Gaza : Israël stoppe un convoi maritime

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Quand on sait que nombre de containers destinés aux Palestiniens pourissent littéralement sur les quais ou dans les entrtepôts du port israélien d’Ashdod (pour ne citer que ce lieu), sous « bonne garde » des fonctionnaires et douaniers israéliens, on peut douter que les éventuelles « saisies pirates » effectuées à bord de la Flotille par l’armée israélienne parviennent jamais à destination.

L’appropriation de tout ce qui représente une quelconque valeur par Israël et le trafic scandaleux qui en est fait, en violation de toutes les lois internationales, y compris de celles qui régissent le commerce, est devenu un sinistre sport national dont les victimes dans tous les sens du terme ne se comptent plus

Il est du devoir, mais ce terme a t-il encore un sens pour certains, de tout responsable politique, de tout élu (par nous) de dénoncer ces agissements criminels et de prendre la parole ne serait-ce que pour faire savoir qu’il se refuse à être complice de ces pratiques mafieuses, inhumaines et en marge de toutes les législations nationales ou internationales qu’il est censé défendre (en notre nom).

Michel Flament
Coordinateur

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Mis à jour le 27 Mai 2010 à 06h46

La marine israélienne est prête à empêcher l’arrivée à Gaza d’un convoi de navires affrété par une ONG turque et transportant de l’aide humanitaire, a annoncé mercredi une source militaire israélienne.

Israël et l’Égypte ont fermé les frontières de la bande de Gaza en 2007 après la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Les habitants de l’enclave, au nombre de 1,5 million, font état de pénuries d’eau et de médicaments.

Ces dernières semaines, l’Etat juif a autorisé l’entrée sur le territoire via les postes-frontière terrestres de diverses marchandises auparavant interdites, comme des vêtements, des chaussures, du bois et de l’aluminium.

La source militaire a précisé que si les navires humanitaires ne rebroussaient pas chemin après avoir reçu un avertissement, ils seraient arraisonnés par la marine et emmenés vers un port israélien d’où leurs passagers et équipages seraient renvoyés chez eux et la cargaison acheminée par voie terrestre dans la bande de Gaza.