Celle qui se proclame « la seule démocratie du Moyen-Orient » met elle aussi les journalistes en prison

La Cour militaire israélienne de Salam a prolongé, hier, la détention administrative de sept prisonniers âgés de 24 à 36 ans, sous l’inculpation d’être membres du mouvement du Djihad Islamique. De plus, le tribunal militaire a condamné le citoyen Mohammed Halmi ,24 ans, du village du Tel proche de Tulkarem à 15 mois de prison.

Elle a aussi condamné le citoyen Katiba Malham,18 ans,du village de Kafr Rae à Jénine à 22 mois de prison et le citoyen Kasa Washahi , 20 ans , du camp de Jénine à 18 mois de prison sous l’inculpation d’être membres du mouvement du Djihad Islamique.

En réplique aux agressions israéliennes, les journalistes palestiniens ont exprimé leur colère contre les attaques agressives israéliennes et la poursuite de l’arrestation des journalistes Palestiniens.

Le bloc des journalistes a critiqué la prolongation des détentions administratives contre les journalistes : Al Assi Sami de la ville de Naplouse, Naïl Nakhleh de la ville de Ramallah, Al Halayqa Mohammed de la ville de Naplouse, Al Zawawi Khaled de la ville de Naplouse, Nizar Ramadan qui est un membre du Conseil Législatif Palestinien de la ville d’Al Khalil.

Le bloc a appelé la communauté internationale à s’opposer aux mesures israéliennes contre les journalistes et le droit de Journalisme.

Il est à noter que depuis le début de l’Intifada d’Al- Aqsa du 29 août 2000 au 28 Février 2006, le nombre de journalistes tués a atteint 9 personnes et le nombre total des attaques contre les journalistes et les différents établissements de média sont arrivés à 105 cas.

Dans le même contexte, le ministère des Affaires des prisonniers a déclaré que 183 palestiniens avaient été tués dans les détentions israéliennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis l’occupation israélienne en 1967 et jusqu’à Mars 2006 ; dont le dernier qui a succombé à ses blessures lors du raid de l’armée israélienne contre la prison d’Ariha et l’enlèvement d’Ahmed Saadat et ses compagnons.

A l’occasion de la Journée du Prisonnier, le ministère a expliqué dans un rapport qu’environ
67.6 % ont été tués entre la période 1967 et le 28 septembre 2000, en indiquant que 60 prisonniers avaient été tués durant l’Intifada d’Al Aqsa à cause des tortures, et des assassinats délibérés, après les arrestations, ainsi que 41prisonniers en raison de négligences médicales.