Le temps qu’il fait le 20 juillet 2012

Nous le savons : d’aucuns se demandent ce que vient faire sur un site comme celui-ci la réflexion hebdomadaire que nous transmet Paul Jorion par le truchement de son blog.

La réponse est relativement simple.

Il nous parle d’un monde que nous ne connaissons que très peu et dont, petit à petit, il ouvre les fenêtres ; vous savez, comme celles d’un calendrier de l’Avent, à cette différence près que la dernière fenêtre dudit calendrier de l’Avent s’ouvre sur un univers de paix et de joie, alors que Paul Jorion a le courage de canaliser notre attention sur la dégénérescence d’un système éculé, devenu criminel et pouvant devenir mortel.

Parallèlement à ce processus, les sujets traités sur ce site canalisent notre attention sur des drames touchant de plus en plus de pays, drames issus de l’éclatement des bulles d’impatience des peuples asservis et dominés par des potentats ou systèmes archaïques alimentés en moyens de nuire par les barons de la finance et les tenants des ressources fossiles (ou autres).

Ces deux mondes jouent à cache-cache et font, à tour de rôle, la une des prétendus médias indépendants de sorte que le citoyen lambda, tel le spectateur d’un match de tennis, ballotte de droite à gauche et de gauche à droite, et, pour mettre fin au tourni, finit par fixer son regard sur l’arbitre tentant ainsi de retrouver ses esprits égarés.

Malheureusement, dans le cas qui nous préoccupe, la chaise d’arbitre est vide, à moins que les peuples ne décident de la prendre d’assaut.

Certes la bousculade sera à la dimension de l’évènement mais le coup de balai salvateur remettra le terrain en état pour une nouvelle compétition basée sur des valeurs de retour du fond des âges.

Tout se tient !

Michel Flament

Coordinateur