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En direct du Forum Social Mondial de Caracas

Bipolarisation politique mondiale

Le recul geographique eclaire mieux la scene

mardi 24 janvier 2006

Les evenements qui se deroulent, tant au Moyen-Orient qu’ en Amerique latine, bien qu’evoques superficiellement par les medias dominants qui, soi disant, « informent » les habitants de notre petit hexagone de 550 000 kms2, depassent et de tres loin l’importance que ces memes medias leur attribuent au nom d’une strategie chirurgicalement mise au point afin de n’informer le « bom peuple » que de qu’om veut bien lui dire.

C’est a Caracas, c’est a Damas, c’est a Beyrouth, c’est a Santiago du Chili qu’il est possible de prendre la mesure de ce qui se passe actuellement d’essentiel et que nos medias se gardent bien de nous devoiler.

Noyes sous les informations financieres (a tout seigneur, tout honneur), « people » pour sacrifier au jargon devenu le nôtre ou ludiques du plus bas niveau, nos concitoyens desinformes ou non-informes, sont de moins en moins appelles a reflechir, a proposer, a assurer le suivi des mandats qu’ils ont confies a des prometteurs de beaux jours.

La « depolitisation » du citoyen devient dramatique, contrairement a d’autres lieux, deja evoques, ou les citoyens se sentent plus que jamais concernes par la prise en main de leur avenir et de ceux de leurs descendants.

De plus, transcendant les continents, les preoccupations se rejoignent et commencent a former une sorte d·internationale agissante qui, notamment par ses bulletins de vote et ses habitudes de participation citoyenne a des actions de terrain, ont, consciemment ou incomsciemment decide que : « ca suffit »

Les FSM de Bamako, puis actuellement de Caracas, en attendant celui de Karachi, cernent au plus pres cette problematique afin de donner tout l’echo qu’elle merite a cette longue marche entreprise par certains peuples, rejoints de jour en jour par d’autres citoyens d’un monde en perdition ou plus personne n’a que faire des ridicules et destructrices luttes intestines et de pouvoir dans lesquelles se prelassent des responsables d’un autre temps qui ne prendront probablement meme pas conscience que l’arche de Noe qui se construit va quitter le rivage sans eux.

Probablement ont-ils trop lu l’histoire et specifiquemeent celle du regne de Louis le Quinzieme a qui on attribue la phrase toujours d’actualite : « apres moi le deluge »

A suivre - Excusez l’absence d’accentuation mais le clavier mis a ma disposition est d’un type tres....special.