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NATIONS UNIES - Rapport accablant (ndlr)

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires

Jeudi, 1er novembre 2012 - 10h58 AM

jeudi 1er novembre 2012

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Pour avoir une bonne vue d’ensemble vous pouvez aller sur le lien suivant qui permet d’accéder à un document qui illustre parfaitement le sujet traité ci-dessous.

http://www.ochaopt.org/documents/ocha_opt_olive_harvest_factsheet_october_2012_french.pdf

INFORMATION SUR LA RÉCOLTE DES OLIVES

OCTOBRE 2012

�� Près de la moitié (48%) des terres agricoles dans les territoires palestiniens occupés (TPO) est plantée avec 8 millions d’oliviers, la grande majorité en Cisjordanie.

�� L’industrie de l’huile d’olive représente 14% du revenu agricole pour les territoires palestiniens occupés, subvenant aux besoins d’environ 80 000 familles.

�� Le nombre de portes agricoles dans la Barrière a augmenté en 2012 pour s’établir à 73, mais la majorité (52) est fermée au cours de l’année, sauf durant la période de récolte d’olive, et alors seulement pour un nombre d’heures limité.

�� En 2011, 42 % des demandes de permis pour accéder aux champs situés derrière la Barrière, présentées avant la saison de récolte des olives, ont été rejetées, contre 39 % en 2010.

�� En Cisjordanie, plus de 7,500 oliviers appartenant à des Palestiniens ont été endommagés ou détruits par des colons israéliens entre janvier et mi-octobre 2012, environ 2 000 de moins qu’à la même période en 2011.

�� Seulement une des 162 plaintes relatives à des attaques des colons contre des arbres palestiniens suivies par l’ONG israélienne Yesh Din a jusque-là conduit à la mise en accusation d’un suspect.

�� Dans la bande de Gaza, 7 300 dunums de terrain situés le long de la clôture de la frontière avec Israël, qui étaient auparavant plantés d’oliviers, ont été démolis durant des opérations militaires israéliennes.
Scan it !

1. La récolte annuelle des olives est essentielle, tant su point de vue économique et social que comme événement culturel pour les Palestiniens. Les communautés dont les champs d’oliviers sont situés entre la Ligne Verte et la Barrière, ou à proximité des colonies en Cisjordanie, et le long de la clôture entourant la bande de Gaza,
sont confrontés à de graves défis pour maintenir en état et récolter leurs oliviers, ce qui menace leur moyen de subsistance et accroit leur vulnérabilité.

2. Des milliers de Palestiniens se voient refuser des permis pour accéder à leurs champs d’olivier situés derrière la Barrière pour des « raisons de sécurité », ou parce qu’ils ne remplissent pas les critères israéliens pour prouver « un lien avec la terre ». Cependant, ils sont plus nombreux à se voir accorder un permis pendant la saison de récolte que le reste de l’année.

3. Ceux qui disposent d’un permis doivent utiliser les « portes agricoles » construits le long de la Barrière, la plupart n’étant ouverts que pour un temps limité durant la saison de récolte annuelle. Ce régime restrictif empêche les agriculteurs d’effectuer l’entretien annuel nécessaire, comme le labourage, l’élagage, la fertilisation, ce qui menace la qualité et la quantité du rendement.

4. La violence des colons constitue un sérieux défi pour de nombreux agriculteurs palestiniens. Les oliviers appartenant à des Palestiniens ont été endommagés, déracinés, empoisonnés, brûlés ou récoltés par des colons. Les autorités israéliennes ont pensé mettre en place un système limitant l’accès des agriculteurs palestiniens à leurs oliviers
situés à proximité de 55 colonies à quelques jours par an ; les soldats israéliens sont déployés pour faciliter leur accès à cette période. Ce système a entraîné une diminution des attaques contre les agriculteurs, mais il est inefficace pour prévenir le vandalisme des oliviers le reste de l’année.

5. Ce système pénalise les agriculteurs en limitant leur accès, plutôt qu’en renforçant l’État de droit à l’égard des colons violents. La grande majorité des plaintes déposées, suite à la violence des colons israéliens à l’encontre d’agriculteurs palestiniens et de leurs propriétés, auprès de la police israélienne sont fermées, sont classées sans suite.

6. Dans la bande de Gaza, la majorité des oliviers situés à moins de 1,5 km de la barrière ont été détruits ces dernières années par l’armée israélienne. Les agriculteurs ne sont pas en mesure de replanter des oliviers à cause du risque important de voir ces nouveaux arbres détruits à nouveau par l’armée durant des incursions régulières, et parce que l’accès est autant restreint que dangereux.

7. Israël, en tant que puissance occupante, doit pourvoir à ses obligations découlant du droit international, pour protéger les civils palestiniens et leurs propriétés. Israël doit assurer la sécurité et
l’accès sans entrave des agriculteurs palestiniens à leurs terrains tout au long de l’année, et trouver les responsables en cas d’attaque contre
leurs personnes et leurs récoltes.