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Une « Femme de terrain » qui, elle, sait de quoi elle parle et qui s’indigne et remplit avec honneur son mandat.
Nicole Kill-Nielsen : un appel à l’Union européenne
Mardi, 31 mai 2011 - 6h58 AM
mardi 31 mai 2011
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Inlassablement, l’eurodéputée Nicole Kill-Nielsen, s’informe, va sur le terrain des conflits, se rend compte par elle même des situations les plus critiques et s’appuyant, tout aussi inlassablement, sur le droit international et le droit humanitaire, informe ses collègues eurodéputés de la gravité des situations rencontrées et de l’inadmissible silence d’une assemblée élue pour faire respecter ce droit coûte que coûte.
Petit à petit, elle réussit à convaincre et à faire douter certain(e)s du bien fondé de leur soutien inconditionnel à des causes perdues d’avance.
La société civile, mobilisée à ses côtés et informée, également grâce à elle, de certaines défections parlementaires incompréhensibles et donc complices du pire, tient à lui rendre hommage et à lui renouveller son soutien le plus ferme afin que le Droit finisse par s’appliquer partout où le Parlement européen, dont c’est le rôle, peut et doit marquer sa prééminence d’Assemblée élue par le peuple sur des appareils bureaucratiques ou aux intérêts mesquins englués dans les marigots des lobbies bruxellois.
Michel Flament
Coordinateur de la Coordinataion de l’Appel de Strasbourg
(534 membres associatifs ou détenteurs de mandat dans 18 pays européens)
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L’association France Palestine Solidarité a organisé vendredi soir, salle Duclos-Pinot, une conférence sur le thème : « L’union européenne peut-elle sauver la Palestine ? ». Invitée, Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée de l’Ouest, représentante d’Europe écologie les Verts, membre de la délégation entre l’Union et le conseil législatif palestinien a orienté son action vers l’international et vers la défense des plus fragiles.
« Avec 500 millions d’euros, distribués chaque année, L’union européenne est le plus grand contributeur financier de la Palestine, a souligné Nicole Kiil-Nielsen, et nous demandons la reconnaissance de l’État palestinien. Je suis allée plusieurs fois à Gaza et j’ai été touchée par le chômage. 70 % de la population a moins de 18 ans. La population est sous perfusion et ne vit qu’avec l’aide humanitaire. On interdit même aux gens de pêcher. »
La dernière quinzaine de juin, 20 bateaux internationaux vont dénoncer le blocus de Gaza et venir en aide à la population.
