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Un fait parmi tant d’autres (ndlr)

L’ingérence israélienne dans la ville de Jénine, un phénomène inquiétant

Vendredi, 14 septembre 2012 - 7h48 AM

vendredi 14 septembre 2012

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Jénine – CPI

Les agents des services des renseignements de l’occupation sioniste ont de plus en plus la main libre en Cisjordanie, en particulier dans le département de Jénine. Leurs interventions se font à plusieurs niveaux, disent des sources bien informées à notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Le problème, c’est que les institutions palestiniennes de la Cisjordanie se montrent indifférentes. Elles laissent faire. C’est une ingérence dangereuse, au niveau de la sécurité des Palestiniens, et elles ne la traitent pas comme telle.

Un activiste palestinien, qui demande à ne pas être nommé, raconte à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) quelques aspects de l’ingérence sécuritaire sioniste. Cette ingérence se concrétise par exemple par les contacts directs entre les officiers des renseignements sionistes et les directeurs de certains bureaux officiels et certains responsables de Jénine, des contacts directs et sans aucune coordination officielle.

Une affaire banale !

Il devient de plus en plus ordinaire et fréquent de voir un officier des renseignements sionistes se présenter comme capitaine Jamal, Zohaïr ou tout autre prénom arabe. Puis il contacte les directeurs d’institutions palestiniennes pour discuter avec eux des situations générales du pays. Il se peut qu’il contacte le directeur d’un quotidien pour commenter une information publiée le jour même !

Non seulement les responsables de l’autorité de Ramallah ne font rien contre ces officiers sionistes, mais de plus, ils les accueillent à bras ouverts. Ces officiers ne discutent que des affaires générales qu’ils sauront tôt ou tard, par eux ou par d’autres moyens, disent les responsables palestiniens. Quelle impassibilité !

Certains de ces responsables possèdent des autorisations leur permettant de se rendre dans les territoires occupés en 1948. Ils ont peur de se les voir retirer s’ils refusent de recevoir les officiers sionistes. Et les pouvoirs politiques et sécuritaires ne font rien pour stopper ce phénomène qui est le moins qu’on puisse dire « nocif à la sécurité générale ». C’est le début de la déroute, sinon la vraie déroute.

Ces pratiques sont de plus en plus inquiétantes, ajoute-t-il. Elles font parties d’un plan bien préparé depuis des années, visant le département de Jénine qui possède une longue et honorable histoire de résistance contre les occupants sionistes.

Des activistes travaillant contre la normalisation avec l’occupation sioniste disent à notre correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’en dépit du fait que les occupants sionistes ont la main longue sur toute la Cisjordanie, ils visent particulièrement le département de Jénine, dans le domaine de la sécurité. Malheureusement, des personnalités politiques de la l’autorité palestinienne acceptent cette situation, et contrarient même toute objection à ces pratiques dangereuses.

Les activistes parlent de ce plan dont l’exécution a commencé en 2007 sous le nom "L’exemple sécuritaire de Jénine". Pour élaborer ce plan visant à transformer le département de Jénine d’un centre de résistance contre l’occupation sioniste en centre de normalisation, les services américains de renseignements, les autorités sionistes et les autorités de Ramallah y ont mis de grands budgets.

Un autre exemple

Enfin, il y a d’autres exemples de ces pratiques sionistes : il y a ces voyages organisés sous des noms culturels. Les jeunes Palestiniens sont transportés vers les territoires occupés en 1948. Là-bas, ils découvrent qu’ils ne sont pas en simple voyage, mais qu’ils sont tout simplement emmenés pour rencontrer des jeunes sionistes. Personne ne bouge cependant le petit doigt.