Une razzia médiatique avec préméditation !

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Des sources locales ont rapporté à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les forces sionistes d’occupation avaient investi, pas plus loin que mercredi dernier, le 3 octobre 2012, le village de Barttaa, isolé de Jénine et enfermé derrière le mur de séparation discriminatoire (voir notre rapport sur ce village et les villages avoisinants).

Jusque-là, la nouvelle est des plus banales. Depuis longtemps, la vue de soldats, de policiers et de forces spéciales en civil envahissant les villes, les villages et les camps palestiniens n’est que fréquente. Mais cette fois, un officier israélien des renseignements avait dans la main un haut-parleur, ajoutent les sources locales. Il insultait les femmes du village avec des mots des plus vulgaires. De plus, il insultait le Prophète de l’Islam Mohammed (P).

En insultant le personnage le plus aimé de tous les Musulmans, cet officier israélien n’a rien inventé ; il est dans l’air du temps. Il ne faisait qu’ajouter à tout ce qui s’est passé au mois de septembre dernier en Europe et aux Etats-Unis.

En effet, le mois du septembre de cette année 2012 a connu plusieurs attaques médiatiques d’une simultanéité le moins qu’on puisse dire douteuse et d’une intensité mortelle. Dans ce mois de septembre, se sont succédées beaucoup d’agressions. Les médias occidentaux se focalisaient sur trois événements seulement.

Le premier était cette bande vidéo amateur qui se moquait de l’Islam et de son Prophète, qui avait mis le feu aux poudres. Des Musulmans en colère sont sortis protester, du Maroc jusqu’en Indonésie, en passant par tous les autres pays arabes et islamiques. Des heurts avec des policiers ont laissé des morts.

Le feu à peine pris, le journal satirique Charlie Hebdo s’est précipité pour mettre de l’huile sur le feu en publiant des caricatures se moquant encore une fois du personnage le plus sacré des Musulmans.

En troisième lieu, des conservateurs américains, qui sont de mèche avec les Sionistes, ont obtenu un ordre du tribunal leur permettant d’afficher dans le métro de New York une campagne de publicités qualifiant les Musulmans de « sauvages » et appelant à aider "Israël". Pamela Geller, responsable de l’association qui est derrière cette campagne de publicité, a donné une interview à la chaîne CNN, défendant cette action au nom de la liberté de parole, à l’instar de Charlie Hebdo et de tous les responsables français qui défendent cette agression contre les Musulmans et leur Prophète eux aussi au nom de la « liberté d’expression ».

Il y a des questions simples et claires à poser à tous ceux qui défendent la démocratie, la laïcité, la liberté : pourquoi cette liberté s’applique uniquement contre les Musulmans ? Pourquoi la moindre critique faite, même quand elle est réelle, aux Juifs, aux Sionistes, à "Israël", tombe sous le coup de la loi contre l’antisémitisme ? Jusqu’à quand cette politique du deux poids deux mesures ?

Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI),