Les Palestiniens en Palestine rejoignent la Marche mondiale sur Jérusalem

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Appel de l’intérieur pour la Marche mondiale sur Jérusalem

Rejoignez-nous alors que nous intensifions notre combat contre l’exil forcé et le système de l’apartheid israélien, à la Journée de la Terre de 2012. Nous, Palestiniens, avons subi un nettoyage ethnique et avons été arrachés de nos terres dès la Nakba de 1948 (Catastrophe) qui a abouti à faire des millions de réfugiés qui aujourd’hui encore, vivent dans la Diaspora. Dix-neuf ans plus tard, en 1967, Israël a annexé, illégalement, Jérusalem-Est et la Cisjordanie, dans un mouvement qui a marqué la Naksa (Revers), et iol a soumis les Palestiniens restant à une occupation militaire brutale.

Nous sommes en 2012, et nous vivons toujours en exil ou sous le régime d’apartheid israélien, la construction illégale d’implantations coloniales confisque ce qui reste de la Palestine, le Mur de séparation divise et sépare les villages et les villes, et les Palestiniens dans Jérusalem sont menacés d’être chassés de leurs maisons et de leurs terres dans le seul but de judaïser la ville sacrée.

Mais nous ne partirons pas. Nous serons debout et resterons fermes. Nous ne permettrons pas que des milliers d’années de notre attachement à notre terre et à notre Ville saine s’arrêtent là. Nous invitons donc et appelons toutes les personnes de courage et de bonne volonté à travers le monde à se lever et à marcher avec les autres humains, sans regarder leur religion, leur tendance politique, à se lever en tant qu’êtres humains responsables et à marcher, dans la non-violence, vers Jérusalem le 30 mars 2012.

Nous demandons par conséquent à tous nos frères et sœurs dans le monde à se joindre aux Palestiniens pour la Journée de la Terre, le 30 mars prochain, en dénonçant les barrières, les frontières et les procédures qui coupent les Palestiniens de Jérusalem et de leurs maisons et de leurs terres dans toute la Palestine historique.

Organisations palestiniennes nationales et islamiques

Al-Rowwad Centre de formation culturelle et pour le théâtre,
Al-Walaja, Comité populaire de la résistance
The Alternative Information Center - AIC - Centre d’information alternative,
BADIL Centre de ressources pour les droits des habitants et des réfugiés palestiniens,
Beit Ummar, Comité populaire de la résistance
Bil’in, Comité populaire de la résistance,
Friends of Freedom and Justice, Bil’in - Les Amis de la Liberté et de la Justice,
Handala Center,
Holy Land Trust,
International Solidarity Movement - Mouvement international de solidarité,
Nebi Saleh, Comité populaire de la résistance Committee
Ni’lin, Comité populaire de la résistance
Palestinian Centre for Rapprochement between People - Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples,
Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign, Stop the Wall, Campagne palestinienne populaire contre le mur d’apartheid
Palestine Justice Network,
Palestine Solidarity Project,
Popular Struggle Coordinating Committee, Comité de coordination populaire pour la lutte,
Siraj Centre pour l’étude de la Terre Sainte,
Youth Against Settlements, - La Jeunesse contre les colonies - Hébron
Youth Activity Center - Centre d’activités de jeunes - Camp d’Aïda

Anti-imperialist Camp

L’Europe dans la Marche mondiale sur Jérusalem
15 janvier 2012

Invitation à une participation et à un soutien européens

Le comité européen pour la préparation de la Marche mondiale sur Jérusalem

Nous disons non au sionisme, et à un État colonial exclusivement juif, qui réagit à la lutte légitime de la population palestinienne indigène par l’expansion du régime de son apartheid.

Jérusalem a été un centre pour les trois religions monothéistes dans le monde pendant plus de 1000 ans. Cette pluralité est menacée depuis que l’État d’Israël a été créé, et plus encore avec son occupation de Jérusalem et son annexion, en violation du droit international. Les habitants palestiniens de Jérusalem sont soumis à un processus permanent d’expulsions de la ville.

Quatre-vingt-cinq % du territoire de Jérusalem ont été volés par des colons étrangers, pendant que l’État israélien anéantit méthodiquement les moyens de subsistance des Palestiniens. Chaque jour, l’État d’apartheid d’Israël démolit des maisons palestiniennes. Des bandes israéliennes armées, soutenues par l’État, terrorisent les habitants de la vieille ville, exigeant, « Les Arabes dehors, Jérusalem est juive ! ». Des fanatiques religieux juifs attaquent même des femmes juives si elles ne respectent pas les règles émanant de leur interprétation extrémiste de la religion. Tout cela se passe pendant que le monde arabe réclame la démocratie et l’autodétermination.

Après des décennies de soumission à un ordre mondial dominé par l’OTAN et Israël, les masses arabes ont commencé à se défaire, par elles-mêmes, de leur dépendance et de leurs régimes dictatoriaux. Les peuples ont envahi les rues en nombre sans précédent ; exigeant la démocratie et la fin de la dilapidation des ressources de leurs pays. Pendant des décennies, ces dictatures corrompues ont collaboré avec Israël pour sauvegarder les intérêts de l’Occident dans la région. La meilleure preuve en est ce blocus qui est imposé sur la bande de Gaza, qui anéantit l’avenir d’un million et demi de Palestiniens.

La seule réaction de cette dernière colonie de peuplement au monde face à la protestation grandissante est la brutalité, une brutalité toujours plus grande. L’État d’apartheid d’Israël se hâte de créer plus de faits sur le terrain, particulièrement à Jérusalem, avant que l’équilibre des forces dans la région ne se retourne complètement contre lui. Une fois encore, la prétention d’Israël à être la seule démocratie dans le Moyen-Orient se révèle n’être qu’un raisonnement fallacieux et raciste, alors que seuls, les citoyens juifs, n’ont droit à la démocratie.

Aujourd’hui, le Printemps arabe continue de nourrir le mouvement national palestinien. Cette initiative pour la Marche mondiale sur Jérusalem (GMJ) est une expression vitale de cette réalité. Des forces variées de la région tout entière, de toutes tendances politiques, culturelles et religieuses, se réunissent, s’étendant même jusqu’à l’Europe.

Il est donc grandement temps pour chacune et chacun d’entre nous de lutter de la même manière pour la démocratie, l’égalité des droits et l’autodétermination pour la Palestine occupée. C’est un devoir en particulier pour les forces d’opposition européennes parce que le sionisme n’est pas seulement un produit du colonialisme et du racisme européens, il jouit aussi du soutien de nos élites dirigeantes.

La Marche mondiale sur Jérusalem a adopté la ville des trois religions monothéistes au monde comme un symbole d’émancipation. Malgré les expulsions permanentes de Palestiniens et la judaïsation de la ville, elle reste l’héritage culturel commun de l’humanité, qui ne pourra jamais être effacé.

Nous rejoignons cette initiative pluraliste qui transcende les frontières culturelles et religieuses sur une simple plate-forme politique, poussant plus loin les initiatives passées. Notre intention est de construire un pont pour la paix entre la région arabe, l’Europe et les autres parties du monde.

Nous allons nous rencontrer avant la Journée de la Terre le 30 mars 2012, au Caire, à Amman, Beyrouth et Damas pour entamer notre marche commune vers Jérusalem. Dans toutes ces capitales, nous serons rejoints par les comités locaux pour la préparation.

En même temps, il y aura des mobilisations dans toute la Palestine historique : en Cisjordanie, dans la bande de Gaz, en Israël (par des musulmans, des chrétiens et des juifs) et, d’abord et avant tout, à Jérusalem.

Nous vous appelons à :

signer l’appel lancé par le comité international de la Marche mondiale sur Jérusalem (Appel pour la Liberté - en début de page) ;
à monter des comités organisationnels locaux ;
à vous inscrire pour votre participation dans la marche.
Nous disons non au sionisme, et à un État colonial exclusivement juif, qui réagit à la lutte légitime de la population palestinienne indigène par l’expansion du régime de son apartheid.

Le comité européen pour la préparation de la Marche mondiale sur Jérusalem

Rome, le 14 janvier 2012

Zaher Birawi, militant dirigeant pour la Palestine, Grande-Bretagne
Gretta Duisenberg, présidente de la fondation “Stop the Occupation”, membre du conseil d’administration de Free Gaza Movement, Pays-Bas
Leo Gabriel, journaliste et anthropologue, membre du comité d’initiative du Forum social mondial, Autriche
Dr. Hafiz al Karmi, président du Forum palestinien en Grande-Bretagne
Mohammad Kozber, Initiative musulmane britannique
Wilhelm Langthaler, Anti-imperialist Camp, coalition Gaza doit vivre, Autriche
Mikalis Lukianos, Un bateau pour Gaza, Grèce
Daniela di Marco, président de Sumud - Association des volontaires anti-impérialistes, Italie
Moreno Pasquinelli, Anti-imperialist Camp, Italie
Ismael Patel, Président des Amis d’Al Aqsa, Grande-Bretagne
Attia et Verena Rajab, Comité Palestine, Stuttgart, Allemagne
Elsa Rassbach, cinéaste, journaliste et militant pacifiste, Berlin, Allemagne
Massimo de Santi, président du comité international pour l’Éducation pour la paix, Italie

Pour approuver le document, envoyer un courriel : camp@antiimperialista.org

Participants individuels :

Fatima Radjaie, Mouvement pour la Paix, Karlsruhe, Allemagne
Thomas Zmrzly, initiative V. Duisburg, Allemagne
Ron Ridenour, auteur, Danemark
Benjamin Monnet, membre de l’Assemblée mondiale, USA/Corée
Raymond Deane, compositeur et militant politique, Irlande
Dekmak Haidar, coordinateur de l’association Al Quds au Liban
John Beeching, président honoraire des Canadiens pour la paix et le socialisme
Yvonne Ridley, vice-présidente de la Ligue des musulmans d’Europe, Angleterre
Dr S. Sivasegaram, professeur retraité, université de Peradeniya, Sri Lanka
Nadine Rosa-Rosso, militant vétéran anti-impérialiste, Bruxelles, Belgique
Evelyn Hecht-Galinski, publiciste, Allemagne
Franz Fischer, militant pour la Palestine, comité central du Parti travailliste, Suisse

Organisations :

Association Canada/Palestine, Vancouver, et la Voix de Palestine, Canada
Campagne contre l’occupation et pour la souveraineté de l’Iraq, Espagne

Anti-imperialist Camp