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« Affaire Hariri » : aprés le silence de plomb, la vérité sera t’elle enfin « à la une » ?

La Syrie est « prudemment optimiste » au sujet du prochain rapport à l’ONU

Wait and see - Affaire à suivre

jeudi 8 juin 2006

Aprés les fracassantes déclarations des médias, de la plupart des gouvernements occidentaux, de Candeleezzaaa Rice quelques heures aprés l’attentat, l’opinion était manipulée et avait fait sienne la conviction que la Syrie était la principale instigatrice et exécutrice de cet évènement tragique .
Mr Mehlis (le juge) avait hâtivement bâclé un dossier « suiviste » et s’était vu remercier trés diplomatiquement fin 12/2005.

Les « initiés » ayant compris qu’une fois de plus il y a une différence entre vitesse et précipitation et que la bouchée proposée était trop grosse pour être avalée, une chappe de silence était tombée sur le dossier pendant que le nouveau juge nommé par l’ONU menait sérieusement, semble t’il, son enquête.

Le terme de cette dernière approche et ses conclusions risquent fort de déplaire à certains qui n’avaient et n’ont probablement encore pas compris que la politique telle qu’elle est menée et commentée actuellement n’abuse plus quiconque a un peu de bon sens.

Le réveil risque d’être sévère !

DAMAS (AFP) - La Syrie est « prudemment optimiste » au sujet du prochain rapport de Serge Brammertz, le chef de la Commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a affirmé l’ambassadeur de Syrie à Washington, Imad Moustapha.

« Si Brammertz mène son enquête de façon professionnelle, nous serons satisfaits. Notre seule inquiétude est de voir l’enquête politisée, mais soyons prudemment optimistes et disons que si elle est conduite en étant basée sur les faits, nous n’avons rien à craindre », a indiqué l’ambassadeur dans une interview parue mardi sur le site internet syrien AllforSyria, dirigé par un membre du parti Baas au pouvoir. « La Syrie n’a rien à voir avec ce crime horrible et il est dans notre intérêt national que l’enquête parvienne à révéler la vérité », a-t-il ajouté. Le juge belge Serge Brammertz doit présenter à la mi-juin devant le Conseil de sécurité de l’ONU son deuxième rapport d’étape concernant l’enquête sur l’assassinat en février 2005 de Rafic Hariri à Beyrouth. M. Brammertz s’est entretenu mardi à Beyrouth avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh. Il s’est refusé à toute déclaration devant les journalistes. Un précédent rapport présenté par le prédécesseur de Serge Brammertz, le magistrat allemand Detlev Mehlis, avait mis en cause les services de sécurité libanais et syrien dans cet assassinat. Damas avait cependant critiqué ses rapports les considérant comme politisés et biaisés. La Syrie était maître du jeu au Liban au moment de l’attentat contre Rafic Hariri. Son assassinat avait conduit au départ des troupes syriennes du Liban en avril 2005. L’ambassadeur de Syrie à Washington a par ailleurs indiqué qu’il ne pensait pas que l’enquête en cours « affecte les relations libano-syriennes, mais qu’elle est utilisée comme prétexte pour miner les relations entre les deux pays ». « Une enquête est en cours, alors cessez cette campagne rhétorique contre la Syrie », a-t-il lancé à l’adresse d’une partie de la majorité parlementaire anti-syrienne au Liban. Les relations entre Beyrouth et Damas sont au plus bas depuis le retrait des forces syriennes du Liban.