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La Mafia israélienne à l’oeuvre, assistée par « l’armée » (ndlr)

Les ouvriers palestiniens, sujets d’un chantage sioniste à multiples facettes

Mercredi, 4 mai 2011 - 8h36 AM

mercredi 4 mai 2011

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Source : ISM

Le premier jour du mois de mai, nous vivons le jour mondial des travailleurs. Mais, en Cisjordanie, l’ouvrier palestinien survit dans des conditions et des souffrances exceptionnelles. Afin que ses enfants aient de quoi se mettre sous la dent, il n’a souvent d’autre choix que de mettre sa vie en danger. Il ne trouve rien à part entrer à l’intérieur des territoires occupés en 1948 pour gagner une bouchée de pain, en s’exposant à toutes sortes de dangers.

En effet, pour y entrer, il faut une autorisation spéciale. Et les occupants israéliens profitent de cette nécessité d’avoir une autorisation pour pratiquer toutes sortes d’extorsion, disent des ouvriers palestiniens au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI).

Extorsion à plusieurs faces

L’ouvrier Walid An-Najjar dit que cette extorsion se fera de plusieurs façons. Elle pourra être pratiquée avant l’obtention de l’autorisation du travail, comme elle pourra être pratiquée après. Les occupants israéliens demandent à l’ouvrier de travailler pour le compte des services israéliens de renseignements. Beaucoup d’autorisations ont été retirées pour un simple refus.

Il ajoute qu’il a obtenu le permis de travail pour les territoires occupés en 1948 à deux reprises, chaque fois pour une durée de trois mois. Et sur le point de passage d’Al-Jalma, chaque matin, un officier du service de renseignements israéliens se retirait avec quelques ouvriers.

Et un jour, un de ces officiers l’a appelé pour lui dire : « Si tu veux que le permis de travail continue à t’être accordée, tu dois nous servir. Toute chose à un prix. Sinon, l’autorisation sera retirée. »

An-Najjar a informé l’officier qu’il n’avait aucun lien avec aucune faction : « Tout mon souci est de chercher le pain pour ma famille nombreuse ». L’officier a alors déchiré l’autorisation en disant : « Pas même dans tes rêves, tu n’auras un jour d’autorisation ».

Le lieu de travail

Pour sa part, l’ouvrier Hassan Al-Chami dit que l’extorsion ne concerne pas seulement l’autorisation. Elle va jusqu’au lieu de travail. Par exemple, en étant de mèche avec les agents de renseignements, le patron essaie de convaincre l’ouvrier palestinien qui travaille chez lui de coopérer avec le service israélien de renseignements "le Chabak". Si l’ouvrier refuse, la police de l’occupation israélienne donne l’assaut à l’atelier et l’interpelle.

Les occupants israéliens concentrent leurs efforts sur les jeunes ouvriers, en croyant qu’ils sont des proies faciles.

Escroqueries des patrons israéliens

Et l’ouvrier Khalil As-Salihi souligne que les ouvriers qui travaillent dans les territoires occupés en 1948, sans autorisation, sont le sujet d’escroqueries de la part des patrons qui jouent avec leurs payes.

Parfois, le Palestinien qui travaille obtient un CDD non déclaré de deux mois ; à la fin de la période, au lieu de lui payer son dû, le patron le menace d’informer la police. Et parfois, il le fait ; la police viendra et l’arrêtera et le condamnera à une période d’emprisonnement et à une amende. Le pauvre ouvrier perdra tout, n’étant pas déclaré.

Selon les lois de l’Entité sioniste, tout ouvrier ne possédant d’autorisation du bureau du travail ne sera par reconnu comme travailleur et par conséquent, il n’aura aucun droit, un état duquel profitent largement les Sionistes.

Les ouvriers palestiniens ne trouvant d’autres solutions n’ont d’autre choix que de supporter toutes ces tragédies avec une grande patience.

Source : Palestine Info