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Retardé, mais seulement retardé ! (ndlr)

Censure : les médias ont retardé l’exportation de la « révolution espagnole »

Vendredi, 27 mai 2011 - 9h28 AM

vendredi 27 mai 2011

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La capillarité comme moyen de submersion de la pensée unique

« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers » (Jean Ferrat)

La sècheresse est à l’ordre du jour et nos « élites » politiques et médiatiques vont s’efforcer de nous la présenter comme un fléau de façon à entretenir une peur qui, ajoutée à celle d’un quotidien toujours plus douloureux, ne laisse plus de place à la réflexion, à l’indignation à l’engagement, à la résistance, voire à l’attaque contre les véritables causes de toutes ces calamités.

Cette sècheresse est également la caractéristique de ce que les puissants d’hier, et encore un peu d’aujourd’hui, n’ont pas vu venir, les yeux rivés sur un horizon situé entre le bout de leurs chaussures et le lever de soleil du lendemain matin.

Cette apparente sècheresse extrême, sous-terraine, sourdement grondante issue des 530 et quelques millions d’habitants des 21 pays concernés a brusquement été alimentée par des gouttelettes, parfois rouge sang, qui de Tunis au Caire, de San’a à Alep en passant par Casablanca et Beirouth, ont réveillé la nature et provoqué l’éclosion de graines qui, on le sait, peuvent rester pendant des siècles enfouies jusqu’à ce que......

On connait la suite : en quelques semaines la donne est bouleversée, la navigation des « puissants » se fait « à vue » et des écueils émergent brusquement de la surface des flots considérés jusqu’alors comme des eaux libres où aucun récif ne vient perturber la navigation des tankers de la honte et de la corruption.

Et puis........ un détroit est à franchir : celui de Gibraltar !

Insidieusement, par capillarité, l’obstacle est franchi et, les ondes hertziennes aidant, ce morceau d’Europe en un jadis trés lointain relié au continent africain, est imbibé de ce liquide amniotique nourricier qui tentaculairement se répand sur un territoire assoiffé de reconnaissance, de justice sociale, traumatisé par les fourches caudines sous lesquelles les « encore puissants » veulent les faire passer au nom de principes de restructuration d’un autre siècle, laissant continuer à se vautrer dans l’opulence et l’arrogance des systèmes bancaires antediluviens, réels tyranneaux aux « pompes » bien cirées et aux coffres bien remplis y compris de titres véreux.

La capillarité, encore elle, diffuse, par ses milliards de canaux miscroscopiques, vers des territoires asséchés, son humidité salvatrice qui pourrait se transformer en torrent libérateur, boussole, pour l’instant, pointée « plein nord »

En tendant bien l’oreille, malgré le fracas du brouillage organisé, il semblerait que des bribes d’ondes musicales nous soient apportées par un vent du Sud... ah oui ! peut-être quelque chose comme « Ami entends-tu .......? »

Michel Flament Coordinateur

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Esteban Diez envoyer par mail 26 mai 2011

Article en PDF : Depuis plus d’une semaine il se passe en Espagne des évènements inédits dans l’histoire des démocraties occidentales. Le peuple se réunit, occupe les principales places publiques dans plus de 60 villes pour dénoncer les manipulations politiques liées au système représentatif pas vraiment démocratique selon eux. Vous n’en aurez sûrement pas entendu parler en France, et cela est tout à fait normal.

Les mass médias se musellent et forment une sorte de néo-censure qui empêche certains sujets de faire la une des journaux et donc de faire réfléchir la population.

Je ne sais pas si cette censure, si cet « oubli », ce manque d’information est décidé par un groupe de journalistes haut placés ou si les journalistes savent ce qu’ils peuvent aborder et ce qu’ils doivent éviter afin de ne pas fâcher le système qui leur donne de si belles vies.

Ainsi, le monde médiatique s’est décidé à taire de manière très brutale le mouvement de contestation espagnol pourtant comparable à ce qu’il s’est passé en Tunisie ou en Egypte.

Peut-être que sans morts et sans violence l’information n’intéresse pas les médias. En tout cas de la même manière que sur le mouvement espagnol, les médias avaient attendu plus de deux semaines avant de diffuser l’information sur ce qui se passait en Tunisie, en effet face à l’ampleur du phénomène ils n’avaient plus le choix.

Je vais vous montrer comment les médias ont étouffé et étouffent encore le mouvement espagnol, qui nous touche si directement car il dénonce un système qui est aussi le notre, la démocratie représentative.

Google actualité est un excellent outil qui permet de rechercher des artciles par sujet.
•L’affaire DSK et ses dérivés : 9 000 articles

•Le volcan Islandais(en deux jours seulement) : 700 articles

•Mouvement des « indignados »(pour plus d’une semaine) : 500 articles (plus de 6 000 articles en espagnol)

Les médias traitent donc de manière totalement arbitraire des différents sujets.

Comme on pouvait s’y attendre, ils mettent en avant tous les évenements qui ne demandent pas de réflexion de fond ou qui ne remettent pas en cause le système actuel.

Ainsi les catastrophes (quand elles ne sont pas nucléaires), les accidents, les meurtres et les scandales personnels politiques sont adorés des médias. Ils permettent d’occuper le terrain de l’information et d’étouffer d’autres sujets qui pourraient nuire au système médiatico-politico-financier.

Un autre exemple montre bien la capacité qu’ont les médias à faire la vie politique :

L’affaire DSK a fait monter au créneau des associations féministes qui se battent contre le machisme et le sexisme. Résultat, samedi 21 mai toute la journée les médias ont relayé l’appel des féministes à manifester le dimanche 22 mai : résultat 3000 personnes.

A Paris(Bastille), et dans une dizaine de villes française, depuis Jeudi des centaines de personnes se réunissent et campent par solidarité avec le mouvement espagnol et pour réclamer une vraie démocratie. Ils étaient plus de 500 samedi à Paris, sans aucune publicité médiatique. Et bien sûr aucun média n’a fait état du rassemblement excepté quelques médias alternatifs.

Voilà pour la certaine censure subie par le mouvement espagnol.

Mais il y a encore un autre problème, quand les mass médias parlent de ce mouvement, ils oublient de dire l’essentiel. Ce n’est pas qu’un mouvement contre le chômage ou contre la crise, c’est surtout un mouvement réclamant une vraie démocratie (Democracia Real Ya !), et n’appelant pas à voter ou prendre parti. Alors quand BFM TV fait un mini-reportage ou après avoir ommis l’essentiel, elle finit par : « Les espagnols pourront donc aller s’exprimer demain dans les urnes », on ne peut se dire que c’est du journalisme.

Les médias ont un pouvoir énorme et sont coupables, avec notre système politique, de bien des maux de notre société, ils aliènent la population, font des amalgames, mentent, censurent, ne donnent pas la parole aux citoyens.

Pour cela, une solution, écrire des articles sur des sites participatifs, sur un blog ou ailleurs, ou alors créer de nouveaux sites ou journaux d’information.

Sinon recherchez sur twitter ou facebook pour trouver les prochains rendez-vous de soutien au mouvement. (Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Marseille, Paris, Nice, Lyon, Montpellier, Nancy, Perpignan, Toulon, Rennes, Nantes)

#Spanishrevolution #Frenchrevolution #Globalcamp

"Don’t blame the media, be the media"
http://www.facebook.com/event.php?eid=194593467254247 <http://www.facebook.com/event.php?e...>

SAMEDI 28 MAI :

AMIENS : 15h, Campement devant l’académie
LE HAVRE : 15h, Préfecture
LILLE : 12h, Place de la République
MARSEILLE : 17h, cours estienne d’orves
REIMS : 15h30, Parking Herlon
PAU 9h00 Place Verdun

DIMANCHE 29 MAI :

PARIS : 14h, Place de la Bastille