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Bahreïn : Le désarroi des Al-e-Khalifa face à la résistance populaire

Mardi, 22 janvier 2013 - 6h29 AM

mardi 22 janvier 2013

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La poursuite des manifestations d’envergure des citoyens bahreïnis a, définitivement, plongé les responsables du régime dans un profond désarroi.

Avec des mesures de sécurité drastiques, la répression des opposants, l’arrestation des activistes politiques et l’aide des forces saoudiennes, les autorités du régime des Al-e-Khalifa ont essayé de conduire le soulèvement du peuple à l’impasse, sans arriver, pour autant, à un quelconque résultat, en raison de la vigilance et de la présence autoritaire du peuple et des groupes politiques, sur la scène des manifestations et contestations.

« Le peuple rejette la poursuite du règne despotique des Al-e-Khalifa, à Bahreïn », a insisté Cheikh Ali Salman, secrétaire général du parti Wefaq, samedi, lors d’un point de presse, à Manama, rappelant qu’en restant indifférent aux demandes légitimes du peuple, le régime a opté pour un chemin erroné.

« La politique répressive du régime n’a pas pu étouffer les revendications populaires, pour parvenir à la démocratie et à l’égalité », a-t-il affirmé, leurs mesures de sécurité n’ont servi à rien. « Les citoyens veulent un Ordre politique, qui respecte les droits de citoyenneté et qui rejette le tribalisme ».

Par ailleurs, le Cheikh Hafzi, un dignitaire religieux bahreïni, estime que les révolutionnaires sont décidés à ne pas reculer même d’un pouce, sur le chemin de la révolution et que la politique de la violence et de la répression du régime ne pourra pas ébranler leur détermination à renverser le régime.

Pour un autre dignitaire de renom de Bahreïn, le Cheikh Issa Qassem, il est regrettable que les autorités du régime aient recours à la répression des protestataires et qu’elles n’aient franchi pas même un seul pas vers les réformes. « Les opposants ont tout fait, jusqu’à présent, pour empêcher le pays de s’engager dans le tribalisme, alors que le régime cherche, par contre, à le conduire vers cet abîme », a martelé le Cheikh Issa Qassem.

Quant au responsable d’"Human Rights Watch", Youssof al-Mohafaza, il affirme qu’en dépit des restrictions imposées et l’arrestation des activistes et des opposants, ce bureau n’arrêtera pas ses activités, dans le pays, réitérant que l’arrestation des activistes politiques, ceux des droits de l’Homme et des droits civiques, tels que Abdel-Hadi al-Khawaja, Nabil Rajab, Zeinab al-Khawaja et Mohammad al-Masqati, s’inscrit dans le cadre du complot du régime, pour étouffer la voix des révolutionnaires.

Pourra-t-il arriver à ses fins ? La situation actuelle du pays nous dit le contraire

Source : IRIB