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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Lundi, 10 mars 2007

lundi 10 mars 2008

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 10/03/08

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Shimon Pérès responsable du massacre de Cana en 1996

Alors que la France reçoit ces prochains jours le président Shimon Pérès en visite officielle, il est bon de rappeler qu’il s’agit d’un fauteur de guerre et d’un criminel de guerre notoire.

Un des actes les plus sanglants figurant à son palmarès, alors qu’il était premier ministre, est le bombardement par l’armée israélienne en avril 1996 d’un camp de réfugiés des Nations Unies à Cana au Sud-Liban. Bilan : 100 morts, quasiment que des femmes, des enfants et des vieillards.

La France se fait injure à elle-même en déroulant le tapis rouge sous les pieds de cet assassin [note de la rédaction].

L’ARMEE sioniste s’est livrée hier au Sud-Liban à un véritable crime de guerre. Un camp de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) où 250 réfugiés des villages du Sud-Liban s’étaient rassemblés a été bombardé. Bilan : près de 100 morts.

Le drame, d’autant plus atroce que la plupart des victimes sont mortes carbonisées dans les conteneurs mis à leur disposition, s’est déroulé dans le village de Cana, au sud-est de Tyr. Au moins 100 civils libanais, essentiellement des femmes et des enfants, ont été tués et 80 autres blessés.

Un blessé évacué dans un hôpital de Tyr a affirmé à l’AFP que les victimes se trouvaient dans deux conteneurs mis à leur disposition par la FINUL. Sous les bombardements, un conteneur a pris feu et l’autre a été touché de plein fouet. Les blessés, des femmes et des enfants essentiellement, arrivés dans les hôpitaux de Tyr, souffraient de brûlures et d’autres avaient des membres arrachés, a constaté l’AFP.
« A 14 heures, raconte le porte-parole de la FINUL, Timur Goksel, nous avons reçu un message du quartier général du bataillon fidjien à Cana qui nous affirmait que leur position était soumise à un très violent pilonnage. Un soldat fidjien a crié : « Faites arrêter cette folie ! Il y a beaucoup de victimes et beaucoup de destructions »... Et puis la ligne a été coupée. »

Le secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali, s’est déclaré « choqué » et « horrifié » à l’annonce du bombardement de Cana.

Ce massacre n’est malheureusement pas le seul qu’ait perpétré l’armée sioniste dans la journée d’hier. Un peu plus tôt dans la matinée, l’aviation avait bombardé la ville de Nabatiyé, tuant 11 personnes d’une même famille (voir le témoignage ci-dessous). Et dans l’après-midi, à quelques dizaines de kilomètres de là, plus au nord, 2 bâtiments de la marine israélienne semaient à leur tour la mort en ouvrant le feu sur la route côtière qui mène au Sud-Liban, entre Beyrouth et Saïda. Selon des témoins, les navires sionistes ont tiré sur un tronçon de route d’une quinzaine de kilomètres, de Saadiyat à la lisière du port de Saïda, où un point de contrôle syrien a été pris pour cible. La route côtière entre Saïda et Beyrouth a été coupée à la circulation.

Le premier ministre Shimon Peres a affirmé avoir été surpris par la mort de 11 membres d’une même famille libanaise. « Nabatiyé aurait dû être vide de ses civils. Nous ne bombardons pas des maisons simplement comme cela, sans raison », a-t-il déclaré. Et il s’est dit « surpris que des civils soient restés dans des maisons », se souciant apparemment peu de savoir que dans cette maison une jeune femme venait de mettre au monde un bébé, ce qui explique qu’elle n’ait pu se jeter sur les routes de l’exode. La maman, le bébé et 5 de ses autres enfants sont morts...
Le Hezbollah a aussitôt tiré prétexte de ce massacre pour lancer de nouvelles roquettes sur le nord de la zone sioniste. Quatre salves sont tombées près de Kyriat Shmona, où une femme a été blessée par des éclats alors qu’elle faisait ses courses. Au total, 18 Israéliens ont été blessés, dont 2 sérieusement, par les tirs de Katioucha depuis le début de l’opération israélienne « Raisins de la colère », le 11 avril.

A la suite des massacres de civils à Cana et Nabatiyé, le gouvernement sioniste a annoncé qu’il allait « réévaluer la situation ». « Nous allons réévaluer la situation, mais je pense que l’opération va se poursuivre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de roquettes sur la Galilée », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, le général Ehud Barak. Il a ajouté qu’il « regrettait toute atteinte aux civils, surtout dans les bâtiments de l’ONU », mais a affirmé que l’artillerie répondait à des tirs du Hezbollah partis de Cana.

Une réunion d’urgence du cabinet a été convoquée dans la soirée de jeudi à Jérusalem et le secrétaire d’Etat américain Warren Christopher a annoncé son arrivée pour samedi.

Avril 1996 - l’Humanité - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.humanite.fr/1996-04-19_A...

Info-Palestine - D’après l’Humanité – lundi 10 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3954

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48902

Il est temps de boycotter l’établissement sioniste au niveau mondial

Chacun est invité à réagir et à agir par n’importe quel moyen pour empêcher le génocide des Palestiniens.

Le vendredi 29 février 2008, Matan Vilani, adjoint du ministre sioniste de la Défense, a menacé les Palestiniens à Gaza d’une « shoah » en déclarant à la radio de l’armée sioniste : « plus les tirs de Quassam s’intensifieront et plus grande sera la portée des roquettes, plus ils [les Palestiniens] risqueront d’attirer sur eux une shoah plus importante car nous emploierons toute notre puissance pour nous défendre ».
Cette date restera dans l’histoire comme celle qui a marqué le début d’une nouvelle phase dans le conflit entre l’établissement sioniste et les Palestiniens, où un haut responsable sioniste, de gauche en l’occurrence, a publiquement révélé les plans génocidaires qu’ils sont en train de fomenter contre les Palestiniens sous son occupation militaire, si ces derniers n’arrêtent pas de résister à ses diktats.

Cette date marquera aussi la première fois depuis la deuxième Guerre mondiale qu’un Etat terrorise scrupuleusement - et en direct à la télévision - une population civile par des actes génocidaires, progressifs ou à basse intensité, et qu’un des hauts responsables de son gouvernement incite ouvertement à une « shoah » totale, tandis que le monde se tient immobile en contemplant ce qui se passe, dans la plus grande indifférence ou alors avec contentement à l’instar des dirigeants occidentaux.

Pour un dirigeant sioniste, juif en particulier, le fait de menacer quiconque de shoah est une triste ironie de l’histoire. Les victimes de crimes indicibles sont-elles condamnées à devenir d’effroyables criminels ? Que diable peut-on faire pour briser ce cercle vicieux avant que l’Etat qui prétend représenter les principales victimes de l’holocauste nazi ne commette lui-même un nouvel holocauste ?
Avant d’aborder ces questions, on pourrait se demander pourtant : n’est-il pas exagéré et manifestement contreproductif de comparer les crimes de l’entité sioniste contre les Palestiniens, peu importe à quel point ces crimes ont été brutaux et inhumains, au génocide nazi ? Tout crime n’est-il pas unique et digne d’attention à part entière comme une violation des droits de l’Homme, du droit international et des principes universels de la morale ?

La réponse est oui : chaque crime est unique, et il n’y a rien que les sionistes aient fait à ce jour qui ne se rapproche, même d’un point de vue quantitatif, des crimes nazis. Mais quand les victimes d’autrefois devenues les criminels d’aujourd’hui admettent ouvertement leur intention de mettre en oeuvre la forme spéciale d’agression qui leur est la plus familière et qu’ils commettent des actes répétés qui évoquent qualitativement ce crime par leur racisme déchaîné et le terrible niveau de dédain que cela demande vis-à-vis de la valeur et de la dignité de la vie de l’autre, alors leurs menaces doivent être prises au sérieux. Chacun est invité à réagir et à agir par n’importe quel moyen pour empêcher ce crime en route vers sa conclusion logique.
Malgré son manque d’indépendance politique et malgré son mandat contesté, l’Autorité palestinienne (AP) basée à Ramallah est mise en demeure de se libérer immédiatement de l’accusation de complicité que le peuple lui impute. Azmi Bishara est l’un des plus connus parmi ceux qui ont formulé ces attaques virulentes contre l’AP, suite à la déclaration de son président au Caire où celui-ci déclarait qu’Al-Quaida se serait infiltré dans Gaza et que les projectiles lancés au jugé par la résistance palestinienne en direction des villes et colonies sionistes donneraient un prétexte à l’agression.

La crédibilité de cette affirmation de complicité est telle que Mahmoud Abbas a pour la première fois condamné les derniers crimes sionistes d’une manière lapidaire et imagée, décrivant [ces crimes] comme « pires qu’un holocauste ».

On attend toujours des régimes arabes, notamment égyptien et jordanien — non élus, non légitimes et soumis aux Etats-Unis comme ils savent l’être - qu’ils se tiennent à l’écart de la guerre mortelle que l’établissement sioniste mène contre Gaza. Après tout, leurs liens diplomatiques et commerciaux permanents avec les sionistes ainsi que leur justification implicite des crimes sionistes lorsqu’ils diffament le Hamas de façon répétée et gratuite, les ont définitivement faits cataloguer par leurs peuples respectifs, sans parler du large public arabe, comme complices de ces crimes.

Les gouvernements européens, notamment la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne doivent aussi répondre à la grave accusation venant de larges majorités parmi les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans, de connivence avec les crimes contre l’humanité perpétrés par les sionistes. Non seulement, ces gouvernements se sont tus face à l’obstination sioniste sans pitié de tuer des civils innocents dans Gaza, dont beaucoup d’enfants, au cours des derniers jours, mais ils ont continué à traiter l’établissement sioniste avec le plus grand respect en célébrant son soi-disant 60ème anniversaire d’indépendance, cet effroyable acte d’épuration ethnique et de destruction coloniale, et en prodiguant leur soutien économique, politique et scientifique, lequel a contribué à l’impunité de l’établissement sioniste.

D’un autre côté, le gouvernement américain ne peut être accusé d’encourager les actes génocidaires des sionistes de la même façon que cette sinistre alliance de complices. Il est et a toujours été un partenaire absolu et fier de lui dans l’organisation, le financement et la mise en oeuvre des crimes contre les Palestiniens, sans parler de ses propres actions criminelles inégalées en Afghanistan, en Irak et auparavant au Vietnam. Lorsque viendra le moment de notre propre procès de Nuremberg, lorsque les crimes sionistes seront enfin poursuivis devant une cour internationale, une large place devra être réservée dans le box des accusés aux généraux et dirigeants politiques américains.
Sans le partenariat américain matérialisé par une incalculable aide militaire, économique et diplomatique, le régime de Tel Aviv n’aurait pas pu commettre tous ses crimes racistes et colonialistes avec une telle impunité.

Pour revenir à la question de savoir si l’on doit ou si l’on peut faire quelque chose pour arrêter les sionistes, la réponse est « absolument ». Les crimes de l’Apartheid en Afrique du Sud ont été combattus non seulement par la lutte héroïque des masses opprimées sur le terrain, mais ils ont été dénoncés à travers le monde grâce aux campagnes de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre le régime et toutes ses institutions complices, qu’elles soient économiques, académiques, culturelles ou sportives.

De façon analogue, la société civile internationale peut et doit appliquer les mêmes mesures non violentes de justice pour contraindre l’entité sioniste à respecter le droit international et les droits de l’homme les plus élémentaires. La menace de sanctions a même réussi à prouver son efficacité par le passé en freinant les campagnes sionistes répétées de meurtres et de dévastations.

Si toutes les images de dizaines d’enfants palestiniens déchiquetés et si ces tueries et destructions récurrentes et injustifiées par une armée d’occupation contre une population civile sans défense restent pour la plupart impunies, le monde pourrait bien en effet vivre un nouvel holocauste.

Du même auteur :
 Contre ? ça jamais ! L’Europe complice du lent génocide perpétré par Israël
 Israël : La démocratie, une menace existentielle ?
 « Aucun État n’a le droit d’exister comme État raciste »
 « Un choix moral », le boycott secoue Tel Aviv

2 mars 2008 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Thouraya Ben Youssef

Info-Palestine - Omar Barghouti - The Electronic Intifada – lundi 10 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3952

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48903

Le gouvernement sioniste discute d’une trêve avec le mouvement Hamas

Des responsables sionistes et du Hamas discutent un cessez-le-feu possible par l’intermédiaire des égyptiens après qu’Ehud Olmert, le premier ministre israélien, ait demandé une suspension des incursions dans la bande de Gaza.

L’ordre a été communiqué lundi en réponse à une baisse significative du nombre de fusées et d’obus de mortiers tirés depuis le territoire, selon les officiels [sionistes].

« Nous semblons être entrés dans une période de discussions plutôt que de combats, » estime Jacky Rowland, correspondant d’Al Jazeera dans Gaza.

« Depuis plus de trois jours à présent il n’y a eu pratiquement aucune attaque de fusée vers la zone sioniste ... et il n’y a eu aucune attaque aérienne sioniste, aucun survol de Gaza. »

Les responsables sionistes de la défense et les responsables du Hamas ont insisté sur le fait qu’aucune trêve formelle n’avait été convenue jusqu’ici, mais le bureau d’Olmert a fait savoir que celui-ci avait commandé à l’armée se suspendre ses opérations pour permettre à des entretiens de se tenir.

« Il semble que le Hamas ait décidé pour l’instant de ne pas tirer [de fusées], et nous ne tirons pas non plus, » a dit un fonctionnaire sioniste.
« Ceci pourrait bien devenir un cessez-le-feu, mais la balle est dans le camp du Hamas, » a-t-il encore dit.

Ahmed Youssef, un conseiller du Hamas a indiqué à Al Jazeera : « Nous espérons que les sionistes comprendront que le temps est venu de lever les sanctions. »

« Nous voudrions jeter les fondements pour de discussions pacifiques, » a-t-il aussi dit.

« Période de calme »

« Ce que nous voyons, ce sont des navettes entre l’Egypte et Gaza par des représentants du Hamas, et nous savons que ce dimanche il y avait en Egypte un officiel sioniste, » rapporte Rowland.

« Mais les Egyptiens font attention à ce qu’ils ne se retrouvent pas en Egypte en même temps. »

Hossam Zaki, porte-parole pour le ministère égyptien des affaires étrangères, a confirmé que le Caire avait été en contact avec des représentants des deux côtés et qu’il y avait eu un progrès.

« Il y a un intérêt des deux côtés pour une période de calme et la question est maintenant de discuter s’il y aura des garanties... que les confrontations et les opération militaires ne se produiront plus, » a dit Hossam Zaki à Al Jazeera.

Les sources venant du Hamas ont indiqué à Al Jazeera que les Palestiniens réclamaient non seulement une fin des actions militaire, mais également la réouverture du poste frontière de Rafah et la levée du siège de Gaza.

Zaki a indiqué à Al Jazeera que la question de la frontière était l’une des premières priorités pour les Egyptiens depuis que des milliers de Gazaouis sont entrés dans la région du Sinai après que le gouvernement sioniste ait bloqué les livraisons de produits de première nécessité vers le territoire.

« Ils ont leur vision de la façon dont la frontière devrait fonctionner, ils sont autorisés à avoir leur vision, après tout ils contrôlent la bande de Gaza, » a encore dit Zaki.

« Mais la question de la réouverture des frontières doit être traitée d’un point de vue différent. »

Négociations suspendues

Le président palestinien Mahmoud Abbas a brièvement appelé a suspendre les négociations avec le régime sioniste en réponse à une opération militaire à Gaza dans laquelle plus de 125 Palestiniens, dont bon nombre de civils, ont été assassinés, selon les chiffres fournis par les médecins palestiniens.

Le gouvernement sioniste a prétendu avoir lancé les incursions en réponse aux tirs de fusées par les Palestiniens vers le sud de leur zone.

Les responsables du Hamas ont déclaré il y a quelques jours que l’aile armée du groupe cesserait de tirer ses missiles artisanaux si la partie sioniste arrêtait ses opérations militaires.

Ceci s’appuyait sur un commentaire fait par Olmert mercredi selon quoi les sionistes n’auraient aucune raison d’attaquer Gaza si les tirs de fusées cessaient.

Il a également déclaré lundi que l’établissement sioniste était préparé à prendre « une mesure significative, importante et dramatique » pour aller vers la paix.

Bien que la situation dans Gaza soit restée relativement calme, l’entité sioniste a effectué plusieurs incursions en Cisjordanie en enlevant au moins 29 Palestiniens ce lundi.

L’armée a verrouillé la Cisjordanie vendredi soir après que huit étudiants juifs aient été abattus lors d’une attaque contre une école religieuse.

Colonies juives

Lundi, le Merkaz Harav Yeshiva à Jérusalem-ouest a fait savoir qu’il ne ferait pas bon accueil à une visite d’Olmert en raison de son soutien à l’idée de se retirer de quelques colonies juives dans le cadre d’un accord de paix avec les Palestiniens.

« Nous ne pouvons pas recevoir un premier ministre qui agit contre l’esprit du Torah et nous acceptons pas que « Israël » se retire d’une partie de la ’terre d’Israël’, » a dit à la radio publique le rabbin Haim Steiner, un des hauts fonctionnaires du Yeshiva.

Cette école est considérée comme le centre du nationalisme religieux sioniste et un des plus forts soutiens du mouvement de colonisation.
Un certain nombre de plans pour augmenter les colonies juives en Cisjordanie ont été approuvés par Olmert ce dimanche.

La radio sioniste a signalé que le parti Shas — ultra-orthodoxe et un des principaux associés de la coalition gouvernementale — avait menacé de quitter le gouvernement à moins que la construction de la colonie de Givat Ze’ev, à 8 kilomètres de Jérusalem, ne soit approuvée.

Olmert avait empêché ses ministères d’autoriser la nouvelle construction en Cisjordanie sans son approbation en raison de ses implications politiques.

Les colonies sont illégales au regard du droit international parce qu’elles sont établies sur des terres occupées. Leur expansion permanente remet en cause la feuille de route et l’éventualité d’un accord final à la suite de la conférence d’Annapolis.

10 mars 2008 - Al Jazeera.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/NR/exe...
[Traduction : Info-Palestine.net]

Info-Palestine - Al Jazeera.net – lundi 10 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3959

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Des responsables militaires sionistes déclarent que Gaza ne sera plus prise pour cible si les missiles artisanaux ne sont plus tirés

Les médias sionistes on rapporté lundi 10/03/08 que le gouvernement sioniste a donné pour instruction a l’armée d’occupation d’interrompre les attaques sur Gaza si la résistance Palestinienne ne tire pas de projectiles artisanaux depuis la Bande de Gaza sur les villes sionistes voisines.

Le ministre de la défense sioniste, Ehud Barak, a cependant déclaré ce lundi que l’armée attaquerait Gaza « à tout moment nécessaire ».

Ehud Olmert, le premier ministre, a déclaré à des reporters qu’il n’y a pas eu de « trêve » avec le Hamas, et qu’il n’y a pas eu de discussions directes ou indirectes sur un pareil sujet. Ses déclarations ont été faites à la suite d’un entretien, lundi à midi, avec le premier ministre Tchèque.

Selon des sources gouvernementales sionistes, les nouvelles instructions données à l’armée interviennent dans le cadre des efforts égyptiens visant à réaliser une médiation pour une trêve entre le mouvement du Hamas et l’entité sioniste. Le mouvement du Hamas contrôle la région côtière Palestinienne depuis qu’il a eu le dessus dans une lutte farouche avec le mouvement rival du Fatah en juin 2007.

Le semaine dernière, l’armée sioniste a attaqué Gaza et mené une offensive terrestre de trois jours. A la fin de la semaine, le nombre des morts à Gaza atteignait 125, dont 95 civils. Les militaires sionistes ont déclaré que ces opérations visaient à mettre un terme aux lancements de projectiles artisanaux depuis Gaza sur des zones sionistes. Les tirs Palestiniens ont fait 13 tués parmi les sionistes depuis 2001.

Le chef des renseignements égyptiens, Omer Sulieman, aurait déclaré à des responsables sionistes, au Caire, que pour engager des discussions sur une trêve avec le Hamas, il était nécessaire qu’aussi bien l’armée d’occupation que la résistance Palestinienne calment la situation et suspendent les opérations.

Fawzi Barhum, le porte parole du Hamas, a déclaré à IMEMC que les attaques Palestiniennes contre l’établissement sioniste « sont une réponse naturelle aux attques de l’armée sioniste et aux meurtres de Palestiniens habitant Gaza ». Barhum a déclaré que « la résistance tire des projectiles artisanaux sur la zone sioniste lorsque l’armée d’occupation attaques, tue et persiste à imposer un siège aux habitants de Gaza. »

Sulieman a déclaré aux media égyptiens, lundi 10/03/08, qu’une délégation du Hamas était attendue au Caire pour discuter la possibilité de clamer les tensions avec l’entité sioniste. Barhum a déclaré que le Hamas « continuait à rencontrer des responsables égyptiens, car il y a un grand nombre de points à discuter, comme les frontières et le problème des Palestiniens laissés sans issue en Egypte. »

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Lundi 10 mars 2008 – 16 : 44

http://www.imemc.org/article/53390

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48905

Hammad dément de prochains rencontres entre Abbas et Olmert

Nemer Hammad, conseiller politique du président Mahmoud Abbas, a démenti, lundi 10/03/08, les informations selon lesquelles des rencontres entre le président Palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre sioniste Ehud Olmert se tiendraient bientôt.

Il a ajouté « A ce jour, aucune date n’a été fixée pour une réunion de cet ordre. Nous verrons tout d’abord comment se déroule la réunion tripartite, ensuite de que proposent les Etats Unis et les autres parties. »

Hammad a indiqué que le président Abbas rencontrerait mardi 11/03/08 le roi Abdullah II de Jordanie pour discuter les derniers développements, à la fois du point de vue politique et sur le terrain. Il doit ensuite participer au 11ième sommet de l’Organisation Islamique Mondiale au Sénégal, qui doit se pencher sur la cause Palestinienne en tant que problème central du monde Islamique.

Hammad a décrit les activités d’implantation sionistes actuelles comme « une violation des accords précédemment signés. » Il a continué « ce qui est maintenant requis des Etats Unis est qu’ils entament des procédures susceptibles de mettre un terme aux mesures sionistes à Jérusalem Est. »

Des sources bien informées au bureau du président Palestinien avaient auparavant fait savoir que le président Abbas allait rencontrer le premier ministre sioniste la semaine prochaine.

Manar Jibrin - IMEMC & correspondants – Lundi 10 mars 2008 – 16 : 44

http://www.imemc.org/article/53389

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48906

L’armée d’occupation kidnappe un Palestinien « immunisé » à Ramallah

L’armée sioniste a attaqué les bureaux de la défense civile de l’Autorité Palestinienne à Ramallah, ce lundi 10/03/08 au matin, et kidnappé un responsable.

Des sources de l’AP ont déclaré que les soldats ont donné l’assaut aux bureaux après en avoir détruit les portes et en tirant des rafales à balles réelles à travers les fenêtres. Les soldats ont ensuite fouillé les lieux avant de kidnapper Zaher Hassan, un fonctionnaire qui travaillait dans ces bureaux.

Hassan, originaire de la ville de Qalqilyia, était auparavant membre des Brigades Al Aqsa, l’aile armée au mouvement Fatah du président Abbas. En novembre dernier, un accord d’amnistie avait été conclu aux termes duquel le régime sioniste abandonnait ses poursuites contre les combattants des Brigades Al Aqsa, qui avaient remis leurs armes à l’AP. Hassan faisait partie de cet accord et avait semble-t-il observé toutes les restrictions placées sur les hommes qui ont bénéficié de l’amnistie.

Ce n’est pas la première fois que l’armée attaque un ancien combattant de la résistance du Fatah ayant signé l’accord « d’immunité ». Il y a trois semaines, l’armée sioniste a attaqué un bureau de sécurité de l’AP dans la ville de Naplouse, en tuant une personne et en enlevant 3 autres, toutes signataires de l’accord « d’immunité. »

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Lundi 10 mars 2008 – 15 : 09

http://www.imemc.org/article/53385

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48907

L’armée coloniale kidnappe 5 adolescents dans des villages proches de Tulkarem

L’armée d’occupation a attaqué, lundi 10/03/08 à l’aube, plusieurs villages près de la ville de Tulkarem, et enlevé 5 adolescents.

Des sources locales ont déclaré que les troupes avaient fouillé et saccagé des maisons dans les villages d’Atil, de Qafin, et d’Al Sharawiah, tous proches de Tulkarem, avant de kidnapper 5 adolescents, qu’ils ont emmenés sans aucun accusation vers un centre de détention inconnu.

Les habitants ont identifié les 5 victimes comme Abed Al Rahim Daoud, 17 ans, Mohamed Soubouh, 16 ans, du village de Qafin, Ala Ateil, 15 ans, Muntasser Makhoul, 15 ans, et Samer Khazmou, 15 ans , du village d’Atil.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Lundi 10 mars 2008 – 14 : 58

http://www.imemc.org/article/53384

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48908

Bethlehem : 8 Palestiniens, dont un journaliste, kidnappés par l’armée d’occupation

L’armée coloniale a envahi la ville de Bethlehem et la ville voisine de Beït Sahour, lundi 10/03/08 à l’aube, et a kidnappé au moins 8 civils, dont un journaliste.

A 4 heures du matin, lundi 10/03/08, 10 véhicules militaires, transportant au moins 40 soldats ont envahi la ville de Bethlehem. Les soldats ont fermé les sorties et les entrées de la ville. La campagne d’enlèvements a commencé dans le camp de réfugiés de Dheishah, situé à Bethlehem, lorsque des soldats ont donné l’assaut à un certain nombre de maisons et les ont « fouillées », avant de kidnapper 4 civils.

Parmi ces 4 personnes se trouvait le journaliste Palestinien Hassan Abed Al Jawaad, 53 ans. Hassan Abed Al Jawaad est membre du comité exécutif de l’Association des Journalistes Palestiniens.

Des sources locales ont déclaré que les autres personnes kidnappées au camp de réfugiés de Dheishah étaient Nidal Abou Aker, 40 ans, Shouhab Mizher, 33 ans, et Mohamed Al Sajadi, 34 ans.

Les soldats ont ensuite quitté Bethlehem et envahi la ville voisine de Beït Sahour, où ils ont fouillé un certain nombre de maisons et kidnappé Yousif Al Shoumali, 44 ans.

Le village d’Al Doha , à l’ouest de Bethlehem, a aussi été attaqué lundi. Les soldats ont ravagé un certain nombre de maisons et kidnappé Ayied Hushiah, 36 ans, qui travaille comme enseignant dans une école à Bethlehem.

Pendant ce temps, Ahmad Awad et Audah Al Hourami étaient enlevés dans leurs maisons, situées dans les faubourgs sud de la ville de Bethlehem.

Najeeb Faraj - IMEMC & correspondants – Lundi 10 mars 2008 – 11 : 09

http://www.imemc.org/article/53380