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Les troubles, dans le Golfe persique, gagnent tous les pays bordiers de l’ouest ; nouveau venu Oman

« Les monarchies du Golfe signent un amendement de leur traité de sécurité »

Mercredi, 14 novembre 2012 - 6h14 AM

mercredi 14 novembre 2012

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Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont amendé mardi leur traité de sécurité, conclu en 1994, pour mieux l’adapter « aux exigences de la situation actuelle », a annoncé le secrétaire général du groupe régional, Abdel Latif al-Zayani.

Le document amendé a été signé lors d’une réunion à Ryad des ministres de l’Intérieur des six pays membres (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), a ajouté M. Zayani dans un communiqué, sans préciser les changements apportés au traité.

Selon lui, cet amendement est de nature à « élargir les perspectives de coopération et de complémentarité dans tous les domaines sécurité entre les pays » du CCG, confrontés à des problèmes d’insécurité et de violence notamment à Bahreïn où cinq attentats ont tué deux Asiatiques début novembre à Manama.

Les ministres de l’Intérieur ont dénoncé ces attaques « terroristes » de Manama et exprimé leur solidarité avec Bahreïn pour « toutes les mesures qu’il prend pour garantir sa sécurité et sa stabilité, et préserver les acquis de son peuple », selon le communiqué.
Les ministres ont en outre discuté d’un projet portant sur la création d’un corps de « police du Golfe » et qui nécessite un examen plus approfondi dans ses volets juridique et technique, a indiqué M. Zayani.
Outre Bahreïn, théâtre depuis l’an dernier de protestations animées par des chiites réclamant une monarchie constitutionnelle dans ce pays dirigé par une dynastie sunnite, le Koweït, miné par des crises politiques à répétition, a connu récemment des manifestations de protestation contre un amendement de la loi électorale, contesté par l’opposition.

En Arabie saoudite, la province Orientale, riche en pétrole et où se concentre l’essentiel des deux millions de chiites saoudiens, est aussi secouée par des troubles sporadiques depuis mars 2011.
Des manifestations à caractère social ont par ailleurs eu lieu en 2011 à Oman, dans la foulée du Printemps arabe, alors qu’aux Emirats arabes unis les autorités ont arrêté cette année une soixantaine d’islamistes et affirmé avoir démantelé un groupe complotant contre la sécurité de l’Etat.

Source : L’Orient - Le Jour