Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Archives > Français > Militer est-il devenu une tare ?

Que craint le pouvoir de la part de militants ?

Militer est-il devenu une tare ?

Un grand oublié : le Droit

dimanche 26 février 2006

Dans un monde ou le Droit, sous toutes ses formes, est en permanence bafoué, il est logique de se poser la question de l’utilité même de ce Droit.

En effet, que le Droit soit bafoué est une chose qui, de tous temps, est advenue du fait de comportements illégaux de tel ou tel individu ou groupe d’individus.

Il en va tout autrement lorsque des Etats, ayant élaboré les fondements mêmes de ce Droit et s’étant engagés à le faire respecter, laissent perdurer des violations de ces mêmes Droits, poussant même le sens de l’irresponsabilité jusqu’au point de sembler les ignorer voire de museler ou laisser museler les relais d’information dont le rôle serait notamment d’alerter les citoyens.

Cette obligation d’information, constitutionnelle entre-autres, n’étant plus satisfaite, on assiste à une prise en mains de celle-ci par les composantes de ce qu’il est convenu d’appeler la Société Civile (terme insatisfaisant, mais à défaut d’autres.....).

Associations, ONGs, Fondations, Syndicats etc..... faisant taire leurs divergences d’un autre temps, sentant le danger d’une déliquescence voulue et programmée d’une opinion publique manipulée, aveuglée par l’évenementiel érigé en méthode de gouvernance quasi totalitaire, serrent les rangs et tentent de réveiller les consciences citoyennes et ceci avec un certain succés.

Il va de soi que, pour les pouvoirs en place, ce transfert n’est guère apprécié car il touche à l’essence même de ce qui motive bon nombre de leurs tenants : le pouvoir pour le pouvoir.

Plus subtiles encore sont certaines méthodes d’intimidation qui ont pour but de museler les étrangers séjournant légalement et pour des motifs parfaitement respectables dans nos pays (étudiants, enseignants, mèdecins etc....)

Il leur est en effet vivement, et partfois brutalement, conseillé, quelque soit la situation de leur pays d’origine en termes de souffrances dûes à la violation du Droit, de ne pas en discuter, de ne pas participer à l’action de composantes de la Société Civile défendant ce même Droit.

C’est inadmissible !

Les moyens de pression étant des plus grossiers sont de plus en plus connus et, c’est l’aspect positif, participent à ce réveil des consciences citoyennes pour qui, au delà de certaines limites, il n’est plus possible de se taire et de faire semblant de ne pas savoir.

La grossièreté des méthodes, sous couvert d’impunité, pourrait bien faire revivre à ses auteurs la farce de « l’arroseur arrosé ».