Chronique de l’occupation

Numéro : 624

nombre d’entrées : 7

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Escalade du harcèlement par les colons à Hébron

Le 10 août à 17h30, 8 colons sont entrés dans la zone H1 d’Hébron et se sont mis à prier. L’armée d’occupation et la police des frontières sont arrivées et ont protégé les colons, en même temps qu’ils ont fait fermer tous les magasins du quartier Bal Al-Zawiya, autour du checkpoint et dans la rue Beer Al-Saba.

Un peu plus tard, des groupes de colons ont commencé à circuler à partir du checkpoint de Tel Rumeida, ils ont remonté la rue Beer Al-Saba jusqu’à la vieille tombe pour célébrer une fête juive.

Les Palestiniens n’ont pu avoir accès à la rue que vers 20h30, lorsque l’armée et la police des frontières sont partis en escortant les derniers colons.

Le 9 août vers 15h30, des Palestiniens, sous protection de la police sioniste, récupéraient trois ânes volés par les colons, sur une terre occupée illégalement par les colons depuis 5 mois. La terre appartient à des Palestiniens, elle est couverte de vignes, d’oliviers et d’amandiers qui constituent le revenu de la famille Jabar. Il est maintenant impossible à la famille d’accéder à sa terre.

Le 9 août 2008 à 17h30, la famille Jabar a été attaquée par les colons, qui ont jeté des pierres sur leur maison et ont essayé de voler leurs moutons. Lorsque l’armée est arrivée sur les lieux, les soldats ont repoussé les Palestiniens qui tentaient d’empêcher les colons de voler leurs moutons. Les colons ont fini par en voler quatre.

Source : ISM  Traduction : MR pour ISM

[ commentaires : non, cela n’est pas risible, c’est scandaleux. Et d’autant plus qu’il y a, à Hébron, un bureau de surveillance, le TIPH, qui est une émanation de l’ONU, dirigée depuis quelques mois pas un officier norvégien dont la prise de fonction a été relatée en son temps sur ce site. Voici ce qu’en dit Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/TIPH ) :

« Le TIPH (The Temporary International Presence in the city of Hebron) est l’acronyme pour Présence internationale temporaire à Hébron.
Le TIPH est une mission d’observation civile dans la cité d’Hébron de Cisjordanie. Cette mission est composé d’observateurs venant du Danemark, d’Italie, de Norvège, de Suède, de Suisse, et de Turquie.
La tâche principale du TIPH est de surveiller et reporter les incidents survenant de chaque côté du conflit. Le TIPH n’est pas autorisé à intervenir directement dans les incidents et n’a pas une fonction militaire ou de police.

Le mandat du TIPH est le fruit de négociations conduit par le Front de libération de la Palestine et Israël entre 1994 et 1997.
Lors de la crise internationale des caricatures de Mahomet, les membres danois de la Présence internationale temporaire à Hébron (TIPH) ont dû quitter la ville ou cesser d’y patrouiller début février 2006 (annoncée par la radio publique israélienne le 8 février 2006).[1]. Le 24 avril 2006, le TIPH a repris sa mission. En mars 2007, un membre suédois du TIPH a été blessé à la tête par une pierre lancée par un colon (source:site officiel du TIPH). »

J’imagine que ces fonctionnaires font consciencieusement leur travail et noircissent des pages de rapports (ou remplissent des disques durs). Il en sort quoi ? Rien ; Et donc, toutes les bonnes paroles, d’où quelles viennent, tant qu’elles ne sont que des incantations qui n’ont à mettre, en face de la souffrance réelle et quotidienne de tout un peuple, que la fadeur écœurante de leurs bonnes paroles, ...]

ISM - Hébron - 13-08-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9665&type=temoignage≤sujet=Colons

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Le Hamas rejette la proposition faite par Olmert à Abbas sur un future Etat palestinien

Le mouvement Hamas a exprimé mardi son rejet total de l’accord « à tiroirs » proposé pour le futur Etat palestinien, dont le Ha’aretz a dit qu’il avait été remis au chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas par le Premier ministre sioniste Ehud Olmert. Le Hamas refuse toute proposition ou accord qui nie les droits fondamentaux palestiniens.

Selon le quotidien Ha’aretz, l’accord établit que lorsque l’AP aura repris le contrôle de la Bande de Gaza, dont le Hamas s’est saisi en juin 2006, le régime sioniste rendrait aux Palestiniens 93% de la Cisjordanie, plus toute la Bande de Gaza, et garderait les 7% restant.

Dans une déclaration exclusive au Centre Palestinien d’Information, le Docteur Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a déclaré que de telles promesses de la part des sionistes visaient à faire un chantage sur l’AP et la pousser à s’impliquer dans des confrontations avec le Hamas et le peuple palestinien à Gaza, soulignant que la proposition signifiait également le contournement des droits fondamentaux du peuple palestinien, en particulier le droit au retour et Jérusalem.

Le Docteur Abu Zuhri a mis en garde l’AP à Ramallah contre toute acceptation de propositions menant à la reconnaissance de l’occupation sioniste sur n’importe quelle partie de la terre palestinienne, ou contre une dérive vers des projets sécuritaires sionistes, ou sinon, l’AP dresserait contre elle la totalité du peuple palestinien tout entier contre elle.

Le porte-parole a souligné qu’actuellement, aucun parti n’était autorisé à négocier au nom du peuple palestinien parce que le mandat d’Abbas est sur le point d’expirer et qu’il va perdre son pouvoir en tant que chef de l’Autorité Palestinienne, ajoutant que l’Organisation de Libération de la Palestine et ses institutions sont illégitimes et violent ce qui a été agréé lors des accords du Caire et de La Mecque.

La proposition d’Olmert comprend une explication détaillée de l’accord, en principe sur les frontières, les réfugiés et des arrangements sécuritaires entre le régime sioniste et un futur Etat palestinien, mais il ignore le sort de Jérusalem Occupée et rejette le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Selon la proposition, en échange des 7% de terres palestiniennes qu’Israël garderait en Cisjordanie, les Palestiniens recevraient des terres dans le Néguev, adjacentes à Gaza. Les Palestiniens auraient également un passage libre entre Gaza et la Cisjordanie, sans aucun contrôle de sécurité, mais ce passage resterait officiellement entre les mains israéliennes, ajoute la proposition.

Un responsable sioniste a déclaré que des cartes des frontières proposées avaient été remises à Abbas.

Lire également : L’Autorité Palestinienne rejette la proposition d’Olmert qui permettrait d’annexer des parties statégiques de la Cisjordanie.

Source : Palestine Info  Traduction : MR pour ISM

ISM et Palestine Info - Palestine - 13-08-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9662&type=communique≤sujet=Initiatives%20de%20Paix

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« Pinocchio » et « Harry Potter » en langue arabe interdits en zone sioniste

La liste des menaces qui pèsent sur l’établissement sioniste s’est enrichie d’un nouvel article : il s’agit de la version arabe de Pinocchio, le célèbre conte pour enfant, écrit à la fin du XIXe siècle par l’écrivain italien Carlo Collodi.

Au motif que ce livre a été imprimé dans un « pays ennemi », en l’occurrence le Liban, le ministère des Finances sioniste a interdit son importation. Cette décision vise la maison d’édition Kol Bo Sefarim, basée à Haïfa et spécialisée dans la distribution de littérature en langue arabe. Outre les mésaventures de la marionnette de Gepetto, les Palestiniens de la zone sioniste ne pourront pas lire dans leur langue natale des ouvrages aussi subversifs que Harry Potter et L’Alchimiste de Paulo Coelho.

En guise de justification, le ministère des Finances sioniste cite une ordonnance émise en 1939, à l’époque du mandat britannique en Palestine, qui prohibe tout commerce avec des « pays ennemis ». Si ces livres avaient été imprimés en Egypte ou en Jordanie, les deux seuls pays arabes en paix avec le régime sioniste, leur vente aurait été possible. Mais provenant du Liban, la bête noire de la diplomatie sioniste avec l’Iran et la Syrie, ils ne peuvent pas franchir les frontières de la zone sioniste. « C’est absurde, s’exclame Salah Abassi, le patron de la maison d’édition, interrogé par le quotidien Maariv. Le régime sioniste fait déjà du commerce avec la Syrie. Des pommes du Golan sont envoyées à Damas à travers le point de passage de Kuneitra. Nous sommes au XXIe siècle. Il s’agit de belles lettres, pas de produits toxiques. »

Visiblement, les douanes locales ne l’entendent pas de cette oreille. Il y a deux ans, elles avaient saisi à la frontière avec la Jordanie un chargement de 4 000 livres commandés par M. Abassi. Parce que les ouvrages avaient été imprimés au Liban et en Syrie, ils avaient été envoyés au pilon. Cette nouvelle affaire émeut d’autant plus la presse sioniste que l’auteur du forfait avait été, dans le passé, à l’initiative d’une campagne de traduction en arabe de plusieurs succès de librairie sionistes qui avaient été exportés au Liban, en Arabie saoudite et à Bahreïn. Toujours prompt à dénoncer le boycottage de ses artistes par ses voisins arabes, le régime sioniste est à son tour pris en flagrant délit de censure. Il appartient désormais au ministre des finances, Roni Bar On, de lever cette sanction. Pour permettre à Pinocchio, Harry et compagnie de ravir les jeunes arabes vivant en zone sioniste.

Article paru dans Le Monde du 13 août 2008

Info-Palestine et Benjamin Barthe - Le Monde - mercredi 13 août 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4908

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Le jeu sioniste

Fuir tout engagement pour une paix réelle qui garantirait une résolution juste et globale pour la cause palestinienne.

Les détails du jeu sioniste, qui consiste à former un nouveau gouvernement de coalition ou à tenir des élections parlementaires anticipées sont pléthoriques. Difficile donc de rentrer dans ces détails, mais une chose est sûre, c’est que ce jeu, quels qu’en soient ses motifs, ne servira en fin de compte qu’un objectif sioniste. C’est-à-dire fuir tout engagement pour une paix réelle qui garantirait une résolution juste et globale pour la cause palestinienne.

La tactique sioniste est une feinte bien connue qui consiste à faire des compromis par étape. Mais il est sûr qu’il ne s’engagera jamais dans une paix globale. Effectivement, la méthode des compromis est un des mécanismes nécessaires à la mise en exécution d’un grand projet d’expansion. Quant à la paix, elle constitue une entrave qui s’oppose aux objectifs sionistes.

Ceci nous fait penser aux paroles prononcées par l’ex-premier ministre sioniste David Ben Gourion prononcées à la suite de la signature des accords de trêve en 1949. A cette époque, il avait fait l’objet de nombreuses critiques de la part des forces extrémistes à l’intérieur du camp sioniste, dirigées par Begin. Il avait été accusé de faire perdre l’occasion de conclure un accord final de paix avec les Arabes qui aurait garanti la légitimité de l’existence de l’établissement sioniste. Il avait alors dit : « Nous avons besoin d’un accord avec les Arabes et non d’une paix, l’accord sur la trêve est juste un moyen d’avancer sur la voie d’un grand projet sioniste et les circonstances nécessaires à l’achèvement de ce projet ne sont pas encore propices ».

Depuis que Ben Gorion a prononcé ces paroles, la politique sioniste change continuellement de stratégies. Mais elle ne s’est jamais éloignée de la ligne directrice fixée par Ben Gorion malgré le grand revirement dans la position arabe. C’est-à-dire que les Arabes ont accepté de reconnaître ouvertement l’existence de l’Etat hébreu. Et les Arabes ont exprimé leur volonté d’instaurer des relations politiques et économiques avec le régime sioniste au cas où celui-ci tiendrait à ses engagements et rendrait aux Arabes leurs droits violés.

Cela signifie que tous les discours parlant de la paix ne sont que tromperie et tergiversation au point que de nombreux partisans de la paix dans le monde arabe doutent aujourd’hui de la nécessité de continuer à parier sur le choix de la paix. En effet, tous les événements prouvent que les accords de paix signés entre le régime sioniste et les Arabes, en particulier les Accords d’Oslo, ne sont que des étapes visant à accaparer le maximum de gains pour se dérober ensuite à tout engagement en inventant encore et toujours des prétextes.
Nous devons comprendre ce jeu dont les causes et les circonstances peuvent changer, mais qui reste géré par un objectif essentiel : fuir la paix globale !

Le gouvernement de coalition et les élections anticipées, ainsi que tout ce qui figure dans le dictionnaire de la politique sioniste ne sont que des manœuvres visant à gagner du temps et à saper toute tentative de parvenir à une paix réelle, juste et globale.

Il est triste d’être témoin du conflit et des tueries qui se déroulent sur la scène palestinienne et qui servent aujourd’hui le jeu sioniste. Les circonstances palestiniennes renforcent les prétextes et les motifs sionistes visant à tergiverser quant à la conclusion d’un accord final de paix.

L’Histoire ne pardonnera jamais à tous ceux qui ont aidé l’établissement sioniste à poursuivre son jeu, que ce soient les forces internationales soutenant ce régime ou les Palestiniens eux-mêmes qui ont oublié leur cause pour s’engager dans des conflits inutiles.

Al-Ahram/hebdo - Semaine du 13 au 19 août 2008, numéro 727 (Opinion)

Info-Palestine et Morsi Attalla - Al-Ahram/hebdo - mercredi 13 août 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4906

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Trois maisons Palestiniennes démolies par les bulldozers à Jérusalem

Les bulldozers sionistes, accompagnées par les troupes d’occupation, ont démoli trois maisons, à Jérusalem, merredi 13/08/08 en milieu de journée.

Des témoins ont déclaré que les bulldozers ont démoli les maisons dès leur arrivée, en empêchant ls membres des familles qui les habitaient de mettre quoi que ce soit à l’abri avant que les maisons ne soient détruites.

Des heurts ont surgi entre l’armée et les civils, et les soldats s’en sont pris aux femmes et aux enfants, provoquant une panique.

Les sionistes justifient leur décision en avançant que ces maisons ont été construites sans les autorisations nécessaires. Cependant, depuis que le régime sioniste occupe Jérusalem en 1967, il n’a pratiquement jamais délivré aux habitants Palestiniens de titres de propriétés de terres ou d’immeubles, ni d’autorisation, sous quelques forme que ce soit, de construire.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 13 août 2008 – 15 : 35

http://www.imemc.org/article/56526

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Incursion de véhicules militaires et de bulldozers à Hébron

Des heurts ont surgi lorsque plus de vingt véhicules militaires, accompagnés d’un certain nombre de bulldozers, ont envahi la ville de Hébron, mercredi 13/08/08 au matin.

Selon des témoins oculaires, des soldats sionistes ont envahi le village de Taffuh, à l’ouest de Hébron, provoquant des affrontements avec les habitants.

Les soldats sionistes ont ouvert le feu avec des grenades assourdissantes et des tirs à balles acier caoutchouc contre les Palestiniens.

Des sources locales, confirmées par les services de sécurité, ont déclaré que les soldats sionistes ont mené des fouilles de maison en maison, saccageant les biens des habitants. Il n’a pas été fait état de blessés.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 13 août 2008 – 11 : 34

http://www.imemc.org/article/56510

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Le régime sioniste va rouvrir quatre points de passage à Gaza

Des sources locales ont rapporté que le régime sioniste va rouvrir quatre points de passage avec la Bande de Gaza, parmi lesquels celui de « Keren Shalom. »

Ce sera la première fois que le point de passage de « Keren Shalom » sera ouvert depuis 4 mois, depuis une attaque au cours de laquelle 13 soldats ennemis avaient été blessés.

Cependant, selon des informations parvenues à Ma’an, les officiels Palestiniens n’ont pas encore reçu de notification officielle des autorités d’occupation concernant la réouverture de « Keren Shalom. »

Le ministre de la défense sioniste, Ehud Barak, avait ordonné la fermeture de Gaza en réplique à un tir de roquette artisanale qui a atteint une ville sioniste.

Selon la radio sioniste, le gouvernement sioniste a dépensé des millions de sicles pour réparer « Keren Shalom » à la suite de l’attaque d’il y a quatre mois. Le point de passage de « Keren Shalom » est utilisé pour des marchandises commerciales et humanitaires et se trouve à la pointe sud-ouest de la Bande de Gaza.

Le Hamas et le régime sioniste étaient parvenu à un accord de cessez-le-feu en juin. Selon cet accord, les Palestiniens et les sionistes renonçaient à ouvrir le feu à Gaza, et le régime sioniste s’engageait à desserrer progressivement le blocus autour de Gaza.

Bien que le régime sioniste ait laissé pénétrer quelques fournitures, comme des matériaux de construction, en direction de Gaza, le blocus est resté en place, et les 1,5 millions d’habitants de Gaza y restent enfermés.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 13 août 2008 – 11 : 48

http://www.imemc.org/article/56514