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En plein coeur du noyau dur

Bahrein : cauchemar en continu

Samedi, 3 novembre 2012 - 7h36 AM

samedi 3 novembre 2012

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Après une nuit où des échauffourées entre opposants et militaires s’est soldée par des jets de pierres et de débris, 300 manifestants ont décidé de se retrouver à nouveau dans la rue pour scander leur hostilité vis à vis du gouvernement en place.

Armés de drapeaux nationaux, de slogans anti-Al Khalifa et antiaméricains, les manifestants ont été attaqués sans sommation par les forces de l’ordre avant de se disperser. Le ton est en train de monter sur l’ile. Depuis le début des soulèvements dans les pays arabes, le cas du Bahreïn semble unique, aucune intervention étrangère n’est évoquée à l’ONU à l’inverse de la Syrie… Pourtant, d’après Youssef Al Mouhafdah, activiste « droit-de-l’hommiste » accusant près de 73 000 followers sur Twitter , il ne s’est pas passée une nuit depuis les soulèvements sans que le peuple Bahreïnien n’ait marché dans les rues pour manifester leur souhait de départ du Roi Hamad Ibn Issa AL Khalifa. Le Bahreïn étant une base stratégique solide de la marine américaine (accueillant la 5ème flotte de la Navy) sur la péninsule arabique avec l’Arabie Saoudite, un officier américain précise que l’on ne peut pas comparer le monarque au président Syrien, pourtant l’attitude des deux souverains semble proche… A base de désinformations, il impossible d’estimer le nombre de prisonniers Bahreïnis enfermés sans procès sur le simple fait que ces derniers auraient tweeté des critiques à l’égard du gouvernement ! Sans parler du nombre de bahreïnis contraints à l’exil par la justice locale…
Il est compréhensible (et non excusable) que les états-unis défendent leur position sur le territoire mais cependant, est-il possible de comprendre le positionnement politique américain sur la crise du Bahreïn ? Où est donc passée la volonté américaine de transporter la démocratie dans le monde ? S’arrête-t-elle là où les diplomaties financières et militaires prennent place ? Il faut croire que oui…
« Nous ne voulons que la Démocratie ! » s’exprime Youssef Al Mouhafdah, « les américains élisent leur président tout les 4 ans, nous vivons avec notre Roi et son premier ministre depuis 42 ans (…) » termine-t-il. Le Bahrein est-il en passe de suivre les pas de la Syrie ?

Wait and see

Publié le 02 novembre 2012 par syrithone