes les résistances ! - 2 janvier 2007
Palestine et Irak : laboratoires pour une "démocratie" nouvelle - 18 mai 2006
2 décembre 2008 - Al Hayat - version française à :
http://www.protection-palestine.org...

Info Palestine et Nahla Chahal - Al Hayat - mercredi 3 décembre 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5478

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004

L’Union Européenne apporte une contribution de 14,8 millions d’euros pour le paiement des salaires et des pensions aux bénéficiaires Palestiniens.

Aujourd’hui mercredi 03/12/08, les employés et retraités des services publics vont recevoir une contribution d’un montant total de plus de 14,8 millions d’euros (75 612 470 sicles) destinés au paiement mensuel de leurs salaires et pensions, par l’intermédiaire du système PEGASE, le mécanisme de soutien financier européen aux Palestiniens.

« Cette contribution illustre le soutien constant qu’apporte l’Union Européenne, par l’intermédiaire de PEGASE, à l’Autorité palestinienne et au peuple Palestinien, » a déclaré Mr Roy Dickinson, le Chef des Opérations de la Commission Européenne à Jérusalem. « Ce partenariat établi depuis longtemps entre l’Union Européenne et le peuple Palestinien fait la différence, sur une base quotidienne, pour ce qui est de la qualité de vie de milliers de familles en Cisjordanie et à Gaza. »

La contribution du dispositif PEGASE de l’Union Européenne s’ajoutera au paiement, ce mois-ci, des salaires et des pensions par le ministère Palestinien des Finances, et aidera à assurer la fourniture des services publics essentiels à la population Palestinienne. Cette contribution de14,8 millions fait partie d’une allocation budgétaire de 42 millions d’euros, récemment mise par l’Union Européenne à la disposition de l’Autorité Palestinienne, afin de l’aider à remplir ses obligations à l’égard de de ses citoyens jusqu’à la fin de l’année.

Le dispositif PEGASE distribue l’assistance financière de l’Union Européenne visant à la construction d’un Etat Palestinien, en accord avec les priorités te les besoins identifiés par l’Autorité Palestinienne.

Lancé par la Commission Européenne le 01 février 2008, il constitue le principal mécanisme financier de l’Union Européenne, qui fournit la contribution la plus importante donnée aux Palestiniens, et il est ouvert aux autres donateurs. La contribution totale de l’Union Européenne au seul paiement des seul salaires et des pensions, par le canal de PEGASE en 2008, se monte à 230 millions d’euros. »

[ commentaires : il est bien naturel qu’un aussi bref entrefilet ne puisse donner une présentation complète de l’action de l’intervention financière de l’Union Européenne en Palestine.

Quoi qu’il en soit, on peut formuler quelques observations et poser quelques questions.

J’espère que les mécanisme PEGASE comportent un contrôle rigoureux de l’utilisation des fonds, et qu’on de ne se contente pas de faire un virement d’un montant confortable sur un compte géré par l’Autorité Palestinienne ou par l’un ou l’autre de ses dignitaires. En clair : est-on certain que les sommes versées aboutissent, sans prélèvement (ni compensation par diminution d’autres prestations), sur les comptes ou entre les mains des destinataires finaux ?

Ensuite, bien que Mr Dickinson évoque « la qualité de vie de milliers de familles en Cisjordanie et à Gaza. », a-t-on la certitude que l’intervention financière de l’Union atteint de manière identique la Cisjordanie et la Bande et Gaza, et n’est pas utilisée par l’AP comme moyen de pression sur le Hamas ?

Enfin, et c’est finalement le problème principal, autant il est souhaitable, louable, heureux et bienvenu que l’Union Européenne apporte un soutien massif au démarrage de l’indépendance Palestinienne, autant il serait scandaleux que l’apport de l’Europe serve en fait de manteau de Noé pour couvrir l’absence de perspective de la construction Palestinienne.

Il faut bien garder présent à l’esprit que l’Autorité Palestinienne ne constitue absolument pas un Etat, pas même au stade embryonnaire, mais une structure administrative provisoire, de même nature qu’un échafaudage dans la construction d’un bâtiment, et que, si la perspective de construction d’un état Palestinien continue à rester un rêve fumeux, comme la direction politique sioniste déclare en avoir l’intention, alors aussi bien l’honnêteté que la véritable volonté de servir le peuple Palestinien en cessant de cautionner une imposture, commandent de suspendre le versement de cette aide.

Très vite ]

IMEMC – Mercredi 3 décembre 2008 – 10 : 03

http://www.imemc.org/article/57888

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005

Des colons sionistes armés attaquent des Palestiniens, et insultent l’Islam

Des dizaines de colons sionistes armés ont pénétré dans les villes occupées de Naplouse et de Ramallah, mardi 02/12/08, et ils ont attaqué des maisons appartenant à des Palestiniens dans les villages de Yetma, de Qeblan, et d’Asawiya.

Des témoins ont déclaré que des colons armés ont attaqué les villages de Yetma et de Qeblan, ont attaqué des propriétés et endommagé plus de 20 voitures, ainsi que des réserves de fourrage pour le bétail.

Dans le village d’Assawiya, au sud de Naplouse, les colons ont tracé des slogans anti-islamiques sur les murs. L’écrivain Palestinien Hekmat Abou Ras a déclaré aux agences de presse que les villageois se sont réveillés tôt ce matin pour s’apercevoir que leur village était attaqué par les colons en armes et que les slogans anti-musulmans, comportant des insultes envers le prophète Mohammed, étaient tracés sur la mosquée du village.

Anou Ras a confirmé que ce village a subi des attaques répétées de la part des colons armés, car le village est entouré par les trois grandes implantations, illégales, de « Eliei », « Rachel », et « Chilo ».

Dans la ville de Ramallah, les villageois des villages de Senjel and Tarmsiya , au nord de Ramallah, ont été choqués de voir des slogans anti musulmans, en hébreu, écrits sur le plancher et les murs de la mosquée du village.

Au cours des semaines passées, les assauts menés par des groupes de colons armés contre les habitants Palestiniens, en différents points de Cisjordanie occupée, n’ont cessé de gagner en intensité. Le ministre de la défense du gouvernement d’occupation Ehud Barak, avait auparavant déclaré que le seul effet de pareilles attaques était de porter atteinte à l’image de l’établissement sioniste sur la scène internationale.

IMEMC & correspondants – Mardi 2 décembre 2008 – 10 : 59

http://www.imemc.org/article/57873