Accueil > Rubriques > Paix et Justice - Géopolitique > Dutch gov’t warns company to stop work on W. Bank fence

Le gouvernement français va-t’il rester le seul à ne pas avoir le courage de prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à respecter le Droit International ?

Dutch gov’t warns company to stop work on W. Bank fence

By Cnaan Liphshiz, Haaretz Correspondent

mardi 10 juillet 2007

Alors qu’un peu partout en Europe, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, même en RFA, des gouvernants ou membres influant des gouvernements réagissent face à la poursuite par le gouvernement israëlien de ses exactions quotidiennes en Palestine occupée, la France, se drapant dans un silence obstiné, reste à l’écart ou annonce timidement qu’elle prendra (futur proche ou lointain ?) des initiatives.

Le Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, reçoit les familles de 3 soldats israéliens, enlevés dans l’exercice de leur fonction ; pourquoi pas ?. Nous lui suggérons maintenant, dans un strict respect de la parité et de l’impartialité, de recevoir les familles des quelques milliers de Palestiniens arbitrairement arrêtés qui, parmi les 11000 et quelques détenus qui croupissent dans les prisons israéliennes, n’ont à se reprocher que d’être Palestiniens, et envers lesquels aucun chef d’accusation précis n’a été signifié.

Nous ne faisons pas de procés d’intention au Président de la République, nous lui suggérons simplement de considérer que, dans un cas, ce sont des soldats de métier qui ont été fait prisonniers lors d’actes de résistance ( en d’autres circonstances donnés en exemple) alors que dans l’autre cas ce sont des civils, dont des femmes et des enfants, qui ont été tout simplement arrachés à leur famille dans des conditions que réprouve et condamne sans aucune ambiguïté le Droit international pour être incarcérés dans des conditions de détention indignes et inhumaines.

La France, se faisant champion du Droit international : pourquoi pas ? voilà un titre de gloire dont tous les citoyens se féliciteraient et qui réduirait un certain nombre de clivages persistants, sclérosés, d’un autre temps et qui font obstacle à un retour à une unité nationale bien mal en point et pourtant si nécessaire !

Par ailleurs, vis à vis de la communauté internationale, en rupture avec une politique communautariste dans cette problématique précise depuis des décades, elle recouvrerait le rôle qui fut le sien dans un passé lointain et qui lui valut une certaine estime qui lui fait actuellement bien défaut.

Michel Flament.

The Dutch foreign minister, Maxime Verhagen, recently warned a
construction company from the Rotterdam area to terminate its
involvement in work on the separation fence in the West Bank.

« I expect Riwal to stop providing cranes for the wall. I hope this will
be the last we hear of it, » Verhagen said in a media statement late last month, adding that « the government will keep a close watch » on the company’s actions.

The Dutch foreign ministry called the company’s work on the barrier
« undesirable, » citing the 2004 ruling by the Hague-based International Court of Justice that the fence was illegal.

Last year, the company agreed to halt its involvement following a
request by the foreign ministry. However, the issue resurfaced last
month after United Civilians for Peace (UCP) an organization promoting peace in the Middle East submitted evidence showing that Riwal was still providing equipment for the wall’s contractors.

Reiterating its stance on Riwal, the Dutch foreign ministry recently
suggested that the company abide by contractual usage stipulations.

Nonetheless, UCP accuses the Dutch government of not doing enough to hold Israel to account for its actions.

« The Hague often affords Israel unlimited backing despite violations of international law. We hope Verhagen’s recent statement is more than lip-service, » Martin Siepermann of UCP told Haaretz. « The government should pursue the matter independently instead of merely responding to our queries. »