Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Netanyahu exige une clarification de la position du Hamas

De qui se moque-t’on ? (ndlr)

Netanyahu exige une clarification de la position du Hamas

Vendredi, 6 mai 2011 - 9h45 AM

vendredi 6 mai 2011

=============================================

Bravo India Bravo India (code de résistance) ou en clair : BIBI

Il tonne, éructe, menace, somme, exige.....et ceci sur le tapis rouge républicain (propriété commune de tous les citoyens français) déroulé à chacun de ses déplacements dans notre pays.

Arrogant, condescendant, fort d’une scandaleuse impunité dont nous sommes complices via nos dirigeants, il s’entend dire par l’exécutif qu’il faut « donner du temps au temps » et que notre pays, la France ""prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l’Etat palestinien".

Du petit lait pour un Premier Ministre qui, lorsqu’il palabre, savoure avec délice, en regardant sa montre, le temps qui s’écoule et permet à la colonisation de gagner, minute après minute, dunum après dunum, une petite superficie du pays occupé et en voie de colonisation totale.

Tout ce beau monde semble étonné, voire stupéfait, qu’ un chef de file du Hamas, Khaled Méchaal, qui vit en exil à Damas, ait déclaré mercredi, lors de la signature de l’accord avec le Fatah que le « véritable combat » des Palestiniens était « dirigé contre l’occupant israélien ».

Ciel ! Indécence ? Incompétence ? Hypocrisie ? Irresponsabilité ? ou....autre terme à inventer ?

Mener un combat de résistance pendant 64 ans contre une armée omniprésente, hyperarmée et qui plus-est pille, torture, saccage, blesse, enferme, sépare, humilie, tue, spolie et fait d’une partie du pays le laboratoire d’essai de nouvelles armes ravageuses est un cas de figure, quasiment unique dans l’histoire, d’autant plus que ce peuple martyrisé est debout, plus que jamais et que sa jeunesse, dans un contexte de soulèvement général du monde arabe contre ses ennemis interieurs ou extérieurs, pose les premières pierres d’une action similaire dans ce pays réunifié politiquement de par la volonté du peuple et au delà de tous les partis.

Dans quelques jours, le CNR, Comité National de la Résistance, rappellera probablement les valeurs (bafouées) qui sont les siennes, matérialisées par sa Charte. Il constatera probablement qu’il ne reste en vie que quelques bribes de ses directives républicaines, citoyennes et humanistes. Ces bribes sont les pousses qu’il nous faut entretenir avec amour, qu’il nous faut arroser de notre sueur afin de leur redonner vie et d’en polenniser l’environnement national qui ne demande majoritairement que cela.

Les médias ne s’y trompent pas qui, depuis peu, face aux réseaux sociaux, et en dépit des ordres qu’ils recoivent d’unicité de leur UNE qui doit rester conforme à la pensée unique, laissent tout de même filtrer un certain nombre d’informations afin de ne pas perdre le peu de crédibilité qui leur reste auprès d’un lectorat de plus en plus conscient d’être manipulé et de plus en plus décidé à ne plus être dupe.

Le Crépuscule des Dieux ? peut-être !

Michel Flament

Coordinateur

==========================================

Source Al-Oufok

jeudi 5 mai 2011, par La Rédaction

Le Premier ministre israélien a exigé jeudi une clarification de la position du Hamas avant d’envisager de reprendre des négociations avec les Palestiniens.

De passage à Paris, Benjamin Netanyahu a évoqué avec Nicolas Sarkozy l’accord de réconciliation conclu entre le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, force dominante dans la bande de Gaza.

A l’issue d’un entretien d’une heure et demie avec le président français au Palais de l’Elysée, il a rappelé que les négociations devaient porter sur la coexistence de deux Etats - un Etat palestinien et Israël - vivant en paix.

« L’idée n’est pas d’établir un Etat palestinien pour continuer le conflit, comme le veut le Hamas », a-t-il poursuivi.

« Je pense qu’une clarification est nécessaire parce que, en fait, ce dont il est question aujourd’hui, c’est de créer un Etat palestinien pour améliorer les positions à partir desquelles le Hamas veut rejeter Israël à la mer », a-t-il ajouté.

De même, il a dit que les Israéliens seraient « les premiers » à soutenir l’unité palestinienne si elle avait pour but de faire la paix mais à s’y opposer s’il s’agissait de « poursuivre la bataille pour l’éradication d’Israël ».

Selon la présidence française, Nicolas Sarkozy a estimé qu’il fallait saisir l’occasion offerte par les mouvements actuels en faveur de la démocratie dans les pays arabes pour relancer le processus de paix au Proche-Orient.

Le président français a néanmoins lui aussi souhaité une clarification des positions du Hamas.

« Toute la question est de savoir si cette souhaitable relance du processus de paix peut être faite avec Mahmoud Abbas à la tête ou au-dessus d’un gouvernement de technocrates où se retrouvent le Fatah (...) et le Hamas qui, pour le moment, a tenu des propos qui méritent d’être explicités », dit l’Elysée. « C’est important que tout cela se clarifie. »
Un chef de file du Hamas, Khaled Méchaal, qui vit en exil à Damas, a déclaré mercredi, lors de la signature de l’accord avec le Fatah que le « véritable combat » des Palestiniens était « dirigé contre l’occupant israélien ».

Il s’est prononcé pour la création d’un Etat palestinien dans les frontières de la Palestine de 1967 sans la moindre concession territoriale à Israël et a réaffirmé son attachement au droit au retour des réfugiés de 1948.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a appelé cette semaine le Hamas à renoncer à la violence et à reconnaître Israël, tout en saluant l’accord interpalestinien.

Mahmoud Abbas envisage de demander en septembre à l’Assemblée générale de l’Onu de reconnaître un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël en 1967 si les négociations avec Israël ne reprennent pas d’ici là.

Une perspective rejetée par le Premier ministre israélien.

« Si la question est de savoir s’il peut y avoir des majorités automatiques aux Nations unies, la réponse est oui », a-t-il déclaré. « Mais si nous parlons d’une quête sérieuse de paix, cela ne peut se faire que par la négociation entre Israël et les Palestiniens et non par un diktat de l’Onu. » Selon l’Elysée, Nicolas Sarkozy estime qu’un vote de l’Onu en septembre ne pourra être reporté que si la négociation est effectivement relancée d’ici là.

« Si la négociation est relancée, nous plaiderons pour que l’on donne du temps au temps et que la négociation puisse se dérouler sans qu’il y ait à un moment, qui serait inopportun, un vote qui, au lieu d’aider, gâcherait les chances de la négociation », explique la présidence française.

Dans une interview publiée cette semaine par l’hebdomadaire l’Express, Nicolas Sarkozy assure que la France « prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l’Etat palestinien » lors du vote de l’Assemblée générale de l’Onu, si le processus de paix est toujours en panne.

Il annonce également dans cette interview que la France prendra avant l’été, avec les Européens, une initiative, pour relancer, avec les Etats-Unis, ce processus de paix.

***

Le chef du Hamas prône un maintien de la trêve avec Israël

Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas dans la bande de Gaza, a invité jeudi les groupes d’activistes à respecter la trêve de fait avec Israël annoncée après une série d’affrontements le mois dernier, afin de « donner une chance » à la réconciliation signée la veille entre le Hamas et le Fatah.

« Je vous invite à donner au gouvernement à venir une chance en maintenant l’accord de cessez-le-feu », a dit Haniyeh.

« Nous ne craignons pas les menaces, nous ne craignons pas l’occupation », a-t-il dit en parlant d’Israël.

« Nous avons toujours dit que nous cherchons et avons cherché à éviter une nouvelle guerre », a affirmé Haniyeh dans un discours de deux heures prononcé au lendemain de la signature, au Caire, de l’accord avec le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

L’accord prévoit la formation d’un gouvernement intérimaire composé d’experts sans étiquette et la tenue d’élections dans le courant de l’année en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, dont le Hamas a pris le contrôle par les armes en juin 2007.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a sommé le Fatah de choisir entre la paix et le Hamas, dont la charte prône la destruction d’Israël, et il a suspendu le versement des taxes collectées au nom de l’Autorité palestinienne.

En concluant leur accord, le Hamas et le Fatah ont laissé de côté leurs dissensions sur l’attitude à tenir envers Israël.

Dans son discours, Haniyeh a aussi réclamé que les forces de sécurité contrôlées par le Fatah cessent d’arrêter des sympathisants du Hamas en Cisjordanie. Selon une source proche du Hamas, six de ces sympathisants ont été arrêtés cette semaine.

« Nous continuons de recevoir des appels de nos frères disant qu’il y a encore des arrestations. Cela ne facilite pas l’atmosphère que nous cherchons à créer », a dit Haniyeh.

(Jeudi, 05 mai 2011 - Avec les agences de presse)