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Premier bilan à mi-journée, au moins 12 morts et des dizaines de blessés(ndlr)

L’armée israélienne ouvre le feu sur des manifestants commémorant la Nakba (ndlr)

Dimanche, 15 mai 2011 - 18h37

dimanche 15 mai 2011

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Notre source : Al-Oufok

La « Marche du retour » côté Madjdal Chams

dimanche 15 mai 2011, par La Rédaction

Les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des réfugiés palestiniens venus de Syrie qui voulaient franchir la clôture frontalière érigée sur les hauteurs du Golan, faisant quatre morts et plusieurs blessés, rapportent les médias israéliens.
La fusillade a éclaté dans le village de Madjdal Chams, du côté de la frontière contrôlé par les Israéliens.
Dolan Abou Salah, le maire du village, a précisé à la radio qu’entre 40 et 50 manifestants avaient tenté de franchir la clôture frontalière.

(Dimanche, 15 mai 2011 - Avec les agences de presse)


Tirs israéliens lors des commémorations de la « Nakba » dans la Bande de Gaza : 15 blessés

dimanche 15 mai 2011, par La Rédaction

Les soldats israéliens ont ouvert le feu dimanche alors que des manifestants palestiniens approchaient de la frontière de la Bande de Gaza avec Israël, blessant au moins 15 jeunes gens, selon un responsable des services de santé palestiniens.

La marche s’inscrivait dans le cadre des commémorations de la « Nakba » (catastrophe) renvoyant à la création de l’Etat d’Israël en 1948, qui a entraîné l’exode de centaines de milliers de Palestiniens. Le différend sur le sort des réfugiés et de leurs descendants reste un élément clef du conflit au Proche-Orient.

Plusieurs milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, agitant des drapeaux et brandissant de vieilles clefs pour symboliser leurs rêves de revendication des propriétés perdues au moment de la création d’Israël.

Dans la Bande de Gaza, un témoin a déclaré que des obus de chars étaient tombés à quelques centaines des manifestants qui approchaient de la frontière avec Israël. Les troupes israéliennes ont également procédé à des tirs de mitrailleuse.

D’après un responsable des services de santé, Adham Abou Salmiya, 15 jeunes âgés de moins de 18 ans ont été blessés par balles et par des éclats d’obus. L’un d’entre eux se trouve dans un état jugé critique, a-t-il dit.

Dans un camp de réfugiés en Cisjordanie, près de Jérusalem, les soldats ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des groupes d’individus qui lançaient des pierres. Mais il n’y avait aucun signe d’agitation massive comme s’y étaient préparées les autorités israéliennes en déployant des milliers de soldats et en bouclant la Cisjordanie.

Les leaders des deux camps politiques palestiniens -le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza et le gouvernement palestinien soutenu par la communauté internationale en Cisjordanie- ont lancé dimanche des messages contrastés.

En Cisjordanie, le Premier ministre Salam Fayyad a déclaré que les Palestiniens espéraient que 2011 soit l’année de la « liberté » et de « l’indépendance ». A Gaza, son homologue du Hamas, Ismail Haniyeh, a estimé devant des milliers de Palestiniens que les Palestiniens marquaient cette journée avec le « grand espoir de mettre fin au projet sioniste en Palestine ».

A l’intérieur même du territoire israélien, les forces de police étaient placées en état d’alerte élevé afin de prévenir d’éventuels troubles provoqués par la minorité arabe.

(Dimanche, 15 mai 2011 - Avec les agences de presse)


Plusieurs morts aux frontières d’Israël pour le 63e anniversaire de la « Nakba »

dimanche 15 mai 2011, par La Rédaction

La commémoration de la « Nakba » a été marquée dimanche par une mobilisation massive des Palestiniens et des violences sans précédent, faisant au moins huit morts et des centaines de blessés à Gaza, en Cisjordanie et, pour la première fois depuis 1973, dans le Golan.
Les incidents les plus graves ont eu lieu dans les zones frontalières de la Syrie et du Liban.
L’armée israélienne a ouvert le feu en direction de manifestants palestiniens venus de Syrie qui avaient pénétré dans le Golan occupé, selon des sources sécuritaires israéliennes.
Deux protestataires ont été tués et quatre grièvement blessés, ont rapporté des médecins.
Il s’agit d’un des incidents frontaliers les plus graves entre les deux pays depuis la guerre israélo-arabe de 1973.
L’armée israélienne a accusé le pouvoir syrien d’avoir « organisé cette manifestation violente pour tenter de détourner l’opinion mondiale de ce qu’il se passe dans ses villes » et qualifié cet acte de « très grave ».
Par ailleurs, six personnes ont été tuées par des tirs israéliens à la frontière libanaise au moment où des réfugiés palestiniens manifestaient du côté libanais pour commémorer la Nakba, l’exode des Palestiniens après la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Des milliers de réfugiés venus de différentes régions libanaises s’étaient rassemblés dans la localité frontalière de Maroun ar-Ras, à un kilomètre de l’Etat hébreu.
La tension est montée d’un cran lorsque des dizaines de jeunes manifestants ont franchi le cordon de l’armée pour s’approcher des barbelés, et ont commencé à lancer des pierres en direction des soldats israéliens de l’autre côté.
Les soldats ont réagi en tirant sur les manifestants, selon les services de sécurité libanais.
Dans les Territoires palestiniens, plus de 90 Palestiniens ont été blessés dans le nord de la bande de Gaza par des tirs de l’armée lors d’une marche en direction du terminal frontalier israélien d’Erez, a-t-on appris auprès des services médicaux palestiniens.
Un millier de manifestants se sont dirigés vers la frontière israélienne en dépit de tirs de semonce israéliens, selon un correspondant de l’AFP.
Un jeune Palestinien a par ailleurs été tué par des tirs israéliens à l’est de la ville de Gaza, selon des sources médicales qui n’ont pas été en mesure de préciser si sa mort était liée aux manifestations de la « Nakba ».
D’autre part, au moins 17 Palestiniens ont été blessés lors de heurts violents au poste de contrôle de Kalandia (Cisjordanie), à l’entrée de Jérusalem, et neuf autres à Hébron (sud de la Cisjordanie).
Les affrontements se sont poursuivis tout l’après-midi à Kalandia, le principal point de passage entre la Cisjordanie et Jérusalem, selon des journalistes de l’AFP.
A Tel-Aviv, un camionneur arabe-israélien de 22 ans a percuté en début de matinée un bus et au moins quatre véhicules, faisant un tué et au moins cinq blessés, selon la police. La police s’efforçait de déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte lié à l’anniversaire de la « Nakba ».
La commémoration annuelle de la « Nakba » a été marquée par de nombreux incidents en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée depuis vendredi, où un Palestinien de 16 ans est mort après avoir été atteint d’une balle dans le ventre, dans le quartier arabe de Silwan, au pied des remparts de la Vieille ville.
« Il est regrettable que des extrémistes prennent prétexte de l’anniversaire de la création de la démocratie israélienne pour répandre la haine », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
La « Nakba » s’est traduite par l’exode de quelque 760.000 Palestiniens, point de départ de la question des réfugiés, actuellement au nombre de 4,8 millions avec leurs descendants, répartis pour l’essentiel entre la Jordanie, la Syrie, le Liban et les territoires palestiniens.

(Dimanche, 15 mai 2011 - Avec les agences de presse)

Plateau du Golan : Les forces israéliennes font feu sur des manifestants Palestiniens faisant quatre morts.

dimanche 15 mai 2011, par La Rédaction

Les forces israéliennes ont ouvert le feu dimanche sur des réfugiés palestiniens venus de Syrie qui voulaient franchir la clôture frontalière érigée sur le plateau du Golan, faisant quatre morts et plusieurs blessés, rapportent les médias israéliens.

L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire.

La fusillade a éclaté dans le village de Madjdal Chams, du côté de la frontière contrôlé par les Israéliens, le jour même où les Palestiniens marquent la « Nakba », la « catastrophe » que représente à leurs yeux la création de l’Etat d’Israël en 1948.

Dolan Abou Salah, le maire du village, a précisé à la radio qu’entre 40 et 50 manifestants avaient tenté de franchir la clôture frontalière.

La radio israélienne a déclaré pour sa part qu’un Syrien avait été tué et trois Israéliens avaient été blessés dans la fusillade.

Israël a conquis sur la Syrie le plateau stratégique du Golan, qui domine le lac de Tibériade, durant la guerre des Six-Jours de juin 1967 et l’a annexé fin 1981. Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.

(Dimanche, 15 mai 2011 - Avec les agences de presse)