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Nouvelles du jour (info 46203 : voleurs en plus !)

Chronique de l’occupation

Mardi, 12 février 2008

mercredi 13 février 2008

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 12/02/08

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46201

Exclusivité Ma’an : Haniyeh ne tient aucun compte des menaces de mort sionistes et « ne change rien à sa vie quotidienne »

Le gouvernement de fait de la Bande de Gaza, contrôlé par le Hamas, a déclaré que le premier ministre Isma’il Haniyeh n’a aucune intention de tenir compte des menaces de mort sionistes et continuera à mener sa vie quotidienne comme auparavant.

Un porte parole du Hamas a déclaré que les mesures de sécurité habituelles restaient en vigueur pour protéger la vie de Haniyeh. Les rapports selon lesquels Haniyeh était entré en clandestinité, a déclaré le porte parole Tahir An-Nunu, ne sont que « des plaisanteries sionistes de mauvais goût. »

« Ces rumeurs sont inexactes. Il n’est pas aller se cacher, et ne s’est pas enfui. Haniyeh n’a pas été pris de panique, et mène sa vie quotidienne comme d’habitude, » a ajouté An-Nunu.

Interrogé sur des rapports selon lesquels Haniyeh aurait déménagé dans une nouvelle maison, An-Nunu a déclaré que le Hamas avait pris des mesures de précaution, mais pas au point d’envoyer ses dirigeants se cacher.

Le porte parole du Hamas Isma’il Radwan a également commenté les nouvelles sionistes. Il a déclaré, en souriant, « Nous sommes ici et répondons aux appels sur nos téléphones portables ; nous n’avons pas disparu ! »

Il a déclaré « Nous ne disparaîtrons pas, et la résistance continuera, et les dirigeants de l’occupation feraient bien de réaliser que les dirigeants du Hamas croient que c’est Dieu seul qui décide de l’heure de notre mort, et qu’après tout nous avons fait le sacrifice de notre vie. »

« Les mesures de sécurité sérieuses ont pour but de déjouer les projets de l’occupation cherchant à frapper les dirigeants du Hamas, et, s’ils le font, un volcan leur éclatera au visage, » a ajouté Radwan.

Il a déclaré que l’assassinat, en 2004, du fondateur du Hamas, le cheikh Ahmad Yasin, n’avait pas entraîné la disparition du Hamas.

Gaza – Ma’an Exclusive – 12 / 02 / 2008 - 12:13

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27740

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46202

Deux combattants Palestiniens et un soldat sioniste blessés après de violents combats à Gaza

Des chars sionistes ont envahi, mardi 12/02/08 au petit matin, la partie est de la ville de Gaza, et se sont retirés après plusieurs heures de combats violents avec les combattants de la résistance Palestinienne.

Des sources Palestiniennes ont déclaré à notre correspondant qu’une force sioniste camouflée avait tenté de pénétrer dans la ville de Gaza en passant par le quartier Zaytoun après minuit, mais que des militants Palestiniens s’étaient heurtés à l’unité d’invasion.

Muawiya Hassanain, directeur des services d’urgence, a déclaré que 2 combattants Palestiniens avaient été blessés, et avaient été soignés sur place.

Des sources sionistes ont annoncé qu’un de leurs soldats avait été légèrement blessé au cours de heurts avec des militants Palestiniens à l’est de la ville de Gaza. Il a été évacué sur l’hôpital Soroka à Beer Sheva.

L’aile militaire du Hamas, les Brigades Al Qassam, ont revendiqué la responsabilité du tir de 73 obus de mortier sur les forces d’invasion et de la mise en place de mines sur les routes.

L’aie militaire du Jihad Islamique, les Brigades Al Quds, ont déclaré que leurs combattants se sont heurtés aux forces sionistes et ont tiré 5 obus de mortier.

Gaza – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 09:57

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27731

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46203

Les forces d’occupation effectuent un raid dans des bureaux de change en Cisjordanie et confisquent 3 millions de sicles

L’armée d’occupation a attaqué des bureaux de change dans plusieurs villes de Cisjordanie, mardi 12/02/08, a fermé les boutiques et confisqué des sommes importantes, ont déclaré des sources sionistes et Palestiniennes.

Les sources sionistes ont déclaré que l’armée et l’administration civile coloniales ont confisqué plusieurs pistolets au cours de l’opération. Elles ont ajouté que 3 millions de sicles (environ 300 000 dollars US) avaient été confisqué dans des bureaux de change à Jénine, Tulkarem, et Naplouse, de même qu’à Hébron.

A Jénine, plus de 15 véhicules militaires sionistes ont attaqué la ville et ravagé plusieurs maisons appartenant à des changeurs Palestiniens. Ils ont également confisqué des documents privés.

Le reporter de Ma’an à Tulkarem a rapporté que les forces d’occupation ont pénétré dans la ville à 2 heures du matin, et ont attaqué une boutique de change appelée « Beit Al-Maqdis », et confisqué son contenu.

Les soldats ont déclaré à la famille que la boutique serait fermée pendant 6 mois. Son propriétaire, Abu Kazim Awad, 50 ans, a été détenu dans une prison sioniste pendant 11 mpois sous l’accusation d’avoir transféré de l’argent à des entités anti-sionistes.

[commentaire : je me trompe peut-être, mais ma réaction à la lecture de cette information est qu’ils sont décidément loin d’être aussi malins qu’ils le croient. 300 000 dollars, pour un individu c’est beaucoup, le prix d’un petit appartement quoi, mais c’est insignifiant à l’échelle d’un groupe. De sorte que leur opération aura sûrement alimenté la haine et la détermination à les faire déguerpir, sans frapper sérieusement la Résistance. Devraient (re)lire Machiavel...]

Bethlehem – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 11:59

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27739

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46204

La police sioniste appréhende trois ouvriers Palestiniens sans papiers à « Herzliya »

La police sioniste a arrêté trois Palestiniens, mardi 12/02/08, après avoir perquisitionné un chantier de construction d’immeuble dans la ville de « Herzliya ».

Les autorités sionistes ont déclaré que les travailleurs résidaient et travaillaient en zone sioniste sans permis.

L’arrestation s’est produite après que la police ait essayé d’arrêter un Palestinien dans la zone. Il s’est mis à courir et à sauté dans un puits caché par un tas de sable. La police a trouvé d’autres ouvriers dans le puits.

[commentaire : c’est ça aussi, la colonisation]

Bethlehem – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 15:52

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27749

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46205

La police sioniste arrête 7 Palestinien et un sioniste près d’un site d’implantation disputé

La police sioniste a mis en prison 7 Palestiniens et un sioniste dans le quartier de Silwan de Jérusalem Est, après que les habitants se soient plaints à la police du harassement des colons dans cette zone.

Un habitant de Silwan, Jawad Siam, a déclaré qu’avec deux autres personnes, Mohammad Siam et Ranan Iskanowith, ce dernier étant un sioniste, ils se sont présentés à la police pour se plaindre du harassement dont les Palestiniens de ce quartier sont victimes de la part des colons. Au lieu d’enquêter sur cette plainte, la police a arrêté les trois hommes, et en même temps cinq autres Palestiniens de Silwan.

Siam a donné les noms des autres personnes arrêtées : Nihad Siam, Ahmad Siam, Nasim Siam, Omar Siam, et Mohammad Al-Banna. Ces derniers sont encore en état d’arrestation, alors que les trois premiers, libéré, vont devoir payer une amende de 2 500 sicles (250 dollars US).

Pendant des mois, l’« Autorité des Antiquités Sioniste » [pas de « s », c’est l’« autorité » qui est, de la tête aux pieds, sioniste !], avec un financement de l’organisation d’implantations Elad, a creusé au dessous des propriétés privées des habitants de Silwan. Les propriétaires de la terre n’ont pas été informés et n’ont pas donné leur autorisation pour les travaux qui ont déjà provoqué des dégâts importants aux murs de leurs maisons.

A la suite de ces fouilles, la route principale s’est effondrée récemment sous le poids de la neige de l’hiver. Des lettres envoyées par l’avocat Sami Ershed au nom des habitants à l’« Autorité des Antiquités Sioniste », demandant des informations sur la localisation des fouilles sur les terres, n’ont pas reçu de réponse.

L’avocat israélien Gabi Laski, ; spécialiste des droits de l’homme, a déclaré : « Dans une zone sensible comme Silwan, on permet aux colons de creuser et de construire sans aucun permis et sans aucun respect pour les lois. Mais lorsque les gens veulent se plaindre de cette situation, ce sont eux qui sont arrêtés. Tout cela montre qu’il y a quelque chose d’inacceptable dans les lois qui sont appliquées. »

Les habitants Palestiniens de Silwan répliquent, et ont installé une tente de protestation sur une terre privée adjacente qu centre des visiteurs d’Elad.

L’un des habitants, Fakhri Abu Diab, a déclaré, « Nous, habitants de Silwan, ne resterons pas silencieux devant cette tentative visant à nous empêcher de protester contre la tentative des colons de s’emparer de notre terre. Nous maintiendrons notre surveillance jusqu’à ce que nos droits soient restaurés. »

[commentaires : pour nous, nous pouvons déjà faire entendre cette protestation à Strasbourg. Au delà, ce ne sont plus des déclarations pacifiques...]

Bethlehem – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 14:49

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27747

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46206

Les Brigades Abou Ali Mustafa prennent pour cible un poste militaire sioniste

L’aile militaire du FPLP, les Brigades Abou Ali Mustafa , ont revendiqué la responsabilité du lancement, mardi 12/02/08, d’un projectile artisanal sur un poste militaire sioniste à l’est de Deïr Al-Balah, dans le centre de la Bande de Gaza.

Elles ont déclaré dans un communiqué que la seule façon de s’opposer à l’agression sioniste contre le peuple Palestinien est la résistance.

Gaza – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 13:50

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27744

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46207

Une unité sioniste camouflée enlève un militant Palestinien près de Qalqilyia

Une unité camouflée des forces d’occupation a enlevé, mardi 12/02/08, un militant Palestinien dans le village de Kafr Qaddum, dans la partie est du district de Qalqilyia.

Des témoins ont déclaré au reporter de Ma’an que les soldats ennemis, déguisés en habits civils, voyageaient dans un minibus avec des plaques Palestiniennes lorsqu’ils ont kidnappé Faysal Ubeid, 21 ans, dans sa boutique.

Qalqilia – Ma’an – 12 / 02 / 2008 - 13:49

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46208

Journal de Gaza : Anniversaire sous siège

Article initialement paru sur Al Jazeera : english.aljazeera.net/NR/exeres/12A80BFF-5A57-4180-A0A4-DB285D29D9D3.htm

Une autre nuit claire et étoilé à Gaza, et froide… comme chaque année à cette époque. Je frissonnais lorsque je me suis réveillé ce matin. Hier, ma famille et moi avons passé la soirée dans le noir et sans chauffage, à cause d’une nouvelle coupure électrique.

En allant travailler, je me suis rendu compte qu’il n’y avait presque personne dans les rues. Il fait un froid de loup et le vent rougit les mains et les visages. La plupart des gens restent chez eux, pour se réchauffer avec le peu qu’ils ont.

Vous voyez, c’est maintenant encore plus difficile de trouver des couvertures au marché parce que le gouvernement sioniste n’autorise l’entrée et la sortie de Gaza que de très peu de produits.

Pour être honnête, même s’ils trouvent des couvertures, la plupart des gens ne peuvent plus se permettre de les acheter. Au cause de ce blocus, tellement de gens ont perdu leurs salaires et les prix de presque tout ont augmenté, même des produits de base comme le pain. Hier, j’en ai acheté un pour 7 shekels (1€30) ; aujourd’hui, il est à 8 (1€50).

L’école reprend la semaine prochaine, mes enfants sont donc à la maison. Ca n’a pas vraiment été des vacances pour elles. Elles m’ont supplié ce matin de les laisser sortir jouer, mais il fait trop froid. Je n’ai pas envie de risquer qu’elles attrapent mal, alors j’ai dû leur dire non. Très peu de médicaments entrent en ce moment, alors si elles tombent malades, nous ne pourrons pas faire grand-chose pour elles.

Je vis dans le même immeuble que mon frère et souvent, après souper, je descends le voir, lui et sa famille.

Ce soir, lorsque j’ai frappé à sa porte, j’ai entendu qu’il avait des visites ; des voix que je ne reconnaissais pas bien.

A ma grande surprise, lorsqu’il a ouvert la porte, j’ai vu mon oncle et sa fille – ma cousine – qui venaient du Qatar. Quel choc ce fut, je ne les avais pas vus depuis 15 ans.

La frontière entre Gaza et l’Egypte, à Rafah, a été forcée par les habitants désespérés de Gaza pour aller acheter les produits essentiels dont le blocus les a privés.

Ainsi, après toutes ces années, ma famille a pu passer pour venir nous voir.

J’ai passé une demi-heure avec eux, avant qu’ils n’aillent voir d’autres membres de la famille et des amis, disant « au revoir » juste après avoir dit « bonjour », par crainte de ne pas repartir assez vite et d’être coincés à Gaza et emprisonnés ici avec le reste d’entre nous.

Choix cruels

Le choix cruel auquel ils étaient confrontés m’a ramené presque sept années en arrière, lorsque ma femme était sur le point d’accoucher de nos jumelles.

A l’époque, je faisais mes études aux Pays Bas. Je ne souhaite à aucun père d’être mis devant le choix que j’ai eu alors à faire : est-ce que je rentre pour être auprès de ma femme lorsqu’elle mettra nos deux enfants au monde et pour voir mes enfants ouvrir leurs yeux pour la première fois ?

Ou bien est-ce que je reste aux Pays-Bas pour continuer mes études et éviter d’être dans l’impossibilité de quitter Gaza pour continuer mes études ?

J’ai choisi de rester ; en poursuivant mes études, je garantissais à mes enfants un futur meilleur. Un choix déchirant qui signifiait que mes enfants ne me verraient pas pendant les neuf premiers mois de leurs vies. Un temps précieux perdu mais j’ai maintenant, pour ma famille, un salaire assuré et un emploi permanent. Quelque chose que beaucoup de pères de Gaza sont impatients d’avoir.

Des choix aussi cruels font partie de la cruelle réalité de la vie sous occupation.

Demain, mes deux filles fêteront leur septième anniversaire. Comme la plupart des enfants dans cette partie du monde, leur projet de fête, ce sont des gâteaux, des bonbons et des cadeaux. Cela me brise le cœur de les entendre dire : « Papa, tu iras au magasin, demain, pour acheter de quoi faire les gâteaux de notre anniversaire ? »

Bien que cela me dérange, j’ai dû leur dire la vérité – à savoir que peut-être je ne pourrais pas les avoir. Cela dépend des stocks de farine et de sucre disponibles, et si le chocolat est autorisé à entrer à Gaza ...

... Si les magasins n’ont pas dû fermer à cause du manque d’électricité ou de choses à vendre. En fait, ces jours-ci, quoiqu’elles demandent, je n’ai jamais la bonne réponse, et je réponds toujours « oui, oui, oui ».

Si seulement le blocus pouvait finir.

Source : Uruknet  Traduction : MR pour ISM

ISM et Omar - Gaza - 12-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8301&type=temoignage

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46209

Le siège du village d’Azzoun continue

Azzoun reste sous couvre-feu total après l’invasion de vendredi dernier 8 février. Le village de 11 000 habitants, situé dans la région de Qalqilya, est actuellement assiégé, les habitants ne peuvent quitter leurs maisons et les magasins sont obligés de rester fermés depuis que dix chars sionistes ont envahi le village vendredi à 19 heures.

Les soldats sionistes ont terrorisé le village pendant ces trois derniers jours, tirant à balles réelles, à balles caoutchouc-acier des bombes assourdissantes pour effrayer les gens. Azzoun est assiégé presque tous les jours depuis deux ans.

Onze jeunes ont été pris par l’armée, deux d’entre eux ont été arrêtés et sont actuellement en prison. L’un de ces jeunes a été arrêté dimanche matin alors qu’il essayait de se procurer un médicament pour sa mère diabétique. D’autres ont été pris puis relâchés plus tard, et ils ont dit que l’armée les avait battus. Les militants pour les droits de l’homme ont été témoins de la détention de quatre de ses jeunes à l’entrée principale d’Azzoun, menottés et les yeux bandés, avant d’être libérés sans accusation. Interrogés, les soldats ont dit que les jeunes avaient été détenus pour violation du couvre-feu.

Lorsque les habitants du village se sont réveillés samedi matin, ils ont découvert que l’entrée principale du village, qui venait juste d’être ouverte la veille, était à nouveau bloquée par des monticules de terre de deux mètres de haut et des barbelés à lames coupantes. Certains des habitants ont spontanément commencé à essayer de les enlever, mais les soldats les ont menacés de leur tirer dessus. Toute traversée du barrage de terre est interdite.

Pendant la journée, six jeeps ne cessent de sillonner les rues d’Azzoun, toutes sirènes hurlantes, tirant des grenades assourdissantes et des balles réelles pour annoncer leur présence, commandant aux habitants de rester chez eux.

Alors que deux militants internationaux essayaient de filmer cette punition collective du village, ils ont été violemment attaqués par les soldats qui ont tenté de voler leur caméra, forçant les militants à se mettre sur le sol. Dans l’impossibilité d’obtenir que les militants leur donnent la caméra, les soldats ont menacé de la casser s’ils filmaient encore. A la réflexion que c’était illégal, le commandant de l’unité a déclaré : « C’est moi qui décide ce qui est légal. »

Dimanche, quatre jeeps ont patrouillé le village, tirant à nouveau des grenades assourdissantes et des balles réelles. Les soldats ont enfoncé la porte d’une maison pour l’envahir et ont kidnappé un jeune, qui est toujours détenu. Le couvre-feu a été imposé toute la journée, en dépit des assertions du Bureau de Commandement de District (DCO) disant qu’il avait été levé le matin de bonne heure.

Pendant la nuit, on a vu des bulldozers dans le village, en train de bloquer toutes les routes sauf deux, y compris les routes agricoles.

Le siège d’Azzoun est terrible pour l’économie locale, avec tous les bureaux et magasins obligés de fermer et les fermiers dans l’incapacité de s’occuper de leurs cultures et de vendre leurs produits. Ce centre d’activités commerciales, tellement prospère il y a quelques années, est économiquement paralysé par deux années de couvre-feux imposés par l’armée sioniste.

Les soldats ont informé les militants des droits de l’homme que le couvre-feu et les barrages routiers étaient imposés à cause d’un projectile qui aurait été jeté sur une route pour israéliens, au nord d’Azzoun.

Ces mesures sont une fois de plus un exemple clair de punition collective, illégale selon la loi internationale.

Voir quelques photos d’Azzoun assiégé

Source : Palsolidarity  Traduction : MR pour ISM

[commentaire : « C’est moi qui décide ce qui est légal ! » Le hurlement éternel du fasciste galonné. On honore partout le nom de Goya, et l’Espagne est depuis longtemps libérée de l’occupation française. Qui se souvient encore du nom de l’officier français qui commandait le peloton d’exécution ?]

ISM - Qalqilia - 12-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8303&type=temoignage≤sujet=Incursions