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Situation à Gaza et en Cisjordanie occupée

Point à 20h ce 28 décembre 2008

dimanche 28 décembre 2008

Le chiffre des victimes de la barbarie israélienne ne cesse d’augmenter et le nombre des tué(e)s par les quelques 230 bombardements enregistrés depuis 11h AM est de 287. Les blessés dénombrés sont à cette heure-ci 810 et de nombreux édifices bombardés recouvrent encore des habitants pris au piège.

De trés nombreux civils, hommes, femmes, enfants sont parmi les victimes et un de nos correspondants a pu, à lui seul, en dénombrer plus de 120 parmi les morts.

Des dizaines de blindés israéliens sont arrivés sur remorque à la frontière-est de la Zone de Gaza et prennent position pour une éventuelle attaque. Environ 6 500 réservistes ont été également rappellés et partiellement acheminés confortant ainsi la probabilité d’une attaque terrestre.

En Cisjordanie, de nombreuses manifestations de résistants palestiniens, en solidarité avec les habitants de Gaza, ont été brutalement réprimées par la police de l’Autorité palestinienne qui se fait ainsi, en quelque sorte, complice du forfait israélien et ne dénonce que du bout des lèvres la tragédie en cours.

Par ailleurs, des avions de chasse israéliens ont survolé à basse altitude une partie du Sud-Liban, narguant ainsi la force internationale en place qui, bien sûr, assiste sans broncher à ce meeting aérien improvisé. Ceci ne présage rien de bon pour un futur proche.

Quant à la Communauté internationale (quelle Communauté ?) elle profite de la « trève des confiseurs » pour jouer aux abonnés absents délivrant, du bout des lèvres elle aussi, des messages lénifiants et des recommandations de modération sans qu’une seule voix ne s’élève parmi elle pour désigner clairement les envahisseurs et les criminels.

Les mains encore engluées de foie gras n’ont plus de force pour taper du poing sur la table, ni même, comme Kroutchev un certain jour, taper du talon de chaussure sur une table de l’ONU.

Le silence de responsables politiques au plus haut niveau et de leurs ministres chargés des Affaires étrangères provoque chez la plupart des citoyens français et européens un sentiment de honte et de culpabilité.
La tentation est forte de manifester plus énergiquement la condamnation de telles attitudes. Un peu partout en Europe et dans les Pays arabes, des manifestations spontanées se produisent rassemblant des manifestants de toutes origines et de tous milieux.

Il est peut être déjà trop tard pour empêcher que ces vaguelettes ne deviennent un tsunami. A qui la faute ?

Le Comité de rédaction