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Al-Monitor - Par Ahmad Azem
Palestinian activism evolves in Prawer protests
Dimanche, 8 décembre 2013 7h42 AM
dimanche 8 décembre 2013
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Nonpartisan Palestinian youths have taken the lead in nationwide protests against Israel’s Prawer Plan, breaking away from traditional Palestinian political forces
Members of the Bedouin community call for the release of people who were arrested in protests against a government plan to force 40,000 Bedouin in the southern Negev region to leave their villages, Beersheba, Dec. 5, 2013. (photo by REUTERS/Amir Cohen)
These protests raised a number of questions about the organizational framework and courses of action currently available to Palestinians. These include the identity of the factions that could actually take the lead on the Palestinian arena, whether the situation is expected to escalate to a third intifada and how coordination was achieved over such a multi-faceted issue.
Palestinian activism evolves in Prawer protests
Al-Monitor : the Pulse of the Middle East
RAMALLAH, Cisjordanie - Un sentiment de satisfaction s’est propagé parmi les militants palestiniens et leurs partisans après les 30 novembre protestations contre le plan Prawer israélien dans le Néguev. Salah al-Khawaja, un des principaux membres de l’Al Mubadara (L’Initiative) Mouvement et un expert sur les activités populaires et civiques résistance, a déclaré à Al-Monitor que des événements similaires se sont produits dans 24 pays à travers le monde ce jour-là, ainsi que dans les territoires palestiniens occupés en 1967 et de la Galilée.
Résumé : jeunes Palestiniens non partisans ont pris la tête des manifestations à l’échelle nationale par rapport au Plan Prawer d’Israël, rompant avec les forces politiques traditionnelles palestiniennes.
Auteur Ahmad Azem
Traducteur (s) Kamal Fayad
Ces protestations soulevé un certain nombre de questions sur le cadre organisationnel et des plans d’action actuellement disponibles pour les Palestiniens. Il s’agit notamment de l’identité des factions qui pourraient effectivement prendre l’avantage sur l’arène palestinienne, si la situation devrait s’aggraver à une troisième Intifada et comment la coordination a été réalisée sur une telle question à multiples facettes.
Les protestations se sont en réponse au régime que la Knesset a demandé d’approuver à la fin du mois de mai, connu sous le plan Prawer . Cette loi a reçu son nom de comité du Cabinet dirigé par l’ancien vice-président de la Conseil national de sécurité israélien Ehud Prawer. Son comité a élaboré un plan « d’organiser le règlement des Bédouins dans le Néguev" dans le sud de la Palestine.
Avocat Shehada Ben Berri, un membre du Comité de la haute direction des Arabes du Néguev (un comité national de coordination), a expliqué qu’il s’agissait d’un plan de déplacement et que la loi dite Prawer était « raciste par excellence."
Il a dit à Al-Monitor que le plan vise à voler la terre des Bédouins du Néguev, en dépit de la terre à être confisqués à eux, où ils ont été assiégés pendant un certain temps maintenant, "étant inférieur à 800 000 dunums [198 000 hectares] sur le Néguev de superficie totale de 13 millions de dunums. " Il a ajouté, "Il reste inconnue ce que les Israéliens ont l’intention de faire avec les Bédouins qu’ils veulent déplacer."
Parmi les possibilités proposées est une volonté des Israéliens d’imposer un mode de vie différent sur la population et forcer les Bédouins à vivre dans des immeubles de grande hauteur. Les colonies juives non connectés à construire sur leurs terres sont dépourvues de ces bâtiments, et se composent de villas à la place.
De nouvelles forces, mais ...
Il existe un quasi-consensus parmi les militants et les avocats palestiniens interrogés par Al-Monitor que les forces principales du mouvement palestinien dans ce cas ne sont pas celles traditionnelles. Ben Berri a dit que les jeunes jouent un rôle de premier plan. Pendant ce temps, les factions traditionnelles, telles que le Comité de la haute direction, ont perdu beaucoup de leur influence parmi les Arabes israéliens.
Avocat Jihad Abu Raya, l’un des avocats qui se sont portés volontaires pour défendre les dizaines de jeunes arrêtés le 30 novembre a souligné à Al-Monitor , « le niveau d’éducation, les détenus de était remarquablement élevé, contrairement à des événements passés, et leurs rangs inclus artistes et professionnels qui ont recueilli beaucoup de soutien populaire ". Ben Berri a offert un point de vue différent, cependant, en faisant valoir que "l’élan du mouvement n’était pas grand, » et que « Les années 1970 ont vu beaucoup de mouvements à grande échelle dans les milieux arabes, ce qui rend difficile de dire que ce mouvement est sans précédent."
Militants dans les territoires occupés en 1967 et en Europe sont d’accord avec l’évaluation que certains aspects de ce mouvement sont, en fait, sans précédent. Toutefois, ils admettent aussi que quantitativement, elle est encore limitée à la participation populaire.
Rashad al-Hindi, un militant palestinien de l’Allemagne qui a vécu jusqu’à récemment dans le camp de réfugiés de Yarmouk syrienne , était aussi d’avis que l’élan populaire est limité, de même que le rôle joué par les factions traditionnelles. Hindi a dit Al-Monitor, « Jusqu’à il ya quelques années, de jeunes nouveaux partisans étaient réticents à participer à des activités sans le consentement et l’approbation de leurs factions. Cependant, les choses sont différentes cette fois-ci, et les jeunes non-partisanes sont en tête du mouvement ".
L’action palestinienne unifiée
Abu Raya dit que la police israélienne a reconnu devant le tribunal de leur incapacité à déterminer l’identité des organisateurs de la manifestation. Abu Raya a expliqué : « En vérité, l’action n’a pas été menée par un organisateur unique. Personnes proposées idées, qui a recueilli le soutien et la planification grâce à diverses initiatives et les médias sociaux. Par conséquent, il n’ya pas de véritable« parrain »pour les activités." Il a confirmé que la réponse aux appels à l’action était super et « surpris les Israéliens en intégrant de nouveaux domaines qui n’avaient pas été témoins auparavant aucune protestation."
Badi Doueik, un leader militant de Hébron du groupe Youth Against Settlements, a affirmé que la coordination a eu lieu à l’échelle mondiale et a bénéficié de réseaux militants qui se spécialisent dans la défense de la cause palestinienne, comme le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) mouvement ainsi que les divers autres mouvements de solidarité avec le peuple palestinien.
"Ces mouvements sont devenus des points de ralliement discutés par les militants à travers des sites de réseautage social," at-il dit.
L’unité relative des Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine a été remarquable tout au long de ces manifestations, même si le nombre de participants était faible. Doueik dit que la "communauté bédouine pourrait être un pacifiste par nature, mais le plan israélien contrarié chaque personne dans cette communauté. L’personnelle est indissociable de la nationale."
Doueik évoqué les protestations comme un "effort préventive » contre ce qu’il considère comme le plan d’Israël de déplacer les Palestiniens. Il a dit : « Les gens sont convaincus que le Plan Prawer n’est qu’un échantillon d’une politique planifiée concernant toutes les zones palestiniennes. Il est également mis en œuvre en Cisjordanie où les Palestiniens sont entassés dans le plus petit appareil possible des terres que leurs terres sont confisqués et leurs maisons détruites. "
Hindi a déclaré qu’une grande partie de ceux qui ont manifesté en Allemagne étaient nouveaux réfugiés du camp de Yarmouk. Il a expliqué que leur intérêt dans la défense de Bédouins du Néguev, en dépit de leur situation personnelle, était due à leur conviction que la "vraie solution réside dans le retour de chacun de leur pays d’origine."
Troisième Intifada ?
Ben Berri estime qu’il existe d’autres moyens juridiques, politiques et médiatiques à poursuivre contre Israël. Il espère que "le gouvernement israélien d’annuler le Plan Prawer sans de nouveaux affrontements."
D’Hébron, Doueik affirmé, "L’impulsion objectif pour une troisième Intifada était présent à la suite de l’occupation et de ses politiques. Mais les circonstances internes palestiniennes, en particulier les divisions entre eux et leur crainte que l’escalade conduirait à des affrontements avec les forces palestiniennes, ont réduit les chances d’une troisième intifada survenant ".
Pourtant, il a ajouté que la nouvelle génération de jeunes non partisans sortait - une génération qui a été développé ses propres méthodes de confrontation ", poussés par leur souffrance quotidienne aux mains des occupants."
