Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Reconstitution en Gironde de l’attentat qui a tué Hariri en (...)

Source : Al Oufok

Reconstitution en Gironde de l’attentat qui a tué Hariri en 2005

Mardi, 19 octobre 2010 - 23h01

mardi 19 octobre 2010

================================================

Une reconstitution de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005, a eu lieu mardi dans le camp militaire de Captieux, en Gironde, a-t-on appris auprès du maire de cette ville.

Une explosion similaire à celle qui a tué l’ancien dirigeant libanais et 22 autres personnes s’est produite vers 17h00.

« La reconstitution a bien eu lieu aujourd’hui », a dit à Reuters Georges Bernard, maire de Captieux, à une centaine de kilomètres au sud de Bordeaux.

« On ne nous avait pas tenu au courant des détails mais on savait que le jour de la reconstitution une explosion aurait lieu. Elle s’est produite à 17h00 », a-t-il ajouté. « Cela dit, il y avait beaucoup de forces de l’ordre autour du camp pour que cela ne fasse aucun doute ».

Selon Le Figaro, plus de 300 gendarmes ont été déployés autour du camp, où se sont rassemblés une centaine d’experts internationaux.
Des portions de la rue empruntée par Rafic Hariri ont été reconstituées, de la terre a même été importée de Beyrouth pour la circonstance.
« Alors que 1.800 kg d’équivalent TNT avaient été dissimulés sous le châssis du véhicule de Rafic Hariri, pas moins de 2,5 tonnes de ce même explosif ont été utilisées pour la reconstitution. Une simulation aussi proche que possible des conditions de l’attentat », écrit Le Figaro sur son site internet.

Etalé sur près de 10.000 hectares à cheval sur les départements de la Gironde et des Landes, le CTPE (Champ de tir et polygone d’essai) de Captieux est l’un des plus grands champs de tir d’Europe et le plus grand de France.

La reconstitution de mardi doit contribuer à faire la lumière sur l’attentat du 14 février 2005.

Créé à cette fin, le Tribunal spécial pour le Liban n’a prononcé aucune inculpation depuis son installation par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Les autorités syriennes, un moment soupçonnées par les enquêteurs de l’Onu d’être impliquées dans l’attentat, se sont toujours montrées méfiantes à l’égard du tribunal, lui reprochant d’avoir des visées politiques.

Le Hezbollah, qui siège dans le gouvernement libanais d’union nationale, le considère quant à lui comme un instrument au service des intérêts américains et israéliens. Le mouvement a invité le Premier ministre Saad Hariri, fils de Rafic, à le désavouer.

(Mardi, 19 octobre 2010 - Avec les agences de presse)