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Source : info Palestine

Jérusalem accuse l’Afrique du Sud de boycotter Israël

Vendredi 17 août 2012 - 10 h 36

vendredi 17 août 2012

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vendredi 17 août 2012 - 06h:07

Herb Keinon
The Jerusalem Post

Rappelons à l’occasion que la capitale d’Israël est Tel Aviv, et non Jérusalem [occupée] comme le sous-entend le journal sioniste The Jerusalem Post dans le titre de cet article - ndt.

Selon des sources diplomatiques, l’émissaire israélien va demander des éclaircissements après que le vice-ministre des Relations internationales sud-africain ait demandé à ses compatriotes de ne pas se rendre en Israël.

L’ambassadeur en Afrique du Sud, Dov Segev-Steinberg, va demander des éclaircissements à propos de ce qui est considéré à Jérusalem comme rien de moins qu’un appel de l’Afrique du Sud à boycotter Israël, ont déclaré lundi des sources diplomatiques.

Selon ces sources, l’appel de dimanche du vice-ministre des Relations internationales sud-africain, Ebrahim Ismael Ebrahim à ses compatriotes pour qu’ils évitent de se rendre en Israël « a vendu la mèche » et démontre la futilité des protestations du gouvernement sud-africain prétendant être contre les boycotts, et que la récente initiative pour étiqueter les articles venant des colonies ne vise qu’à « promouvoir une transparence ».

« La vérité est en train d’éclater », a dit le porte-parole des Affaires étrangères, Jonathan Rosenzweig.

« C’est un appel public au boycott ».

Ebrahim a déclaré à l’hebdomadaire City Press qu’il voulait « décourager » les Sud-Africains de se rendre en Israël.

« Israël est un pays occupant en train d’opprimer la Palestine, il ne convient donc pas pour les Sud-Africains de fréquenter Israël » a-t-il dit. « Nous décourageons les gens d’y aller, à moins que cela n’ait à voir avec le processus de paix. »

Selon l’hebdomadaire, un voyage en Israël programmé pour la semaine dernière par des maires et des responsables de KwaZulu-Natal (province d’Afrique du Sud) a été annulé suite aux pressions du lobby pro-Palestine du pays.

Les propos d’Ebrahim surviennent trois mois après la publication par le Département du Commerce et de l’Industrie sud-africain d’une note déclarant que les produits venant des colonies ne devaient pas être étiquetés en tant que produits israéliens.

Le Comité des Affaires publiques Afrique du Sud-Israël a publié un communiqué après les déclarations d’Ebrahim, disant que de plus en plus, il « laissait son agenda personnel conduire une politique sud-africaine à l’égard d’Israël allant au détriment de l’Afrique du Sud et de son bien-être économique et de ses relations internationales. »

« Mais évidemment, il est tout à fait acceptable pour le gouvernement sud-africain d’autoriser les visites dans tous les pays arabes-musulmans, en dépit de leurs bilans désastreux en matière des droits de l’homme et d’une véritable mise en œuvre de politique d’apartheid », indique le communiqué. « L’approche "équilibrée" de l’Afrique du Sud à l’égard de la Libye et de la Syrie s’est fait remarquer par son absence de déclarations sur ce qui (a été) et qui se produit dans ces pays. »

Et le communiqué d’ajouter qu’avec la corruption endémique en Afrique du Sud, « les actions que le gouvernement est en train de multiplier contre Israël ne sont toutes que des faux-fuyants et des tentatives classiques pour fourvoyer les électeurs, berner le monde » et conserver son aura d’ « autorité morale » au milieu d’une évolution qui se dégrade rapidement.