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Complicité criminelle :on s’en doutait bien sûr ! (ndlr)

Rapport sur l’offensive de Gaza : les Etats-Unis accusés de pression sur l’ONU

Mercredi, 20 avril 2011 - 19h32

mercredi 20 avril 2011

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Reuters/Brendan McDermidPar Raphaël Reynes

Les Etats-Unis auraient tout fait pour empêcher l’enquête de l’ONU sur l’opération « plomb durci », révèle le site Foreign Policy, mardi 19 avril. L’ambassadrice américaine aux Nations unies aurait agi en sous-main pour contrecarrer le travail de l’organisation internationale sur l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.
De notre correspondant à Washington.

Selon Foreign Policy, qui se base sur des documents révélés par Wikileaks, Susan Rice, ambassadrice de Washington à l’ONU, s’est entretenue à trois reprises, le 4 mai 2009, avec le secrétaire général des Nations unies, Ban ki-Moon, auquel elle aurait demandé de supprimer certains passages d’un rapport faisant état de site onusiens touchés par Israël dans la bande de Gaza et réclamant une enquête plus large.
Pour Susan Rice, ces investigations n’étaient « pas nécessaires ». Elle aurait donc demandé que l’affaire soit classée. De son côté, Ban ki-Moon a lâché un peu de lest, et la diplomate rédigé immédiatement un câble confidentiel à l’attention du département d’Etat.

« Crimes de guerre »

Un peu plus tard dans l’année 2009, les Etats-Unis auraient à nouveau exercé des pressions sur les Nations unies. Toujours selon Foreign Policy, Washington a tenté de limiter les investigations sur les actions menées par Israël dans la bande de Gaza. Des actions que le rapport du juge Goldstone qualifiera de « crimes de guerre », voire de « crimes contre l’humanité ». Quelques mois après sa publication, Susan Rice rencontrera le ministre israélien des affaires étrangères. Selon le document de Wikileaks publié par Foreign Policy, elle lui a demandé d’avancer sur le processus de paix israélo-palestinien. « Des progrès rendraient le rapport Goldstone plus facile à maîtriser », aurait déclaré la diplomate américaine.