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La France doit reconnaître l’État de Palestine

Un État indépendant est un Droit, pas une faveur

Mardi, 2 octobre 2012 - 7h03 AM

mardi 2 octobre 2012

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Le Président Mahmoud Abbas a demandé hier, dans son discours pro noncé devant l’Assemblée Générale de l’ONU en sa qualité de pré sident de l’OLP, le statut d’État non-​​membre pour la Palestine. Le Pré sident palestinien a tenu à prciser que ce statut ne sera qu’une étape vers une adhésion pleine et entière de la Palestine en tant que 194ème membre de l’organisation.

Elle ne se substitue pas à celle faite l’année der nière et qui avait ren contré un véto amé­ricain et une honteuse proposition fran çaise d’ « État non membre sans aucun Droit ». Nicolas Sarkozy avait en effet conditionné cette « offre » à la non saisine par les Pales­ti niens de la Cour Internationale de Justice. Ce statut, s’il ne règle rien quant aux réa­lités du terrain, per mettra néanmoins de changer considéra blement les règles. Les terri­toires palestiniens pourront moins que jamais être considérés, comme le voudrait Israël en toute illégalité, comme territoires disputés mais bel et bien comme État de l’ONU occupé par un autre état membre de l’ONU. Les Conven tions Interna tionales concer­neront enfin la Palestine et l’impunité accordée à Israël par les puissances occidentales se heurtera, avec encore plus de force, aux exigences du Droit international.

La France doit d’urgence prendre ses responsabilités pour résoudre ce problème qui mine la paix et la stabilité du monde. Elle doit joindre des actes à ses paroles en recon­naissant la Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-​​Est comme capitale et le règlement de la question des réfugiés basée sur la résolution 194 de l’ONU. François Hol lande a promis la reconnais sance internationale de la Palestine et vient d’affirmer à l’ONU que le « statu quo que nous connaissons n’est pas une réponse. C’est une impasse… ». Qu’attend-il alors pour apporter un soutien politique aux Palesti niens en quête de leurs droits légitimes depuis des décennies ?

La France ne peut continuer de demander aux Palestiniens de négocier éternellement sans fixer les termes de référence : ceux du Droit et de la Légalité internationale, et sans jamais faire pression sur Israël. Pendant ce temps, sur le terrain Israël s’emploie par sa politique de colonisation et de négation de l’autre, à rendre inappli­cable la solution à deux États, la seule qui fait l’unanimité de la communauté internationale.

france-palestine.org