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La fourberie et le reniement de la parole donnée par l’occupant !

Palestine : près de 380 palestiniens enlevés par Israël le mois dernier

Vendredi, 9 mars 2012 - 7h56 AM

vendredi 9 mars 2012

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Suite à des accords internationaux destinés à libérer le soldat franco israélien Gilad Shalit, des centaines de prisonniers palestiniens avaient été libérés cet automne. Ces mêmes citoyens palestiniens disparaîtraient comme par enchantement ces dernières semaines, prouvant une fois encore la mal honnêteté de l’état d’Israël.

Remords après l’échange de novembre ?

Le mois de février a été noir pour bon nombre de familles Palestiniennes.

En Cisjordanie, à Gaza tout comme à Jérusalem Est, on estime à 380 le nombre de citoyens ayant disparus au cours du mois dernier, le ravisseur n’étant autre que l’état d’Israël. Le chercheur palestinien, spécialiste aux Affaires des Prisonniers « Riyadh Al-Ashqar », répertorie leur nombre au cours du mois dernier. Il n’oublie pas de mentionner que bon nombre d’entre eux sont des ex-prisonniers relâchés lors des précédents accords, notamment des prisonniers politiques. Il cite également le nom du petit Adi Qfeisha, 13 ans, enlevé devant son école d’Hébron, et étant l’un des cinquante quatre enfants ayant disparus. Pêcheurs et agriculteurs connaissent le même sort face à la machine d’enlèvement israélienne…

Des dispositions de plus en plus sévères à l’égard des prisonniers
Les raids de soldats à l’encontre des prisons n’ont cessé d’être réitérés, notamment dans la section n° 7 du camp de détention du Néguev où 120 détenus ont été transférés dans différentes prisons israéliennes. On dénombre de nombreuses entraves aux droits des prisonniers, comme en témoignait Salah Hamouri en décembre dernier après 7 ans d’emprisonnement, ou encore comme nous l’avions rapporté dans un précédent article concernant les enfants palestiniens arrêtés. Les interdiction de visites, la confiscation d’objets personnels tels que les appareils électriques…

Les tribunaux militaires ne cessent d’ordonner la mise à l’isolement de prisonniers, et ceci malgré leur état de santé parfois très mauvais. Ne passe pas non plus inaperçue la détention d’élus locaux purgeant des peines allant de 4 à 6 mois d’emprisonnement. Mr.Al-Ashqar a interpellé différents groupes défendant les droits de l’Homme afin qu’ils viennent en aide aux détenus palestiniens. Il a ainsi demandé au peuple palestinien une solidarité indéfectible.