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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Samedi, 16 février 2007

samedi 16 février 2008

Envoyé le 16/02/08

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Un dirigeant du Jihad Islamique et sa famille tués par une frappe aérienne sioniste ; 80 blessés

Huit Palestiniens, dont un des principaux dirigeants du Jihad Islamique, son épouse et trois de ses enfants ont été tués par une frappe aérienne sioniste dirigée contre une maison du camp de réfugiés d’Al Bureij, près de la ville de Gaza, dans la Bande de Gaza, au cours de la soirée de vendredi 15/02/08.

80 autres personnes ont été blessées dans ce quartier d’habitations très peuplé.

Des témoins oculaires ont déclaré qu’un avion de combat sioniste F-16 a tiré au moins un missile qui a atteint la maison du chef des Brigades Al Quds, Ayman Fayed, 42 ans, également connu sous le nom d’Abou Abdallah. Le bâtiment de trois étages a été complètement détruit.

Muawiyya Hassanain, directeur des services d’urgence, a déclaré que Fayed, son épouse Marwa Azzam, sa fille Basma et ses deux fils Ayoub and Ali ont été tués, ainsi que Talal Salah Abou ’Oun, Attallah Ismael As-Samiri et Zakaria Nabil Al-Kafafi.

Les morts et les blessés ont été emmenés à l’hôpital des Martyrs d’Al Aqsa à Deïr Al-Balah et dans d’autres hôpitaux. Sept personnes, dont l’état est qualifié de très grave, ont été emmenés à l’hôpital Ash- Shifaa.

Cependant, un porte parole militaire à Tel Aviv aurait démenti, selon le site web d’Al Jazira, l’implication des forces armées sionistes dans ce drame.

Les Brigades promettent de se venger

Un porte parole des brigades Al Quds, Abou Ahmad, a déclaré que l’occupation sioniste perdait son temps en s’attaquant aux civils, aux femmes et aux enfants.

Il a ajouté que l’entité sioniste devait s’attendre à une « réponse forte » pour ces meurtres.

Un dirigeant des Brigades Al Quds, Abou Abir, a déclaré que « ce crime sioniste est l’indication d’assassinats à venir contre notre peuple. »

Il a fait le voeu de venger la mort de Fayed.

Pour sa part, le Jihad Islamique a déclaré que l’entité sioniste « devrait payer pour ses crimes, et particulièrement la dernière attaque contre un quartier d’habitation qui a provoqué la mort de 8 victimes. »

Un porte parole du Hamas, le Dr Sami Abou Zouhri, a déclaré dans une conférence de presse que « ce crime ouvre la porte du combat et nous ne garderons pas les bras croisés devant ces crimes. »

Appels à la communauté internationale

Le Fatah a également condamné le massacre de vendredi à Gaza.

Le porte parole du Fatah, Fahmi Az-Za’arir, a déclaré que l’assassinat de vendredi montrait que le régime sioniste et ses dirigeants avaient adopté une politique de crime organisé et que la communauté internationale devait les contraindre à mettre un terme à cette politique.

Il a ajouté que les Etats Unis et le Quartette International devaient prendre leurs responsabilités et arrêter l’agression sioniste.

Az-Za’arir a conclu en disant que toutes les tentatives des sionistes pour imposer leurs conditions de reddition de notre peuple et de ses dirigeants, pour tenter de nous empêcher de réaliser nos aspirations et nos droits nationaux sont vouées à l’échec et que nous continuerons notre chemin vers la liberté et l’indépendance, quel que soit le prix à payer.

Said Abou Moujahid, porte parole des Comités de la Résistance Populaire en Palestine, a déclaré que les forces sionistes avaient franchi une ligne jaune en poursuivant leurs atrocités et en visant des maisons d’habitations dans le camp de réfugiés d’Al Bureij.

Abou Moujahid a appelé les mouvements de résistance à répondre.

A leur tour, les Brigades de la Résistance Nationale ont dénoncé le massacre sioniste dans le camp de réfugiés et ont déclaré qu’elles continueraient à attaquer les positions sionistes.

Gaza – Ma’an - 16 / 02 / 2008 - 11:03

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27817

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46602

Le bouclage de Tulkarem par les sionistes se poursuit

Les soldats de l’occupation postés sur le checkpoint à l’entrée de Tulkarem empêchent, depuis deux semaines, les Palestiniens résidant en zone sioniste d’entrer dans la ville.

Il y a deux semaines, les forces coloniales ont fermé toutes les voies d’accès à Tulkarem et érigé de nombreuses barrières, particulièrement à proximité de l’Université Al Quds.

Des sources de sécurité et des témoins oculaires ont déclaré au correspondant de Ma’an que, samedi 16/02/08, les forces sionistes ont encore resserré les dispositions « de sécurité ». Ils contrôlent les cartes d’identité sur les checkpoints militaires et interdisent aux personnes de moins de 35 ans de traverser les barrières.

Les autorités sionistes ont fermé toutes les routes conduisant à des terres agricoles à l’ouest de la ville de Bab As-Sahel dans le nord du gouvernorat, et imposé des procédures de sécurité particulièrement strictes qui empêchent les citoyens de se rendre sur leur terres agricoles.

Les soldats ont encore installé une barrière dans la région de Bal’a, à l’est de Tulkarem, qu’ils interdisent aux gens de traverser.

Le général de brigade Talal Dwikat, gouverneur de Tulkarem, a lancé un appel à la communauté internationale et aux organisations humanitaires pour qu’elles interviennent afin de lever le siège imposé par le régime sioniste à Tulkarem pour la seconde semaine consécutive.

Il a déclaré dans un communiqué que la situation dans la province était dvenue intolérable.

Dwikat a déclaré que des dizaines de personnes ont été arrêtées sur les checkpoints par les forces sionistes. Il a averti que la mise en oeuvre de telles pratiques n’apportera aucune sécurité à la zone sioniste. Il a également appelé les gens de Tulkarem à se montrer patient et coopératifs les uns avec les autres.

[commentaires : il est gentil, Dwikat, de prêcher la patience et la coopération aux victimes de l’oppression coloniale. C’est sûr que s’il continue comme ça à demander à la communauté internationale de faire quelque chose, ça va empêcher Barak et les autres de dormir ! Vous avez entendu les déclarations des gouvernements européens et étasunien, notamment, qui dénoncent le caractère scandaleux de ces mesures qui punissent le peuple Palestinien pour le seul crime...de se trouver chez soi ? Ah, vous n’avez rien entendu ? Ah bon. Alors dormez tranquilles et demandez vous encore pourquoi le monde oriental nous méprise et nous hait chaque jour un peu plus...]

Tulkarem – Ma’an – 16 / 02 / 2008 - 15:28

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27821

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Bilan de l’activité des brigades Al Qassam contre des sites sionistes au cours de la semaine

L’aile militaire du Hamas, les Brigades Al Qassam, ont déclaré qu’elles avaient lancé 175 projectiles, 21 obus de mortier et trois roquettes Qassam sur des cibles sionistes dan la Bande de Gaza, et qu’elles s’étaient opposées à cinq reprises aux forces ennemies au cours de la semaine du 09 au 15 février 2008.

Les brigades ont déclaré à Ma’an que leurs attaques ont provoqué la blessure de 4 soldats sionistes et le retrait des forces d’invasion du district est d’Az Zeitoun ainsi que des camps d’At Tufa et de Jabalia.

Gaza – Ma’an – 16 / 02 / 2008 - 15:32

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27822

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46604

Le Comité Populaire contre le Siège fait appel au représentant de l’ONU pour aider à lever le siège de Gaza

Le Comité Populaire contre le Siège a fait appel au Sous-secrétaire général de l’ONU pour les Affaires Humanitaires et Coordonnateur des Secours d’urgence, Sit John Holmes, pour faire pressions sur le régime sioniste afin de lever le blocus imposé à la Bande de Gaza.

Le Comité a envoyé vendredi 15/02/08 à Holmes, actuellement en tournée dans la région, une lettre décrivant les conséquences de ce bouclage et ses effets sur le peuple de Gaza.

Il appelle les Nations Unies et la communauté internationale à agir afin d’obtenir la levée du siège et à venir au secours de cette région, et en même temps qu’à lui faire parvenir l’aide et l’assistance nécessaire.

« Le siège n’a aucune pitié pour les malades ou les blessés, et n’épargne pas les secteurs industriels, commerciaux et agricoles. Il a conduit à une paralysie dramatique de la vie du territoire, particulièrement à la suite des coupures d’électricité et des pénuries de carburant, » déclare la lettre.

Gaza – Ma’an – 16 / 02 / 2008 - 13:07

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27820

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46605

Les Brigades prennent pour cible deux soldats sionistes et se heurtent aux forces ennemies près de Kissoufim

Les Brigades Abou Ali Mustafa et les Brigades Al Quds ont revendiqué la responsabilité conjointe pour avoir pris pour cible deux soldats ennemis sur un poste d’observation près de Kissoufim sur la ligne de démarcation de Gaza.

Elles ont également déclaré qu’elles s’étaient engagées dans des affrontements avec les forces d’occupation.

Les brigades ont déclaré que leurs attaques constituent une réponse aux « crimes sionistes contre notre peuple. »

Elles se sont engagées à poursuivre leurs attaques.

Gaza – Ma’an - 15 / 02 / 2008 - 19:47

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27815

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46606

Des généraux israéliens à la retraite dénoncent les checkpoints

Un groupe de généraux israéliens à la retraite ont lancé une campagne mercredi demandant à l’armée d’enlever les barrages routiers en Cisjordanie, en prévenant que les restrictions imposées aux déplacements des Palestiniens semaient la haine d’Israël et ralentissaient le processus de paix.

Les 12 anciens commandants ont déclaré que les centaines de checkpoints installés dans l’ensemble de la Cisjordanie étaient excessifs et que d’autres moyens militaires pouvaient être utilisées pour empêcher les attentats-suicide en Israël.

Les Palestiniens demandent depuis longtemps qu’Israël démantèlent les barrages routiers afin d’établir la confiance dans les nouvelles discussions de paix.

Les généraux ont écrit une lettre au ministre de la Défense, Ehoud Barak, dans le but de le persuader de retirer progressivement les checkpoints qui restreignent gravement les déplacements des 2 millions de Palestiniens qui vivent en Cisjordanie et ont mis à mal leur économie. Israël soutient que les checkpoints sont vitaux pour sa sécurité.

« Vous devez comprendre qu’il est dommage que les Palestiniens soient dos au mur, sans voir la lumière au bout du tunnel, dans l’impossibilité d’améliorer leur économie, incapables de se déplacer d’un lieu à un autre » a déclaré à Radio Israël, Ilan Paz, un signataire de la lettre et ancien chef de l’Administration des Affaires Civiles palestiniennes de l’armée. « Cela crée une réalité qui engendre le terrorisme et nous devons nous en souvenir ».

Barak, actuellement en visite en Turquie, n’était pas immédiatement disponible pour commenter, et l’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire.

Les commandants à la retraite espèrent persuader les responsables du Ministère de la Défense de faire un geste pour les Palestiniens et de donner ainsi au Premier ministre Ehoud Olmert carte blanche dans les pourparlers de paix, a déclaré Shlomo Brom, un autre signataire et ancien chef de la division de la planification de l’armée.

Le retrait des checkpoints est une question essentielle dans les négociations soutenies par les Etats-Unis entre les deux parties, qui ont pour objectif deparvenir à un accord de paix définitif cette année. Les pourparlers ont repris suite à la réunion en novembre à Annapolis, Maryland, parrainée par le président Bush.

Israël s’est emparée de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est lors de la guerre de 1967. Les Palestiniens sont à la recherche d’un État indépendant sur ces territoires.

« Le sentiment d’humiliation et la haine des barrages routiers incitent les Palestiniens à rejoindre les groupes de militants et le Hamas », a déclaré Brom. « Je pense que cela pourrait aider le processus de paix. Bien entendu, le but est d’aider les ... projets d’Olmert pour conclure un accord de paix. »

Comme alternative, Brom a suggéré d’utiliser les forces mobiles de l’armée pour installer des postes de contrôle temporaires quand ils reçoivent des informations concrètes sur les activités des militants.

« Nous croyons que ces solutions alternatives ne sont pas pires que les restrictions à la circulation » en prévention d’attentats terroristes, a déclaré Paz.

Brom a noté que les mesures actuelles, qui comprennent des obstacles de terre infranchissables et des checkpoints permanents que les Palestiniens ne peuvent franchir qu’en présentant leurs laissez-passer aux soldats, ne sont pas totalement efficaces.

Il a ajouté qu’Israël devrait rapidement achever la construction de sa barrière de séparation avec la Cisjordanie, qui s’est avérée efficace pour décourager l’infiltration des kamikazes. Le projet de barrière de 700 km de long, un ensemble de murs de béton et des clôtures électroniques, est aux deux-tiers achevé.

Le retrait des checkpoints permettrait également de renforcer le président palestinien Mahmoud Abbas, le partenaire d’Israël dans les négociations de paix, face aux militants du Hamas et empêcherait leur prise de contrôle de la Cisjordanie, selon Brom.

Le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza dans des combats contres les forces alliées à Abbas en juin.

Les postes de contrôle en Cisjordanie n’ont pas empêché un attentat suicide dans la ville de Dimona, la semaine dernière, a remarqué Brom. Une femme a été tuée et 11 personnes ont été blessées dans l’attaque. Les kamikazes venant de la ville d’Hébron en Cisjordanie, s’étaient infiltrés en Israel par une partie de la barrière qui n’est pas encore achevée.

Les 12 anciens généraux qui ont signé la lettre comprennent des officiers retraités de l’armée qui supervisaient les affaires civiles des Palestiniens dans les zones occupées et l’ancien commandant de la région d’Hébron. Les autres signataires incluent un ancien commissaire de police et deux anciens directeurs du Ministère israélien des Affaires étrangères.

Dans le cadre des pourparlers de paix en cours, le ministre israélien des Affaires Etrangères, Tzipi Livni, devrait rencontrer la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice cette semaine au cours d’un voyage aux États-Unis.

Les pourparlers ont été entachés par les tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza contrôlée par le Hamas et par lds différends portant sur les constructions israéliennes à Jérusalem-Est qu’Israël a annexé mais que les Palestiniens veulent comme capitale de leur futur Etat.

Mercredi, le négociateur en chef palestinien a fortement protesté contre le projet israélien annoncé mardi de construire plus de 1000 nouveaux appartements dans des quartiers juifs à Jérusalem-Est.

Ahmed Qureia a qualifié le projet de « déclaration de guerre au processus de paix » et a déclaré qu’il avait comme objectif de saboter et de paralyser tous les efforts destinés à conclure la paix dans la région.

A lire : "La légende du retrait des checkpoints" de Ran HaCohen

Source : The Associated Press

Traduction : MG pour ISM

[commentaires : il est évident, il tombe sous le sens, que si les immigrés sionistes de Palestine veulent que leurs descendants se maintiennent sur place plus que quelques années ou dizaines d’années, cela ne peut se faire que dans le cadre d’une vie quotidienne normale, apaisée, avec les habitants de toujours, c’est-à-dire les Palestiniens, et avec les pays voisins. Ni les uns ni les autres n’ont pas pour avenir prévisible de s’évaporer. A moins de l’impensable. Cela signifie qu’un système colonial n’a pas d’avenir. Pas plus en Palestine qu’ailleurs. Et donc qu’il est nécessaire de faire évoluer les choses -vite de préférence, car la maison brûle- en commençant par reconnaître dans l’interlocuteur Palestinien un être humain dont la dignité et la légitimité ne sont inférieures à aucune autre. Et d’en tirer les conséquences. Si la masse des sionistes se refuse à le comprendre, ses jours en Palestine sont, inévitablement comptés]

ISM et Laurie Copans - Israel - 15-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8325&type=communique≤sujet=Checkpoints

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Déclaration du Syndicat Etudiant de la London School of Economics and Political Sciences (LSESU).

Lors d’une réunion particulièrement fréquentée, et après des semaines de débats animés sur le campus, une majorité écrasante des participants a voté en faveur du désinvestissement des entreprises impliquées dans l’occupation sioniste. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du syndicat des étudiants. Jonathan Rosenhead (J.Rosenhead@lse.ac.uk)

Le Syndicat de la LSE demande le désinvestissement d’Israël

Le Syndicat de la Faculté d’Economie de Londres a voté hier à une majorité écrasante pour appeler son université et le Syndicat National des Etudiants (NUS) au désinvestissement des compagnies qui fournissent un soutien militaire et commercial à l’occupation sioniste de la terre palestinienne, condamnant des décennies de violation de droits de l’homme et d’oppression systématique qui en ont découlé.

Une motion, adressée par l’Association Palestine du LSESU à l’Assemblée Générale hebdomadaire du Syndicat qui comprend plus de 400 étudiants de LSE, a décidé de faire campagne à la LSE et NUS pour le désinvestissement des compagnies qui fournissent un soutien militaire à l’occupation sioniste, facilitent le maintien du mur illégal d’annexion ou opèrent sur la terre illégalement occupée ou dans les colonies exclusivement juives.

A 6 contre 1, le Syndicat a voté le soutien à un désinvestissement ciblé jusqu’à ce que les compagnies cessent de telles pratiques, ou jusqu’à ce que le régime sioniste mette fin à son oppression discriminatoire et à la colonisation des communautés palestiniennes.

Le Syndicat a aussi décidé de s’affilier à la campagne internationale pour mettre fin au siège de Gaza et de s’engager dans des campagnes d’information pour faire connaître plus largement les injustices des politiques discriminatoires du régime sioniste. Ceci inclut le travail avec des organismes de solidarité avec la Palestine telles que Jews for Justice for Palestinians, the British Committee for Universities in Palestine (BRICUP), the Palestine Solidarity Campaign, Zochrot et the Israeli Committee Against House Demolitions (ICAHD), pour tenter de mettre fin à la discrimination raciale et religieuse légalisée en zone sioniste.

Ceci est le résultat de nombreux débats sur le campus LSE au cours des dernières semaines, et fait suite à une motion précédente statuant que de plus en plus de personnes comparent l’Afrique du Sud Apartheid et la ségrégation ethnique légalisée qui a été imposée depuis des décennies par l’Etat sioniste. En tant que telle, la motion originale proposée a été modifiée pour refléter le consensus du syndicat dans la condamnation sans équivoque de la politique sioniste de ségrégation ethnique, avec 339 votes en faveur du désinvestissement, et seulement 46 contre.

Irene Calis, de l’Association Palestine de la LSESU, a déclaré : "C’est un moment historique dans la lutte pour la justice et la paix pour tous les citoyens du Moyen Orient. Il est temps que nous demandions à nos universités de désinvestir et d’arrêter de financer l’oppression des Palestiniens. En exerçant une pression politique et économique sur l’Etat sioniste, le mouvement étudiant ne montre pas seulement son soutien continu au peuple palestinien, mais aussi il vise également à accélérer la fin de l’occupation sioniste."

Emiliano Huet-Vaughn, qui a parlé en faveur le motion, a ajouté : "Le soutien retentissant au désinvestissement après de longs débats montre une conscience grandissante de la discrimination israélienne systématique contre le peuple palestinien et un dégoût du régime colonialiste en Cisjordanie et du siège brutal de Gaza. En conséquence, ce vote est la prise de position de beaucoup d’étudiants de tous milieux en faveur de la justice, l’égalité et les droits de l’homme pour tous."

Traduction : MR pour ISM

ISM et Faculté d’Economie de Londres - Grande-Bretagne - 16-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8327&type=communique≤sujet=Boycott