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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 16 septembre 2007

dimanche 16 septembre 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 15/09/07

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35701

Des combattants du Jihad Islamique échappent à une tentative d’assassinat

Les brigades Al Quds, la branche armée du Jihad Islamique, a déclaré, vendredi 14/09/07, qu’un avion de combat sioniste a tiré, dans la soirée de vendredi, un missile sur une voiture conduite par des membres des brigades dans la ville de Gaza. Les combattants ont pu sortir sans mal de cette attaque.

Les Brigades ont déclaré dans un communiqué de presse qu’un missile a été tiré sur la voiture des combattants dans la rue Al Jala’, l’une des rues principales du district de Gaza, mais le missile a manqué sa cible et explosé près du véhicule, en causant d’énormes dégâts.

Ceci est la seconde attaque menée par l’armée d’occupation contre les combattants du Jihad Islamique en 24 heures.

Jeudi après-midi, des combattants des Brigades avaient survécu à une attaque similaire dans la zone du douar Abou Sharkh, dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans la partie nord de la Bande de Gaza.
L’occupation a intensifié ses attaques militaires dans la Bande de Gaza et a mené plusieurs invasions terrestres au cours de la dernière période.
La semaine dernière, l’armée d’occupation a tué trois combattants Palestiniens et un enfant au cours d’attaques dans la Bande de Gaza.
Trois autres combattants et dix habitants, dont cinq membres d’une même famille parmi lesquels trois enfants, ont été blessés la semaine dernière dans la Bande de Gaza.

Saed Bannoura - IMEMC & correspondants – Vendredi 14 septembre 2007 – 22 : 58

http://www.imemc.org/article/50425

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35702

Les forces d’occupation envahissent le nord de Gaza – 4 personnes kidnappées

Les troupes coloniales ont lancé une incursion dans les zones de Beït Hanoun et Jabalia au nord de la Bande de Gaza, aux premières heures de la matinée de samedi 15/09/07, en rasant de grandes étendues de terre Palestinienne et en menant une série d’enlèvements.

A Beït Hanoun, les véhicules militaires sionistes ont ravagé toute une zone, causant des dégâts aux terres agricoles et kidnappant 4 Palestiniens. Ces personnes restent encore à identifier. Elles ont été emmenées vers des centres de détention inconnus.

Les forces d’occupation ont bombardé la zone située à l’est de Jabalia ; les premiers rapports font état de blessés et d’importants dégâts

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Samedi 15 septembre 2007 – 22 : 58

http://www.imemc.org/article/50431

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35703

Finkelstein : Maccarthysme au sein de l’université américaine

Jeudi 19 juillet 2007 Maccarthysme au sein de l’université américaine

La protestation grandit, parmi les intellectuels américains, face au refus de l’Université DePaul de Chicago, fin juin, de nommer Norman G. Finkelstein professeur titulaire en sciences politiques — il n’est actuellement qu’assistant. Auteur de nombreux livres engagés sur le conflit israélo-palestinien, Finkelstein fait surtout les frais de la polémique qui l’oppose, depuis plusieurs années, à Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard (Cambridge, Massachussets) et pilier du lobby pro-israélien aux Etats-Unis. Sérieusement bousculé par Finkelstein dans son livre Beyond Chutzpah : On the Misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History ( 1), Dershowitz avait transmis à l’Université DePaul, à l’automne dernier, un dossier de plusieurs dizaines de pages sur les « péchés académiques » de son adversaire. Et, dans une interview, il déclarait : « Ce serait une honte pour l’Université DePaul si elle lui attribuait le poste ( 2). » Cette campagne explique pourquoi Noam Chomsky a pu parler, ironiquement, d’un « jihad ( 3) » visant à empêcher la nomination de Finkelstein. L’affaire, au-delà de ce cas, s’inscrit dans l’essor, au sein des universités nord-américaines, d’une nouvelle chasse aux sorcières. ( 1) University of California Press, 2005.
( 2) The Chronicle of Higher Education, Washington, 5 avril 2007.
( 3) Réseau de radios Democracy Now, New York, 17 avril 2007.
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-07-19-Finkelstein

Jeudi 6 septembre 2007 L’affaire Finkelstein (suite)

Le maccarthysme nouvelle manière frappe encore aux Etats-Unis. Privé de contrat en juin, le professeur Norman G. Finkelstein ( 1) est désormais interdit de cours à l’université DePaul de Chicago depuis le 5 septembre – les autorités ont même exigé qu’il libère son bureau. Ces décisions obéissent aux pressions du lobby pro-israélien, et notamment d’Alan Dershowitz, qui harcèle littéralement Finkelstein depuis la polémique qui les a opposés (voir « Maccarthysme au sein de l’université américaine »). « J’irai à mon bureau et, si on m’en empêche, je m’engagerai dans la désobéissance civile , a déclaré Norman Finkelstein. Et si je suis arrêté, je ferai la grève de la faim. » De nombreux étudiants et certains professeurs ont pris position en sa faveur.

( 1) Dernier ouvrage paru en français : Mythes et réalité du conflit israélo-palestinien. Préface de Dominique Vidal, Aden, Bruxelles, 2007.

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-09-06-L-affaire-Finkelstein-suite
le Monde Diplomatique

CCIPPP et Le Monde Diplomatique - mardi 11 septembre 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5421

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35704

Provocation sioniste

L’Etat hébreu multiplie ses actes qui témoignent de sa volonté de saboter tout effort de paix. A l’heure où l’on prépare, à l’initiative de l’Amérique, le grand allié du régime de Tel Aviv, une conférence sur le Proche-Orient.
Ainsi, la tension est-elle montée entre la Syrie et l’Etat hébreu suite à la violation par des avions sionistes de l’espace aérien syrien. Une mesure incompréhensible dans la mesure où rien ne justifie une escalade.
Les autorités de Tel Aviv ont tenté, au départ, d’observer le mutisme au sujet de cette opération. Mais les media, aussi bien par la radio publique que la radio militaire, quasiment une source officielle, n’ont pas manqué de confirmer cette opération avant qu’un responsable, le ministre des Retraités, Rafi Eitan, qui est également membre du Cabinet de sécurité, ne vienne quasiment le confirmer en attaquant la Syrie, l’accusant de terrorisme et mettant en doute sa volonté de paix. De plus, des commentateurs ont révélé que le premier ministre, Ehud Olmert, et plusieurs responsables militaires avaient affiché leur satisfaction, quelques heures après l’incident. Secret de polichinelle, donc. Les sionistes croient sans doute rire sous leur barbe et provoquer ainsi Damas.
Rien de surprenant, en plus que Washington observe le silence. Le département d’Etat a refusé de commenter ces informations. D’ailleurs, selon un responsable du département d’Etat, Washington ne s’inquiète pas outre mesure de ce regain apparent de tension entre le régime de Tel Aviv et la Syrie. De toute façon, Damas est dans le collimateur américain, il est accusé par les Etats-Unis de torpiller les efforts de paix au Proche-Orient et de faire cause commune avec l’Iran. Cela dit, Washington et Tel-Aviv font l’impasse sur l’occupation du plateau du Golan conquis durant la guerre de juin 1967 puis « annexé » en 1981. Sa restitution totale est exigée par Damas, ce qui est normal s’agissant d’un territoire syrien et dont la restitution figure dans les différentes résolutions internationales.
Ce ballon d’essai sioniste pose donc beaucoup de questions, mais une chose est sûre : le régime sioniste est un fauteur de troubles et veut semer le doute et sans doute exclure toute discussion sur le Golan. Une autre politique faite d’obstination et d’obstacles.

PNN et al-Ahram 13.09.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1454&Itemid=1

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35705

Le régime sioniste épinglé pour les civils tués en 2006 au Liban

La plupart des victimes civiles libanaises de la guerre de l’été 2006 ont été tuées par des bombardements sionistes aveugles, dénonce un rapport de l’organisation Human Rights Watch paru jeudi 6 septembre.

Après cinq mois d’enquête dans les zones touchées, ce groupe de défense des droits de l’homme, dont le siège est à New York, n’a trouvé aucune preuve que le Hezbollah chiite ait systématiquement utilisé les civils libanais comme « boucliers humains », comme l’affirment les sionistes.

« Cibles difficiles à identifier »

« Les combattants du Hezbollah n’exhibent que rarement leurs armes en public et ne portent pas régulièrement un uniforme, ce qui en fait des cibles difficiles à identifier », explique Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch. « Mais cela ne peut justifier le fait que les forces de défense israéliennes ne fassent pas de distinction entre les civils et les combattants. En cas de doute, il faut traiter les gens comme des civils, comme le stipulent les lois de la guerre », estime-t-il.

Pas de « boucliers humains »

Entre juillet et août 2006, la guerre qui a opposé l’Etat hébreu à la milice chiite au Liban a tué plus de 1.200 personnes, parmi lesquelles 270 militants et 158 sionistes.

De son côté, le régime sioniste affirme avoir respecté le droit international lors du conflit. « Nous nous sommes conformés aux normes en vigueur pour la conduite d’un conflit militaire et aux lois de la guerre », répond Mark Regev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

« Boucliers humains » ?

Mark Regev rappelle les déclarations, le 26 juillet 2006 sur CNN de Jan Egeland, qui coordonnait l’aide de l’Onu dans la région. Le secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires avait accusé les miliciens du Hezbollah de chercher « à se mettre à couvert à proximité des postes de l’Onu et de la population civile ». Faux, selon Human Rights Watch, selon qui la milice a mené la plupart de ses opérations militaires à l’écart des populations civiles. Le Hezbollah a parfois mis en danger des civils en tirant des roquettes à partir de zones peuplées mais cela ne peut être considéré comme un recours aux « boucliers humains », ajoute l’organisation. (Avec Reuters)

PNN et Nouvelobs.com 14.09.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1455&Itemid=1

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35706

Youssef à Jénine : « Akram a de la chance parce qu’il est mort »

Au moment où vous lirez ce mail, les jeeps de l’armée israélienne sont encore dans le camp de réfugiés de Jénine.
Je peux voir depuis mon bureau les soldats israéliens assiéger une maison depuis hier soir.
Je ne sais pas ce qui va se passer avec cette maison et j’espère qu’il n’arrivera rien de grave à l’intérieur.

Hier, un adolescent est mort après avoir été blessé par balle jeudi dernier dans une attaque de l’armée israélienne à l’est de Jénine.

La situation ici est terrible. Je pense qu’Akram a de la chance parce qu’il n’assiste plus aux meurtres et à la souffrance quotidienne des gens d’ici.

Il a de la chance parce qu’il est mort et que beaucoup de gens l’aimaient et qu’ils le garderont avec eux dans leurs pensées et dans leur cœur.

Nous ne savons pas quand cette souffrance finira, quand nous aurons la chance de vivre libres comme tous les autres peuples, quand nous obtiendrons ce droit basique qu’est la liberté, seulement pour pouvoir aller jusqu’à Ramallah consulter un médecin ou se faire soigner ou pour offrir à nos enfants un lieu sûr pour qu’ils puissent jouer.

Traduction : MG pour ISM

ISM et Youssef - Jénine – 11-09-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7429&type=temoignage≤sujet=Incursions

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35707

Salamat Sahbi Akram

Cela devait être un reportage sur ces surréalismes que vous ne voyez probablement qu’en Palestine. Au sujet de la tension d’une visite nocturne dans un café internet qui s’est terminée par l’arrivée des Forces de Sécurité.

Une histoire au sujet de l’absurdité d’une nuit, où chaque jeep qui passe dans une rue sombre est remplie d’hommes masqués, armés de kalachnikovs, qui vous saluent d’un amical as-salem alaikum.

Au sujet de l’humeur d’une nuit, où malgré la présence de combats qui durent des heures, on peut voir des gosses de 9 ans se promener sur des bicyclettes roses.

Et c’est devenu un reportage sur la tragédie d’un soir, où encore une fois, des Palestiniens se sont battus les uns contre les autres.

Mais le lendemain matin, il ne restait que la tragédie. Mon ami Akram est mort, il est mort la nuit dernière.

Il était environ 22h jeudi soir quand des membres des forces de la sécurité palestinienne à Jénine ont arrêté, comme d’habitude, une voiture pour un contrôle de papiers.

A l’intérieur, se trouvaient des membres du Jihad Islamique qui n’aiment pas être contrôlés aussi facilement, et encore moins par les forces de sécurité qu’ils méprisent.

Seuls quelques dizaines de mètres les séparaient du camp de réfugiés de Jénine.
L’endroit où ils ont le pouvoir, l’endroit où les forces de sécurité ne sont pas admises.

Une dispute venait d’éclater quand Akram est arrivé sur les lieux pour arbitrer. Quelques secondes plus tard, il gisait au sol avec deux balles dans la poitrine.

Akram Ibrahim Abu as-Sba’, l’homme que je prenais toujours pour un autre quand je le rencontrais parce que je ne le reconnaissais pas dans son uniforme, a été emmené à l’hôpital gouvernemental de Jénine et il y est mort peu de temps après. Tué par des combattants du Jihad Islamique. Assassiné à cause d’une voiture volée.

À peine 24 heures plus tôt, nous étions installés confortablement dans son petit magasin, assis sur deux chaises en plastique bleu. Dans ce petit magasin de DVD situé dans le centre de Jénine, où il n’a probablement jamais vendu un seul film, mais où vous pouviez toujours le trouver l’après midi.

Là où nous avions passé tellement souvent de temps ensemble, juste pour parler. Parler de la confusion dans la politique palestinienne, de l’alcool et de notre travail. De l’invasion de la nuit dernière, des filles et des appareils-photo volés.

Mais bien plus que nos conversations, c’est le personnage qui est gravé dans ma mémoire.

Quand il traînait, toujours souriant, derrière son bureau sans jamais rien dessus sauf un cendrier et un paquet de cigarettes.

Quand il ne comprenait pas mes questions, parce qu’il avait bu un verre d’Arak de trop

Ou quand cet homme qui parlait couramment anglais, s’interrogeait toujours après chaque deuxième phrase pour savoir si les mots qu’il avait choisis avaient vraiment la signification désirée.

Ou quand je râlais parce que je devais rencontrer ce responsable ou ce président, et qu’il cherchait tout simplement le bon numéro dans son téléphone portable, sans faire des promesses qui durent des semaines, et il me mettait en contact avec la bonne personne quelques minutes plus tard.

Ou quand la vie dans le camp, l’hospitalité devenaient trop lourdes, quand les gens s’imposaient trop, j’allais lui rendre visite. Pour m’éloigner un moment de ce qui est tellement spécial ici, mais parfois aussi ce qui est à peine supportable dans cette ville.

Cela ne veut pas dire qu’Akram n’était pas un habitant typique de Jénine, un Mucheiemi typique, mais il n’était jamais trop extrême.

Il était fidèle au Fatah, mais il ne détestait pas le Hamas.

Il était membre de la Force 17 d’Abou Mazen, mais il respectait les milices.

Il avait cette hospitalité Arabe typique, mais vous n’aviez pas à vous excuser de refuser un café. Il y a quelques années, les Israéliens ont détruit sa maison, mais il ne détestait pas ceux qui ont à nouveau transformé sa famille en réfugiés.

S’ils me donnent Mucheiem, je suis heureux, m’avait-il dit un jour en parlant d’un futur Etat palestinien. Et si vous le connaissez, vous savez que ce n’était probablement pas loin de la vérité.

Akram était un homme heureux. Il était heureux en tant que mari, heureux en tant que père de quatre enfants et tout simplement heureux d’être assis derrière son grand bureau dans son petit magasin de DVD.

Maintenant des dizaines d’autres affiches ont été ajoutées aux milliers d’autres sur les murs des maisons de Jénine. Et maintenant Akram repose ici, à côté de tous les autres dans le cimetière des martyrs du camp de réfugiés de Jénine.

L’occupation n’est pas excitante. L’occupation n’est pas une accumulation de situations quotidiennes bizarres. Et même si la situation semble absurde, elle n’est jamais drôle. Pas même le fait qu’elle dure 60 ans. L’occupation signifie la souffrance et la mort chaque jour.

Mais s’il reste quelque chose sous cette occupation, il y a au moins l’amitié. Dans Mucheiem (Jénine), on peut difficilement trouver quelqu’un qui puisse être considéré comme un ami par autant de gens.

C’était un grand ami.

Salamat sahbi Akram.

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Jénine - 12-09-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7432&type=temoignage≤sujet=Victimes%20ISM

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35708

Qusin : Les forces d’occupation ouvrent le feu sur des manifestants et arrêtent 2 Palestiniens, 5 internationaux et 6 Israéliens

Ce midi, des militants internationaux et israéliens ont rejoint des militants et des villageois palestiniens dans le village de Qusin pour protester contre le système de contrôle imposé par l’armée coloniale.

La région a vu récemment une augmentation des manifestations de ce genre, dont le retrait d’un barrage routier dans la ville voisine de Sarra.

Il y a une route qui relie ces deux villes, et d’autres, l’une qui va à Naplouse et la route Naplouse-Tulkarem. Cette route n’est accessible qu’aux bwanas, ce qui transforme un voyage normalement de 5 minutes pour se rendre à Naplouse en un voyage d’une heure.

Cela constitue un harcèlement quotidien pour les gens qui vont travailler, à l’école, ou juste rendre visite à la famille.

Les gens s’étaient rassemblés dans le village de Qusin avant de marcher jusqu’au barrage routier qui les empêche d’accéder à cette route. A Qusin, le barrage routier est une porte jaune avec des chaînes.[ndt : et Dieu sait que les chaînes, en Palestine...]

Les villageois, soutenus par des militants internationaux et israéliens se sont rassemblés devant la porte, en chantant, en scandant des slogans, et ils l’ont ouverte.

Après avoir fêté l’ouverture de la porte, la démonstration non-violente a décidé de retourner au village, mais les soldats d’une base de l’armée située à proximité les ont repérés et ils ont descendu la colline en courant. Ils les ont ensuite empêchés de rentrer pacifiquement chez eux.

Les soldats ont commencé à pousser les manifestants et à les menacer.

La presse a également été menacée et un journaliste a raconté que le commandant lui avait dit : « Arrête de filmer sinon je te casse ta caméra. »

Les soldats ne voulaient évidemment pas de témoignages de ce qui allait se produire ensuite.

Ils ont commence à tirer des balles de caoutchouc et du gaz lacrymogène sur la foule et les manifestants se sont dispersés, incapables de retourner chez eux, ils ont dû faire face à la violence extrême de l’armée.

Les manifestants ont descendu en courant dans un champ pour tenter de trouver un autre chemin pour accéder au village.

Les soldats étaient positionnés sur la route d’où ils tiraient du gaz lacrymogène et des balles en métal recouvert de caoutchouc. Des soldats ont poursuivi les manifestants dans les champs, et ont tabassé des Palestiniens.

D’autres ont pointé leurs armes à bout portant sur des manifestants et ils ont menacé de tirer.

Un international a reçu une balle de caoutchouc dans la main tirée à une distance de 10 mètres. Il a dû être soigné, son sang « sortant de sa main comme un geyser » d’après un témoin.

Selon les règlements de l’armée sioniste, il est interdit de tirer une balle de caoutchouc à moins de 40 mètres. Les soldats ont donc violé leur propre règlement en agissant aujourd’hui. [ndt : bof, une fois de plus, et puis , le respect des lois de toutes sortes, c’est pas vraiment sioniste ]

Un autre international et cinq Palestiniens ont également été blessés par balle mais leur état n’a pas nécessité leur transfert à l’hôpital.

Alors que la plupart des gens s’étaient dispersés, de nombreux observateurs internationaux et israéliens étaient sur la route pour demander aux soldats de se calmer et d’utiliser moins de violence.

Alors qu’il était clair que la manifestation était terminée, ils ont tous été arrêtés : Il s’agit de 6 militants israéliens, 5 internationaux et 2 Palestiniens.

Les Palestiniens ont été embarqués, menottés et yeux bandés. Pour l’instant, nous n’avons aucune information à leur sujet.

Trois des activistes internationaux et un Israélien sont accusés faussement d’avoir agressé un soldat alors qu’il était arrêté.

Bien que ces affirmations soient des mensonges entièrement sans fondement, des journalistes ont été maintenus à l’écart de la scène des arrestations pour empêcher les manifestants d’avoir une preuve de leur innocence et ce sera la parole de l’un contre la parole de l’autre

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Naplouse - 15-09-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7449&type=temoignage≤sujet=Actions

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35709

Un adolescent blessé par balle à Jénine est décédé de ses blessures

Le jeune Palestinien qui avait été blessé vendredi dernier par les forces d’occupation à Jénine est décédé lundi de ses blessures.

L’adolescent, Wadi Samara, avait reçu une balle en métal recouvert de caoutchouc dans la tête lors d’une invasion des forces d’occupation à Jénine.

L’adolescent avait été évacué vers un hopital de Palestine d’avant 48 mais il a succombé à ses blessures trois jours plus tard.

La balle était entrée dans son crâne.

ISM et John Smith – IMEMC - Jénine - 10-09-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7410&type=temoignage≤sujet=Enfants

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