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L’intolérable mutisme de la France (entre-autres) (ndlr)

Bilal Diab va-t-il mourir ? Bilal Diab va-t-il mourir ?

Dimanche, 13 mai 2012 - 9h29 AM

dimanche 13 mai 2012

Littéralement englués dans leurs préoccupations nombrilistes en vue des « prochaines » (élections, vous l’aviez compris), les Élus ou autres candidats à ce titre, sont en ces jours fatidiques à des années-lumière de toute problématique régionale, nationale ou internationale quelle qu’elle soit.

Inutile de vouloir les atteindre : ils sont aux abonnés absents et leurs intermédiaires de communication vous en informent avec impatience.

Appelée à régler des conflits, pour certains sordides, entre ex-partenaires qui avaient juré main sur le coeur que jamais..................,
la calculette qui leur sert d’encéphale en cette période nauséabonde de course au titre éjecte systématiquement tout ce qui peut les écarter de leur présente et unique préoccupation : la GAGNE à n’importe quel prix.

En conséquence, que pèse en cette maudite période de petits arrangements sous-terrains, la vie d’un ou de milliers de victimes d’un Etat hors la loi qui depuis 65 ans non seulement se permet d’agir en toute impunité mais qui, de plus, arrive LUI à capter l’attention et le soutien hypocrite et sans fard-aux-joues desdits élus qui, ah oui c’est vrai, ont un compteur à la place d’une conscience.

Michel Flament

Coordinateur

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Le gréviste de la faim Bilal Diab qui est à son 75e jour sans nourriture, a communiqué ses dernières volontés à sa famille.

Bilal DiabDiab, âgé de 27 ans, a refusé toute nourriture depuis le 29 février pour protester contre sa détention sans inculpation dans une prison israélienne.

Sa famille, originaire du village de Rai Kufr dans le district Djénine, a dit avoir reçu ses dernières volontés ce samedi, détaillant ses souhaits en cas de décès.

« Nous aurons la victoire, mais seulement à travers le martyre ou la libération immédiate - il n’y a pas de solution intermédiaire comme le prétend l’administration pénitentiaire », écrit Diab.

La semaine dernière, le représentant pour les détenus affiliés au Fatah, Jamal al-Rjoob, a déclaré que les prisonniers avaient accepté la moitié des propositions faites par les autorités israéliennes d’occupation en réponse à la grève.

Mais Youssef Rizqa, conseiller politique du Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh, avait prévenu lundi qu’Israël tentait d’exploiter les affiliations à un parti pour semer la division entre les grévistes de la faim.

« Au 75e jour de ma grève de la faim, je suis toujours déterminé, patient et concentré sur la poursuite contre les complots, les menaces et l’isolement par l’administration pénitentiaire israélienne fasciste », écrit Diab.

Diab demande à ses proches de garder sa tombe au niveau du sol, conformément à l’enseignement islamique, et que l’on distribue des douceurs à ses funérailles en signe de célébration.

Il demande à son frère Homam de faire des prières pour lui, et que ce soit l’ancien gréviste de la faim Khader Adnan qui le porte dans sa tombe.

Le jeune gréviste de la faim a remercié tous les Palestiniens, et les nations arabes et islamiques pour leur soutien.

Le ministre des affaires des prisonniers de l’Autorité de Ramallah, a déclaré samedi qu’une solution globale à la grève de la faim généralisée des prisonniers est en cours de discussion entre des responsables palestiniens, israéliens et égyptiens.

Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad (de l’Autorité de Ramallah) a visité une tente de solidarité à Bethléem et a salué les grévistes de la faim, assurant les proches des prisonniers qu’ils gagneront leur combat.

Au cours du mois passé, près de 2000 prisonniers ont rejoint un groupe de détenus sous le régime de l’emprisonnement administratif et en grève de la faim, selon les estimations des groupes de défense ds droits des prisonniers.

Ils exigent de meilleures conditions de vie dans les prisons israéliennes, comme la fin à l’isolement et l’autorisation d’avoir dse visites familiales, en plus de l’abolition de la détention administrative.

Diab et Thaer Halahla, âgé de 33 ans, de Hébron - tous les deux emprisonnés sans charge - se sont mis en grève de la faim à la suite de Khader Adnan et Hana Shalabi qui ont pu ainsi imposer leur libération.

Le Comité international de la Croix-Rouge et Médecins pour les droits de l’homme ont exhorté Israël à transférer les prisonniers à l’hôpital après avoir averti de leur état ​​de santé à présent critique.

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