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Source : Al-Oufok

« Egypte : l’armée déployée dans le Sinaï avant une offensive »

Dimanche, 14 août 2011 - 19h23

dimanche 14 août 2011

Cette information amène un questionnement sur le type de nouveaux accords qui régissent le prix du gaz égyptien, principal fournisseur d’Israël. Rapellons que sous Moubarak, le gaz égyptien était vendu à Israël à des conditions invraisemblablement avantageuses pour l’acheteur et bien au dessous de son prix de revient.
Si il s’agit de protéger les pipe-lines et surtout leur contenu revenu à un prix normal du marché, pourquoi pas ? sinon...........no comment.
Le déroulement de cette offensive annoncée ne tardera pas à nous permettre de répondre à cette question.

Michel Flament

Coordinateur

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dimanche 14 août 2011, par La Rédaction

Des chars de l’armée égyptienne sont entrés samedi à Cheikh Zouweid, dans le Sinaï, à 15 km de la bande de Gaza, en prévision d’opérations visant les auteurs d’attaques contre le gazoduc reliant Israël et des postes de police, ont annoncé des responsables égyptiens.

Un responsable du ministère de l’Intérieur a précisé que quatre blindés se trouvaient à Cheikh Zoueid.

Des témoins ont confirmé à l’AFP la présence de ces chars et indiqué que la police se déployait pour la première fois dans la ville depuis le début, en janvier, de la révolte ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak.

Selon des responsables de la sécurité, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, plus de 1.000 soldats et policiers devaient restaurer l’ordre dans le nord de la péninsule du Sinaï, avant de progresser vers le sud, à Cheikh Zouweid et Rafah, poste-frontière vers Gaza, où se cachent selon eux des militants islamistes.

D’après ces responsables, des chars étaient positionnés depuis vendredi à El-Arish — à 40 km de la bande de Gaza — où devait commencer cette opération baptisée « Aigle ». L’opération doit aussi s’étendre aux régions montagneuses du Sinaï.

En soirée, des témoins ont indiqué à l’AFP que plusieurs véhicules blindés avaient pris position à l’intérieur de la ville de Rafah.
Deux jours plus tôt, a rapporté un témoin, des tracts signés « Al-Qaïda au Sinaï » distribués à Rafah menaçaient la police de nouvelles attaques.
Un haut responsable de l’armée a démenti que l’organisation terroriste dispose d’une branche en Egypte, mais le gouvernement a déjà dans le passé attribué à ses partisans des attentats dans le pays.

Trois civils et un officier de l’armée ont été tués fin juillet à El-Arish lors d’affrontements entre une centaine d’hommes masqués brandissant des drapeaux noirs frappé de la mention « Il n’y a de Dieu qu’Allah » et l’armée égyptienne.

Les forces « participeront à plusieurs attaques surprises pour arrêter des hommes recherchés et ceux qui ont participé aux attaques », a déclaré un responsable de la sécurité.

L’armée recherche également les auteurs des attaques contre le gazoduc qui relie Israël, visé cinq fois depuis le début de l’année.
Un accord de paix signé en 1979 avec le voisin israélien prévoit un nombre limité de soldats égyptiens dans le désert du Sinaï.

Le gouverneur du Nord-Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, a démenti la tenue d’opérations militaires.

Les forces armées « sont ici pour protéger et prévenir de nouvelles attaques. Ce n’est pas une guerre », a-t-il affirmé à l’AFP, ajoutant qu’il n’y avait plus de présence policière dans certaines parties du Sinaï, notamment à Cheikh Zouwied, depuis la chute de Hosni Moubarak en février.

Mais les responsables qui s’exprimaient sous couvert d’anonymat ont affirmé que les attaques étaient imminentes.

Les bédouins pauvres et marginalisés du Sinaï, une région très touristique, sont historiquement opposés au gouvernement égyptien.
Des militants islamistes bédouins ont été accusés d’avoir fomenté une série d’attentats contre des complexes touristiques qui avait tué des dizaines d’Egyptiens et d’étrangers entre 2004 et 2006.