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Bahreïn - Le cerveau (QG )du « noyau dur » invente une nouvelle forme de démocratie (ndlr)

DES OPPOSANTS BAHREÏNITES DÉCHUS DE LEUR NATIONALITÉ

Samedi, 10 novembre 2012 - 6h58 AM

samedi 10 novembre 2012

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Les autorités du Bahreïn ont déchu de leur nationalité bahreïnite 31 figures de l’opposition, parmi lesquelles des militants et des personnalités politiques et religieuses. Elles ont été privées de leur nationalité au motif qu’elles avaient causé « du tort à la sécurité de l’État ».
La décision des autorités signifie que, parmi les membres de ce groupe, celles qui ne possédaient que la nationalité bahreïnite se retrouvent désormais apatrides.

« Les autorités ont fourni des raisons extrêmement vagues pour justifier cette mesure de privation de nationalité, qui semble avoir été décidée en fonction des opinions politiques des victimes », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

« Ce qui est le plus inquiétant, c’est que les autorités rendent certaines de ces personnes apatrides. Cela est prohibé par le droit international, comme l’est tout retrait arbitraire de la nationalité. Nous prions instamment les autorités du Bahreïn de revenir sur cette décision, qui fait froid dans le dos. »

Dans sa déclaration, le ministère de l’Intérieur faisait référence à la loi bahreïnite sur la nationalité, qui « autorise la déchéance de la nationalité » par ordre du roi si un ou une ressortissant-e cause « du tort à la sécurité de l’État ».

Parmi les 31 personnes touchées par la mesure figurent Jawad et Jalal Fairouz, déjà arrêtés auparavant parce qu’ils auraient participé à des manifestations antigouvernementales en 2011, et Ali Hassan Mshaima, fils du militant de l’opposition et prisonnier d’opinion Hassan Mshaima.

8 novembre 2012