Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Archives > Français > L’art de calmer les esprits et celui de verser de l’huile sur (...)

Devinette

L’art de calmer les esprits et celui de verser de l’huile sur le feu

Qui fait quoi ?

mercredi 22 février 2006

Al-Oufok

Site du Mouvement Démocratique Arabe

dédié à l’Intifada

Jimmy Carter exhorte les Etats-Unis et Israël à ne pas sanctionner financièrement les Palestiniens

L’ancien président américain Jimmy Carter a exhorté lundi 20 février les gouvernements américain et israélien à permettre aux Palestiniens de former un gouvernement sans interférence financière, malgré les inquiétudes concernant le Hamas qui a remporté une majorité de sièges aux élections législatives.

« Pendant cette période de fluidité dans la formation du nouveau gouvernement, il est important qu’Israël et les Etats-Unis jouent des rôles positifs », écrit Jimmy Carter dans une tribune publiée lundi dans « The Washington Post ».

« Toute collusion tacite ou officielle entre les deux puissances pour perturber le processus en punissant le peuple palestinien pourrait être contre-productive et avoir des conséquences dévastatrices », ajoute-t-il.

Villepin : « la France ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël »

Alors que le Hamas a entamé ses consultations en vue de la formation du gouvernement palestinien issu du scrutin du 25 janvier, Dominique de Villepin a répété lundi 20 février « avec force » que « la France ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël ».

« Je veux le redire avec force : la France ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël. La France sera toujours aux côtés d’Israël, pour réaffirmer notre refus absolu du terrorisme, du fanatisme, de la violence », a-t-il déclaré lors du dîner annuel du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France).

Le Premier ministre a rappelé que Paris a posé trois conditions, qui constituent « un préalable indispensable à un dialogue des autorités françaises avec le futur gouvernement palestinien » : « la renonciation à la violence », « la reconnaissance de l’Etat d’Israël » et « la reconnaissance des accords signés par le passé entre Israël et l’OLP ».

Peu avant, le président du CRIF Roger Cukierman avait exprimé son « inquiétude » face à la victoire électorale du Hamas. « La France est aujourd’hui en position de jouer le rôle du médiateur qui inspire confiance à toutes les parties. Elle est en position d’être entendue », a-t-il plaidé.