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Politicienne sous son pire aspect :

la folie meurtrière du gouvernement israélien

Gagner des voix au prix du sang palestinien.

vendredi 24 février 2006

Les dirigeants israéliens pensent-ils gagner des voix en faisant de telles déclarations à un corps électoral qu’ils pensent être sensible à ce genre de démarche ou ce corps électoral est-il effectivement sensible à cette sorte d’arguments ?
La question est posée ? réponse prochainement dans les urnes !
M.F.

Ehud Olmert a menacé de frapper sans relâche les groupes de la Résistance armée, quelques heures après une incursion israélienne meurtrière en Cisjordanie.

Mahmoud Abbas a réclamé quant à lui une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu pour examiner « l’escalade militaire israélienne » dans les territoires palestiniens.

« Nous avons frappé aujourd’hui à Naplouse, la semaine dernière nous avons frappé à Gaza et avant à Jénine (Cisjordanie) et nous continuerons à le faire en tout lieu, de toutes nos forces, et sans concession », a déclaré Olmert jeudi 23 février au soir lors d’un meeting dans le nord d’Israël. L’armée d’occupation poursuivait ses opérations vendredi 24 février dans le secteur de Naplouse contre des résistants des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ainsi que ceux du Jihad, qui ont fait huit tués parmi la Résistance en une semaine.

Deux autres, un ouvrier et un résistant, ont été tués le vendredi 24 février au matin par l’armée d’occupation à la frontière de la bande de Gaza. Le premier tentait d’entrer illégalement en Israël pour travailler au noir alors que le deuxième a voulu poser une bombe près de la clôture de sécurité. L’opération de Naplouse, la plus meurtrière dans les territoires occupés depuis les législatives du 25 janvier remportées par le Hamas, a été vivement dénoncée par les Palestiniens.

« L’Autorité palestinienne mène des contacts urgents pour appeler à la tenue d’une réunion urgente du Conseil de sécurité afin de débattre des assassinats et de l’escalade militaire israéliens qui se poursuivent en Cisjordanie et à Gaza depuis le début du mois », a déclaré le porte-parole Nabil Abou Roudeina. « Le président Abbas a envoyé des messages urgents aux membres du quartette leur demandant d’intervenir rapidement pour mettre fin à ces agressions menaçant le climat d’accalmie que la direction palestinienne s’efforce de préserver », a-t-il ajouté.

Adoptant un ton ferme, à moins de cinq semaines des législatives anticipées du 28 mars, Olmert a réaffirmé que le Hamas, en passe de constituer le prochain gouvernement palestinien, n’était « pas un partenaire pour la paix ». « Aussi longtemps que le Hamas est un groupe terroriste, il faut le combattre et ne pas lui parler », a poursuivi M. Olmert, numéro un du parti Kadima.

Un autre dirigeant de Kadima et ancien chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, Avi Dichter, est allé encore plus loin en affirmant que le Premier ministre palestinien désigné issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, serait une « cible légitime » si le Hamas commettait un attentat en Israël. « Je ne pense pas que Haniyeh doit jouir d’une quelconque immunité juste parce qu’il est Premier ministre », a déclaré Dichter au quotidien Yediot Aharonot.

« A mes yeux, il a été et reste un terroriste quoi qu’il fasse. S’il y a un attentat terroriste et Israël décide de riposter par une attaque ciblée, Haniyeh serait une cible légitime car le Hamas ne commet pas d’attentat sans l’accord de sa direction », a-t-il ajouté. Dichter devrait occuper un poste sécuritaire clé si le Kadima remportait les prochaines élections comme le prédisent les sondages.
(Avec les agences de presse - 24 février 2006 )