Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > L’armée israélienne ordonne l’évacuation d’un village de (...)

Résistance conforme au Droit international

L’armée israélienne ordonne l’évacuation d’un village de tentes Palestinien en Cisjordanie

Lundi, 21 j&nvier 2013 - 7h21 AM

lundi 21 janvier 2013

============================================

class="twitter-follow-button" data-show-count="false"
data-lang="fr">Follow @PalestinePlus

L’armée israélienne a remis dimanche soir à des Palestiniens des ordres d’évacuation de quatre tentes et un bâtiment en construction à Beit Iksa, en Cisjordanie, où ils campent depuis vendredi pour dénoncer des confiscations de terres.

Selon un porte-parole de l’armée, qui n’a pas mentionné de délai précis pour l’évacuation, trois des tentes et le bâtiment se trouvent sur des terres appartenant à l’Etat, tandis que la quatrième tente a été installée sur le projet de tracé de la barrière de séparation.

Des militants palestiniens ont installé vendredi ce campement baptisé « Bab al-Karama » ("Porte de la Dignité") pour dénoncer la confiscation par l’armée israélienne de 50 hectares à Beit Iksa, au nord-ouest de Jérusalem.

Samedi, alors que 200 militants palestiniens étaient sur place, l’armée avait déclaré une zone militaire fermée autour du site, où des soldats sont venus prendre des mesures dimanche matin.

Une centaine de manifestants étaient toujours sur place dimanche soir quand les soldats sont venus remettre les ordres d’évacution avant de quitter les lieux.

« La première chose que nous avons faite a été de déchirer les documents et de les jeter au visage des soldats. Nous et tout le peuple palestinien objectons et rejetons les ordres de l’armée » israélienne, a expliqué à l’AFP l’un des organisateurs du mouvement, Saïd Yaqine.
« C’est un moment critique pour nous, c’est la première fois depuis 1967 que quelqu’un déchire un ordre de l’armée », a-t-il assuré. « La terre ici est occupée, et le droit international interdit d’y toucher ».

Le campement de Beit Iksa fait suite à un autre campement de toile dressé le 11 janvier sur le site d’un projet israélien de colonisation en Cisjordanie, et évacué deux jours plus tard.

Le porte-parole de l’armée a dénoncé une « provocation destinée à miner l’ordre en Cisjordanie ».

« S’ils veulent dénoncer le tracé de la barrière de séparation, qui a été approuvé par les autorités légales en Israël, ils peuvent saisir les tribunaux, qui ont par le passé plus d’une fois ordonné des changements au tracé », a-t-il ajouté.

Source : ASSAWRA avec les agences de presse