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Source : F.A.

Israël : Tsahal ouvre un cours d’officiers humanitaires

Dimanche, 19 décembre 2010 - 9h25 AM

dimanche 19 décembre 2010

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Il semble évident que tout le monde a compris à quoi il faut s’attendre après une telle annonce.

L’article qui précise"ce cours unique au monde" reconnait implicitement que cet Etat est unique au monde également pour la perversité de ses méthodes et de ses ambitions, nécessitant ainsi des unités spéciales pour traiter les "dégâts co-latéraux" de ses futures attaques quasiment annoncées..

Lamentable, provocateur et pas très intelligent en termes de stratégie.

Michel Flament

Coordinateur

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Ce cours unique au monde a pour but d’enseigner aux officiers comment se confronter aux situations de crises humanitaires en période de conflit.

C’est l’une des conséquences inattendues de l’Opération « Plomb durci ». L’armée israélienne a tiré les conclusions de cette opération en territoire urbain et les militaires qui vont suivre cette formation vont tenter de parer aux situations d’urgence. « Les officiers sont conscients que sans une attention particulière, des aides concrètes et des soins donnés à la population civile, la réussite opérationnelle d’une mission sera médiocre », explique un cadre de Tsahal. Les « élèves » auront notamment l’obligation d’apprendre l’arabe.

C’est le général Eitan Dangot, chargé de coordonnée l’action du gouvernement israélien dans les territoires qui avait ordonné une enquête interne immédiatement après les hostilités.

Et l’une des conclusions du rapport qu’il avait obtenu était qu’il fallait former les officiers à ce type de problèmes. « Pour ce cours, nous avons choisi des officiers qui vont de lieutenant à major », explique le lieutenant-Colonel Guy Stoltz qui aura la charge de ce programme.

Tous doivent avoir servi dans des unités combattantes. Il souhaite que ses officiers mettent à profit leur expérience du terrain pour leur nouvelle mission. « Ils ont dû faire face à des situations compliquées durant la seconde guerre du Liban comme l’évacuation de civils hors du champ de bataille, l’ouverture de routes pour des véhicules de secours, l’évacuation de corps », ajoute-t-il.

Bernard Abouaf