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Ces informations que les médias continuent à nous dissimuler (ndlr)

Bahreïn : nouvelle manifestation baptisée « nous ne quitterons pas les places »

Dimanche, 1er juillet 2012 - 9h01 AM

dimanche 1er juillet 2012

Les tragiques évènements de Syrie constituent, pour les médias aux ordres, un écran idéal pour dissimuler à l’opinion publique occidentale d’autres soulèvements, tout aussi tragiques qui se déroulent au Yémen, à Bahrein et quasiment, à des degrés d’intensité divers dans tous les pays où, de Casablanca à Beyrouth et d’Istambul à Djibouti, la révolution dite « printemps arabe » a provoqué l’émergence de soulèvements populaires en phase d’éclosion ou de maturation.

Derrière cet écran, Israël, pour sa part, continue, avec la même assurance d’impunité, son oeuvre colonisatrice et accélère la mise en place de situations de « fait accompli » avec des visées de + en + claires
sur le Sinaï. Le peuple palestinien sous le joug d’un occupant dont la barbarie n’a d’égale que la perversité résiste de son mieux et reste, pour les peuples des autres pays arabes ( pas leurs dirigeants) un exemple de dignité, de courage et de persévérance qui, petit à petit, reconstitue dans les manifestations des pays voisins une véritable solidarité avec la Palestine occupée que les dictatures passées ou encore en place s’étaient efforcées de faire disparaître.

Le drame Lybien a permis, plus au sud, une extension de la zone touchée par de nouvelles guerres ; nous n’en voulons pour preuve que la situation au Mali où les montagnes d’armes sophistiquées récupérées dans le désert sud-lybien par les tribus ou autres organisations séparatistes, ont changé complètement la donne et il est probable que cette lèpre organisée donnera à l’Occident et à ses philosophes « engagés » de nouvelles occasions de revenir au premier plan des écrans et des ondes sur fond de malheurs, de compromissions et de trafics de toutes natures.

Michel Flament

Coordinateur.

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Le peuple du Bahreïn est descendu ce Vendredi en masse dans les rues de la capitale pour exprimer sa "solidarité avec les victimes de la torture », mais aussi il a répondu à l’appel lancé par les différentes forces politiques d’opposition pour manifester sous le slogan « Nous ne quitterons pas les places " et insister sur la poursuite des manifestations et des démonstrations pour atteindre les objectifs de la révolution à Bahreïn.

Les forces politiques de l’opposition ont été forcées de changer à la dernière minute le lieu de leur sit-in, qui était prévu dans la région Mechqaa, vers une autre région avoisinante .

De son côté, l’association alWifak a affirmé que ce sit-in, a été organisé sous le slogan « La torture est un crime contre l’humanité » à l’occasion de la Journée mondiale contre la torture.

Parallèlement divers rassemblements ont eu lieu sous le titre "un hommage au sang des martyrs" différentes provinces du pays, comme Boilad al qadim, Jazira sitra et Samahij.

Les manifestants ont scandé des slogans appelant au renversement du régime, tandis que les forces de sécurité ont fouillé les maisons et leurs boutiques notamment dans les régions de Akr , elles ont détruit biens personnels et ont tiré des gaz lacrymogènes toxique à l’intérieur des maisons.

Pour sa part, l’organisation Human Rights Watch a demandé aux autorités du régime des alKhalifa de cesser leurs attaques illégales contre les manifestants pacifiques immédiatement.

Elle a confirmé dans un communiqué l’utilisation de gaz toxique et de bombes sonores parla police bahreïni pour réprimer les manifestations pacifiques, elle a aussi dénoncé le refus du pouvoir bahreïni de permettre aux organisations internationales de défense des droits de l’homme de pénétrer à Bahreïn pour enquêter sur les violations des droits de l’homme.