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La tragique mascarade continue sur fond de criminelle stratégie internationale (ndlr)
Yémen : le président Saleh accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir
Lundi, 2 janvier 2012 - 15h29
lundi 2 janvier 2012
Jour après jour, à coups de milliards et de livraisons massives d’armes de pointe, du Golfe persique à la Mer Rouge en passant par le Golfe d’Aden, occidentaux (dans le sens le + large du terme) et potentats du pétrole (ou de ce qu’il en reste) ceinturent cette zone d’une barrière rouge du sang des peuple victimes de la cupidité bestiale d’un ensemble de pouvoirs très probablement bien éphémères.
Les opérations de diversion des opinions publiques, notamment sur fond de dérisoires débats électoraux, constituent, de la part des médias et de leurs donneurs d’ordre, une atteinte criminelle à la connaissance de faits mettant en jeu l’avenir même de populations manipulées, désinformées, résignées ou (pour les plus lucides) acculées au désespoir.
Point n’est besoin d’être grand clerc pour imaginer le scénario et sa chute car nous sommes bel et bien installés devant une scène sur laquelle se déroule une tragédie sans fin et nous craignons, spectateurs attérrés, le moment où le rideau se fermera laissant la salle plongée dans un silence de mort révélateur.
S’indigner ? mais de quoi parlez vous donc , tout va très bien !
Michel Flament
Coordinateur
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Le président Ali Abdallah cherche à s’accrocher au pouvoir en sabotant l’accord prévoyant son départ fin février, ont affirmé lundi des militaires dissidents sur fond de regain de tension dans la capitale.
« Les signes d’un complot (contre l’accord du 23 novembre) sont devenus apparents », affirme un communiqué de la 1ère division blindée, commandée par le général Mohsen al-Ahmar, qui avait rallié ceux qui contestent M. Saleh. Il cite notamment « le refus » des troupes fidèles à M. Saleh d’optempérer aux ordres de la commission militaire chargée de retirer les armes de Sanaa.
Le communiqué affirme que des renforts en hommes et en armes ont été acheminés aux unités loyales dans la capitale.
La tension est réelle dans la capitale, ont indiqué des habitants, faisant état de la chute d’obus tirés par des militaires fidèles à M. Saleh, près de la demeure de cheikh Hemyar al-Ahmar, un autre opposant, et de la présence de tireurs d’élites sur les toits et de tirs à al-Hassaba, dans le nord de Sanaa.
Du coup, la commission militaire n’a pas pu poursuivre dimanche la démantèlement des barricades installées par les partisans et les adversaires de M. Saleh dans la capitale.
M. Saleh a réuni pendant le week-end ses fidèles pour dire qu’il « ne permettra pas un écroulement des institutions de l’Etat » après la multiplication de protestations visant à déloger ses fidèles des postes clés du gouvernement et dont l’une a touché le service de propagande de l’armée.
Source : Al-Oufok (avec les agences de presse)
