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Rapport Mehlis J + 18

Etranges contradictions

30/12/2005 : l’ami ! 1/01/2006 : l’accusateur ?

lundi 2 janvier 2006

La « démission » de son poste de Mr Abdel Halim Khaddam, Vice-président syrien, et son départ pour Paris via Dubai, a donné lieu, dès vendredi 30/12/2005, à des « scoops » et autres interprétations qui laissent le lecteur ou l’auditeur attentif sceptique sur les raisons de cet évènement traité, dans un premier temps, comme majeur, puis curieusement, trois jours après, pratiquement disparu de l’information politique habituelle.

Interviewé le 30/12/2005 par la chaîne Al Arabiya, à Dubaï, Abdel Halim Khaddam aurait déclaré que « ses relations demeuraient amicales avec le Président syrien Bachar-el Assad ».

Le lendemain, de Paris et selon la BBC, il aurait affirmé que, plusieurs mois avant l’assassinat du PM libanais Hariri, ce même Président Bachar-el-Assad aurait proféré des menaces contre Hariri si celui-ci ne quittait pas le Liban. Cette déclaration, pour le moins inamicale vis à vis de son ancien Président contraste avec celle faite la veille et réaffirmant ses liens d’amitié avec celui-ci.

Depuis ces déclarations contradictoires qui constituaient cependant des « scoops » dont nos informateurs dominants habituels sont si friands,une sorte de silence gêné s’installe.

Il serait grand temps que tous les éléments de cette affaire soient, à terme raisonnable, rendus publiques, y compris ceux qui, probablement, embarasseront les accusateurs de la première heure.

Il n’est plus supportable qu’une population entière, notamment celle de la Syrie, soit clouée au pilori et ait à subir la suspicion internationale sur la base d’éléments que la majorité des pays de l’ONU ont jugés non probants puisqu’ils ont accordé un délai supplémentaire pour poursuivre l’enquête sous la direction probable d’un autre juge que Mr Mehlis.

Il en va de même du peuple palestinien qui, colonisé, humilié, caricaturé au quotidien est rendu responsable de tous les maux frappant cette région alors que son agresseur et son prédateur, dans la plus grande impunité, se livre quotidiennement à des exactions relevant des tribunaux internationaux.

Dire cela sera, comme d’habitude, qualifié d’anti-sémitisme ? que ceux qui utilisent à tort et à travers ce qualificatif se réfèrent à la quasi totalité des dictionnaires existants et ils se rendront compte, mais ils le savent bien, que l’abus est bel et bien là et que son utilisation commence à exaspérer, y compris les moins instruits, qui comprennent enfin où on veut les mener.

Voici une définition parmi d’autres éclairant notre propos et trouvée sur un support de réputation internationale :

"Sémite : personne appartenant à un des peuples originaire d’Asie occidentale ( Arménie, Mésopotamie et Moyen-Orient) que la tradition fait descendre de Sem, fils de Noé, et qui ont parlé ou parlent les langues dites sémitiques (l’hébreu, l’arabe, l’araméen, le babylonien, l’assyrien et l’amharique). Le terme « Sémite » désigne plus particulièrement les peuples et les tribus bibliques ainsi que leurs descendants actuels, incluant aussi bien les Hébreux que les Arabes. Il n’est donc pas synonyme de juif. Ce mot est tombé en désuétude." fin de citation.

Que 2006 mette au ban de l’humanité le lynchage médiatique sur base de rumeurs et de ragots et un grand pas sera fait vers un retour à une démocratie qui commence à clignoter à des années-lumière de notre quotidien.