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Crise majeure au Liban (ndlr) 2 articles .

La démission de 11 ministres provoque la chute du gouvernement (ndlr)

Jeudi, 13 janvier 2011 - 6h57 AM

jeudi 13 janvier 2011

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Le gouvernement d’union au Liban s’est effondré mercredi après la démission des ministres du Hezbollah, enfonçant le pays dans la crise liée à l’enquête sur l’assassinat du dirigeant Rafic Hariri.

Les démissions ont été annoncées au moment même où le Premier ministre Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, était reçu à Washington par le président Barack Obama.

La secrétaire d’État Hillary Clinton, en tournée dans le Golfe, mène des contacts tous azimuts avec les responsables français, saoudiens, égyptiens et autres pour leur souligner la nécessité « d’un consensus international pour soutenir le Tribunal » spécial pour le Liban (TSL), selon un responsable.

Un onzième ministre, le chiite Adnane Sayyed Hussein, un des cinq ministres proches du président de la République considéré comme neutre, a ensuite présenté sa démission.

Source Cyberpresse

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Démission des 11 ministres de l’opposition, le gouvernement tombe
Comme prévu, depuis l’annonce de l’échec de l’initiative syro-saoudienne, l’opposition s’est retirée du gouvernement de coalition nationale formée depuis les élections législatives libanaises en 2009, et présidée par le chef du courant du Futur, Saad Hariri.

La démission des 10 ministres de l’opposition a été prononcée par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Joubrane Bassil, qui a lu le communiqué durant un point de presse en présence des 10 ministres représentant aussi bien le Hezbollah, le mouvement Amal que le Courant patriotique libre.

Expliquant les raisons de cette démission collégiale, Bassil a reproché au Premier ministre Saad Hariri « son impuissance face aux pressions américaines », qui ont contribué à torpiller l’initiative Syro- Saoudienne élaborée pour contrecarrer les séquelles de la publication de l’acte d’accusation du TSL.

Sachant que ce dernier est accusé par toutes les composantes de l’opposition libanaise, et la majeure partie du peuple libanais de vouloir à tort accuser le Hezbollah de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour des raisons politiques et pour éliminer la résistance.

« Le Premier ministre Saad Hariri et les Libanais devraient choisir entre Beyrouth et Washington ou entre Beyrouth et n’importe quelle autre capitale » a déclaré Bassil, en appelant le président de la République à entamer les procédures en vue de former un nouveau cabinet.