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Rencontres de travail au Parlement européen
14 et 15 septembre 2004
jeudi 14 octobre 2004
Dès la première session de rentrée, le Parlement a accepté de laisser la Société Civile s’exprimer, au moment même où, à l’ONU, de sa propre initiative (13/14 septembre), celle-ci consacrait 2 journées pour réfléchir avec des ONGs, dont l’ECCP*, aux moyens de « mettre fin à l’occupation des Territoires palestiniens »
C’est ainsi, qu’une représentation internationale de l’ECCP et de la Coordination de l’Appel de Strasbourg* ont pu se faire entendre à trois niveaux et à trois reprises durant leurs 48 heures de présence au Parlement de Strasbourg.
COORDINATION DE L’APPEL DE
STRASBOURG
Rencontres de travail au Parlement européen
14 et 15 septembre 2004
Dès
la première session de rentrée, le Parlement a accepté
de laisser la Société Civile s’exprimer, au
moment même où, à l’ONU, de sa propre
initiative (13/14 septembre), celle-ci consacrait 2 journées
pour réfléchir avec des ONGs, dont l’ECCP*, aux
moyens de « mettre fin à l’occupation des
Territoires palestiniens »
C’est ainsi,
qu’une représentation internationale de l’ECCP et
de la Coordination de l’Appel de Strasbourg* ont pu se faire
entendre à trois niveaux et à trois reprises durant
leurs 48 heures de présence au Parlement de Strasbourg.
Cette représentation
européenne était composée de :
- Federacion de Asociaciones de
defensa y promocion de los derrechos humanos Espagne
Mr
Jose-Antonio GIMBERNAT
- Collectif « Stop the
wall »
R.F.A.
Mme Sophia DEEG
- Plate-forme française
des ONGs pour la Palestine
France
Mr Bernard RAVENEL
- Netherlands Palestine
Committee
Pays-Bas
Mme
Sonja Dorothy ZIMMERMANN
- Danish-Palestinian
Friendship
Danemark
Mr Fathi el-ABED
- Association
Belgo-Palestinienne Belgique
Mr
Edouard WUILQUOT
- Action for
Peace Italie
Mr Roberto GIUDICI
- Comité pour
une paix juste au Moyen-Orient Luxembourg
Mr Michel LEGRAND
- Collectif judéo-arabe
et citoyen pour la Paix
Strasbourg
Mme Perrine
OLFF-RASTEGAR
- Coordination de
l’APPEL de Strasbourg France
Mr Michel FLAMENT
Le mardi 14 septembre à 19h, les délégations eurent la possibilité d’exprimer devant le Groupe GUE/NGL (gauche unie européenne et gauche verte nordique), avec traduction simultanée en 8 langues, le but de leur démarche, à savoir : une proposition de partenariat inter-actif entre les composantes de la Société Civile européenne, particulièrement préoccupées par la situation en Palestine et en Israël, et le Parlement européen, au travers d’un contact permanent avec la Délégation Palestine dont la Présidente était, sous la dernière mandature, Luisa Morgantini.
Puis, un dîner, pris à l’extérieur en
compagnie de parlementaires et de leurs assistant(e)s, permit
d’affiner les moyens de mise en œuvre d’un tel
partenariat.
2) Le mercredi 15 septembre, de 11h à 15h, les 10 membres de
la délégation mirent à profit la possibilité
qui leur était offerte d’aller directement voir, dans
leurs bureaux, les euro-parlementaires de leur pays, ou leurs
assistant(e)s, et s’entretenir avec eux de l’objet de
leur présence à Strasbourg.
Ce même
jour, de 16h à 17h30, malgré un ordre du jour
extrêmement chargé pour les parlementaires, il fut
possible à chaque délégation d’exprimer,
à tour de rôle, l’objet de son déplacement
à Strasbourg pour cette première et si importante
session de rentrée. C’est ainsi que des parlementaires
ou assistant(e)s des Groupes : GUE/NGL, PSE, PPE et Verts
prirent connaissance des objectifs communs aux délégations
et de leur offre de partenariat. Les parlementaires qui prirent la
parole répondirent tous très favorablement à la
proposition commune des délégations. Luisa Morgantini
était également présente à cette réunion
présidée par Mr Francis WURTZ, Président de
GUE/NGL.
A l’issue
de ces deux journées très studieuses, un repas réunit
les délégations et une dizaine de membres de la
Coordination de l’Appel de Strasbourg, permettant ainsi de
faire une première synthèse « à
chaud » de ces rencontres : satisfaction générale
d’avoir pu, à un moment « clé »
stratégique, rencontrer de nombreux parlementaires de toutes
tendances et d’avoir pu, grâce à la
représentativité des Délégations de 8
pays européens différents, mettre concrètement
en œuvre les premiers éléments d’un étroit
partenariat.
QUELS ONT ETE NOS
ARGUMENTS ET NOS PROPOS ?
Face à la situation dramatique crée au Proche-Orient
par l’occupation israélienne et la construction du Mur,
et alors que la Palestine est, petit à petit, réduite à
un conglomérat de « bantoustans »
invivables, nous n’avons pas d’autre voie à suivre
que celle du Droit :
faire
triompher le Droit bafoué.
Devant
les députés européens, nous avons rappelé
que :
Non seulement
la 4ème Convention de Genève du 12 août
1949, concernant les pays en guerre et occupés et protégeant
les civils, est bafouée en permanence (arrestations
arbitraires, meurtres ciblés, déplacement des
populations etc…)
Non seulement
la Convention des Droits de l’homme dans l’administration
de la justice, contre la torture et les mauvais traitements, et
entrée en vigueur le 26 juin 1987, est impunément
foulée aux pieds (prisonniers en grève de la faim en
protestation contre les traitements inhumains et dégradants
qu’ils subissent)
Non seulement
la Déclaration universelle des Droits de l’homme du
10 décembre 1948 est bafouée au quotidien, en
particulier vis à vis des Israéliens d’origine
palestinienne qui sont traités par la Loi israélienne
comme des citoyens de seconde ou troisième zone
Mais en plus,
malgré le fait que la Cour de Justice Internationale ait
condamné la construction du mur de la honte, et exigé
son démantèlement ainsi que la réparation des
dommages causés à la population, cette construction
continue, s’accélère et s’amplifie.
Cet avis de la CIJ, émis le 9 juillet 2004 a été
approuvé par l’Assemblée Générale
de l’ONU le 2 Août 2004.
Ces violations
permanentes soulèvent, et malheureusement les médias ne
la relaient pas, l’indignation de tous les membres des quelques
700 associations ou ONGs, eux-mêmes porte paroles de leur
entourage.
Pour
toutes ces raisons, nous, citoyens de l’Union Européenne,
de sensibilités politiques, religieuses, philosophiques
diverses, sommes venus devant le Parlement Européen pour lui
faire une proposition de travail en commun
afin de parvenir, par la conjonction de nos moyens
respectifs, à tenter de sortir, enfin, de ces situations de
non-droit.
Ce travail en commun, consistera dans un premier temps, en une
inter-activité d’actions :
De la Société Civile vers le Parlement
envoi
d’informations suivant trois critères :
urgence (en temps réel),
bulletin hebdomadaire
edito mensuel ;
De nos interlocuteurs parlementaires vers la Société
Civile
sollicitation
de réactions de la Société Civile afin de
soutenir, si besoin est, des initiatives du Parlement européen
ou de certaines de ses composantes en les faisant mieux connaître
à l’opinion publique européenne ;
rencontres
bi-mensuelles ( Bruxelles et Strasbourg) afin d’ajuster ce
dispositif partenarial et, éventuellement de préparer
des actions ou campagnes diverses.
Strasbourg, le 17 septembre 2004
Appel_sbg@yahoo.fr
* European Coordination
Committee of NGOs on the question of Palestine
* Signataires de
l’Appel de Strasbourg du 12 Juin 2004