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Pétrole : Le détroit d’Ormuz, sous contrôle iranien, n’est plus un passage obligé

Lundi, 16 juillet 2012 - 9h02 AM

lundi 16 juillet 2012

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Les cours du pétrole étaient en baisse en Asie ce lundi, au lendemain des premiers envois de brut par les Emirats arabes unis via un oléoduc qui évite le détroit d’Ormuz, menacé de fermeture par l’Iran à plusieurs reprises. Lors des échanges matinaux, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août, perdait 34 cents à 86,76 dollars US, et le baril

Première cargaison par l’oléoduc évitant le détroit d’Ormuz

Dimanche, les Emirats arabes unis ont exporté leur première cargaison de pétrole par l’oléoduc évitant le détroit d’Ormuz, selon l’agence officielle Wam. La cargaison a pris la route du Pakistan au terminal de Foujeirah sur la mer d’Oman. Le 3 juillet, un responsable pétrolier des Emirats arabes unis avait indiqué que l’oléoduc transporterait du pétrole de « manière régulière » à partir d’août. L’oléoduc de 360 km de long permet aux Emirats, pays membre de l’Opep produisant environ 2,5 mbj, d’échapper aux menaces répétées de l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières.

L’Iran privée d’une carte maîtresse dans ses néogciations avec l’Occident

« Sans faire de bruit et de manière très stratégique, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont ouvert des oléoducs qui permettent de contourner le détroit d’Ormuz, qui servait jusqu’à présent de carte maîtresse à l’Iran dans ses négociations avec l’Occident » à propos de son programme nucléaire, soulignent les anaystes de IG Markets dans une note. "Ces nouveaux moyens de passage devraient affaiblir les risques de perturbation de l’offre par l’Iran, ce qui fait baisser les cours, ont-ils ajouté.

La capacité de transport du pétrole en évitant le détroit d’Ormuz devrait doubler

L’Arabie saoudite a elle converti un gazoduc partant de la province de l’est du pays. Ces nouveaux moyens de transport devraient au total doubler la capacité de transport du pétrole évitant le détroit d’Ormuz, à 6,5 millions de barils par jour, ce qui représente près de 40% des 17 millions de barils transitant par le détroit, selon les analystes. Vendredi, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août avait pris 1,02 dollar à 87,10 dollars par rapport à la clôture de jeudi, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l’IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, a clôturé à 102,40 dollars.

Source : latribune.fr