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Pas de fumée sans feu ! (ndlr)

Pas question d’abandonner la base navale du Bahreïn, déclare le sénateur McCain

Lundi, 10 décembre 2012 - 6h49 AM

lundi 10 décembre 2012

Cette déclaration, ou plutôt ce démenti, survient plus tôt que prévu et « l’effet nasse » que constitue la géographie des côtes bordant le Golfe persique, notamment au niveau du détroit d’Ormuz, est un élément majeur qui dicte le début d’une rumeur qui, probablement, ira en s’amplifiant.

Seules l’énormité des investissements réalisés pour faire de Bahrein un Quartier Général du « noyau dur » et la crainte de réactions politiques majeures de la part des détenteurs des ressources fossiles font encore hésiter à une mise en oeuvre immédiate d’un plan de délocalisation des infrastructures existantes.

Une fois de plus, c’est l’Economie qui est à la manoeuvre !

Michel Flament

Coordinateur

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Ajouté par Jacques N. Godbout on 9 décembre 2012.

Enregistré sous Défense/Sécurité

Le sénateur américain John McCain, présent au Sommet sur la sécurité qui se tient en ce moment à Manama, capitale du Bahreïn, s’est engagé à maintenir la base navale américaine dans le golfe persique au Bahreïn, malgré la vague de vague de contestations populaires, sociales et politiques de 2011-2012, qui a secoué le petit royaume et avait été réprimé avec force par par le régime.

McCain, co-responsable de la commission des Forces armées du Sénat, a déclaré que les États-Unis ont « trop investi » à Bahreïn pour pouvoir envisager de relocaliser la 5e Flotte de l’US Navy dans un autre pays. La 5e Flotte américaine est principal contrepoids des États-Unis à la présence militaire iranienne en expansion dans le Golfe.

Washington a été placé dans une position difficile lors des 22 mois de contestations de 2011-2012 inspirés par le « printemps arabe ». Les États-Unis soutiennent la monarchie sunnite de Bahreïn, mais les responsables américains n’ont jamais caché leur malaise devant la force avec laquelle le régime a réprimé la contestation de la minorité chiite du royaume.

McCain a déclaré ce dimanche 9 décembre qu’il a eu des entretiens avec le roi de Bahreïn et les groupes d’opposition chiites lors d’un sommet de Manama sur la sécurité mondiale.Ce sommet est organisé par l’International Institute for Strategic Studies, l’ISSS, dont le siège est à Londres. L’IISS est un institut de recherche (think tank) anglais en relations internationales qui se décrit lui-même comme « l’autorité majeure en matière de conflits politico-militaires ».

À ce 8e Sommet de l’IISS, les thèmes abordés furent l’escalade de la crise en Syrie, la situation inextricable en Israël et en Palestine, comment contrer les ambitions nucléaires de l’Iran et les perspectives d’une union plus étroite entre les pays du Conseil de coopération du Golfe. « Les États-Unis ne peuvent pas se permettre de négliger ce qui est en jeu dans le Moyen-Orient », a déclaré le sous-secrétaire d’Etat William Burns, présent lui aussi à Manama avec le sénateur McCain et Charles Ruppersberger, membre du Comité de la Chambre américaine des Représentants sur le renseignement, qui a pour sa part souligné l’importance des partenariats avec les pays de l’Amérique au Moyen-Orient.