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On ne tire pas sur l’ambulance ? Si !

L’inhumanité devient la norme !

mardi 30 mai 2006

Imemc+ IPC

publié le lundi 29 mai 2006

L’armée israélienne a attaqué une ambulance du Croissant rouge palestinien à Naplouse en Cisjordanie et la femme, prête d’accoucher, que l’ambulance amenait à l’hôpital.

Samedi matin l’ambulance transportait Najah Al Sadek à l’hopital voisin, en ville, pour qu’elle y accouche quand les troupes israéliennes qui étaient en train d’envahir la ville et de mener une campagne d’arrestations ont fait arrêter l’ambulance.

Les soldats ont alors tiré sur l’ambulance, l’ont forcée à s’arrêter, en ont extrait la femme et l’équipe para médicale. Les soldats ont ensuite forcé Najah à s’assoir sur le sol et ont gardé ainsi les détenus pendant plusieurs heures, selon Najah.

Les soldats israéliens ont laissé partir l’ambulance au bout de plusieurs heures, Najah est arrivée à l’hôpital en très mauvais état mais les médecins ont réussi à les sauver, elle et son bébé, selon des sources médicales.

Printemps 2002
Une ambulance du Secours médical palestinien, UPMRC, vitres brisées par les tirs israéliens.
Ce n’est pas la première fois que l’armée israélienne attaque des ambulances en Palestine. Depuis le début de cette Intifada en septembre 2000, des dizaines d’ambulances ont été détruites par l’armée israélienne. Des médecins, du personnel médical et des malades palestiniens ont été blessés ou tués et des hôpitaux ont été bombardés par les troupes israéliennes à Jénine, Bethléem, Naplouse et Gaza.

Prendre pour cible des civils, surtout des civils sous occupation militaire, est une violation de la Quatrième Convention de Genève, de 1953, dont Israël est signataire.


Dans la même atteinte aux droits des humains aux soins médicaux, à Abu Dis, au sud de Jérusalem, un Palestinien atteint d’une maladie cardiaque est mort au check-point militaire israélien.

Selon des sources locales, Shehda Muheissini ,51 ans, allait à l’hôpital Makassed à Jérusalem en esssayant de franchir le check-point de Al Sheikh Saad quand les troupes d’occupation israéliennes l’ont intercepté et lui ont interdit d’entrer dans Jérusalem. Muheissni, cardiaque, leur a pourtant dit qu’il avait rendez vous avec un médecin à l’hôpital.

Des témoins affirment qu’après avoir attendu longtemps, Muheissni a essayé de franchir le check-point mais les soldats l’ont frappé violemment, à coups de pieds et coups de poings, ce qui a entraîné la mort du malade.

Titre, trad. : C. Léostic Afps