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Les masques sont tombés

Israël : le Likoud de Netanyahu approuve l’alliance électorale avec Lieberman

Mardi, 30 octobre 2012 - 6h57 AM

mardi 30 octobre 2012

Si cette coalition l’emporte on ne pourra plus dire que le peuple n’aura pas voté en toute connaissance de cause et que donc il aura avalisé par son vote toutes les exactions et crimes de guerre commis sous l’autorité de ces deux personnages extrêmistes.

Le Comité de rédaction

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu lundi soir l’approbation massive de son parti Likoud (droite) en faveur d’une liste électorale commune avec la formation ultra-nationaliste du chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.

Une écrasante majorité des 1.600 délégués présents (sur 3.700) à la « convention » du Likoud, réunie à Tel-Aviv dans une ambiance fiévreuse, a approuvé à main levée cette alliance électorale avec le parti Israël Beiteinou aux cris de "Bibi !, « Bibi ! » (le surnom de M. Netanyahu), selon un journaliste de l’AFP.

« Face aux défis financiers et sécuritaires, nous avons besoin d’unité et de responsabilité », a plaidé le Premier ministre devant la convention, une émanation des 120.000 à 130.000 adhérents encartés du Likoud, la principale force de la droite israélienne.

« Aujourd’hui, il est essentiel que le camp national unisse ses forces. C’est pourquoi j’ai demandé à Lieberman de faire campagne avec le Likoud », a-t-il insisté, soulignant que ce parti conserverait son indépendance et « poursuivrait sa mission de préserver notre sécurité, notre héritage et notre économie ».

Opposé à cette initiative, un dirigeant du Likoud, le ministre sans portefeuille Michaël Eitan, a cherché à exploiter la grogne que l’alliance surprise a suscitée parmi une partie des militants du Likoud en tentant d’imposer un vote à bulletin secret à la convention.

Mais il n’a pas réussi à réunir les quelque 400 signatures nécessaires pour que sa proposition soit retenue, M. Netanyahu ayant mis tout son poids dans la balance pour le contrer.

Le Premier ministre avait rencontré dimanche soir des élus locaux ainsi que des cadres du Likoud afin de les motiver. Et dans un message, il a exhorté les membres de la convention à « voter pour (l’alliance électorale), car Israël a besoin d’un Likoud fort », assurant que son parti ne pourrait que tirer profit d’une liste commune pour les élections législatives du 22 janvier.

Le vote de la convention du Likoud est intervenu en pleine guerre des sondages. Pas moins de quatre d’entre eux ont été publiés depuis dimanche soir.

Les scores attribués à la liste commune Likoud-Israël Beiteinou varient de 35 mandats —ce qui constituerait un revers cinglant et justifierait les critiques des opposants— à 43 mandats, un succès relatif dans la mesure où ces deux partis disposent dans le Parlement sortant d’un total de 42 sièges (27 pour le Likoud et 15 pour Israël Beiteinou).
Malgré ces différences, tous les sondages montrent que l’actuelle coalition de droite dirigée par Benjamin Netanyahu, qui bénéficie du soutien de formations religieuses et d’extrême-droite, remporterait une majorité d’au moins 64 sièges (sur 120) face à un bloc centriste et de gauche divisé par des querelles d’ego.

L’ex-Premier ministre Ehud Olmert, qui n’a pas exclu de se présenter comme le fédérateur de l’opposition, ne s’est toujours pas décidé à descendre dans l’arène. L’ancienne chef de la diplomatie Tzipi Livni maintient également le suspense.

Mais, selon les sondages, l’entrée en lice de M. Olmert, encore sous le coup d’une procédure judiciaire pour une affaire de corruption, ou de Mme Livni ne changerait pas fondamentalement la donne.
Les deux autres ténors de l’opposition Shelly Yachimovich à la tête du Parti travailliste, crédité de 20 à 23 mandats (contre 13 aujourd’hui) ou Yaïr Lapid, un ancien journaliste qui a lancé un parti centriste laïque « Yesh Atid » ("Il y a un avenir" en hébreu), susceptible de recueillir 9 à 15 sièges, ont déjà fait savoir qu’ils n’avaient aucune intention de se désister en faveur de M. Olmert ou de Mme Livni.
Le Parlement israélien a voté sa dissolution le 15 octobre et convoqué des législatives anticipées pour le 22 janvier 2013, huit mois avant la fin de sa législature.

Source Assawra avec les agences de presse